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700

S U S

:propre: ce qui fait qn'Arrien,

l. IlI.

c.

xviij.le

nom;

me

n!pITlJ'cLi' n VAtf.1

,

Pila:.Perfides ,

&

Strabon

n'ceat'XcLt

nVACV,

PortaPerfica:.

C'eft ce que nous connolÍfons

a-préfent fous le nom de

P as-de-Sufi·

e

D. J.)

SUSOR,

e

G¿og. mod.)

I;'etite vjlle

d~ l~

!urquie,

en Afie dans l'Anatolie , {ur la cote mendionale de

la prefqu'ile qui s'étend depuis Smyrne jufq,u'a

~'ile

<le Scio. Quelques auteurs la prennent pour

1

anClen–

ne T éos

~

·patrie d'Anacréon, & épifc?pale fuffragan–

ted'Ephefe.

(D.

J.)

SUSPECT, adj.

e

Gram.

)

fur lequel en a des

foup~ons

bien fond¿s : un auteur

JuJPea

,

une femme

fuJPeéle,

une opinio¡;l, une doéhine

Ju[peae

,

un~

conduite

JuJPeae,

des

mreursJuJPeaes .;

qlll di-ce qUl

n'eíl pas un

peuJuJPea

ence monde?

SUSPENDRE, v. ·aa.

e

Gram.)

~'eíl

attacher

quelque chofe en-haut : on

Jufpend

une cage, un luf–

tre, une cloche; la terre

eftJuJP.end¡¿e

dans l'efpace;

'au figuré , on dit

fuJPendre

un

Juge~ent,

Ju'(pendre

fon jllgement,

demeurerJuJPen~u

entre la cramt.e

&

l'efpérance;

J uJPendre

les progres de la corruptlOn,

du luxe de l'impiété

;JuJpendre

de fes fonaíons un

pretre ,'un officíer de jufrice,

&c.

SUSPENS, adj .

(JuriJP.)

du

latínJuJPenflls

,

efr ce–

luí

q~li

a encouru la peine de la fuCpenfe , c'eft-a-di–

re, que l'on a fufp endu de quelques

~ona:ions

ecelé-

fiaftiques.

Voye{ ci-apres

,SUSPENSE.

e

A)

..

SUSPENSE, f. f.

e

JurifPrlld.

)

eft une mterdlalOn

faite

a

un elerc de faire les fonaions de fon ordre

pendant un cert.ain tems

,a

la différence de l'inter–

diaíon

a

perpétuité quí emporte la dépofition.

La

JufpenJe

eft une peíne propre aux elercs; elle

eft plus ou moíns grave , felon la qualité des fautes,

.&

elle varíe auffi quelquefoís felon les ufages

d.es

églifes.

C'eft ordinairement la premiere peine que pro–

·nonce le juge d'églife.

Il

peut l'ordonner fur un limpIe interrogatoire de

l'accufé.

.

"-

Le decret d'ajourilement perfonnel emportefof-

penJe

contre les elercs.

.

. _

On diilingue la

JuJPenfi

en locale ou perfonnelle;

elle eft

locale~

quand l'eceléfiaftique n'eH interdit de

fes fonaions que dans un certain líeu,

&

perfonnelle,

s'il l'eft en tOllt lisu.

Elle peut etre générale ou bornée

a

certaines fonc–

rions, comme pour la prédication feulement, ou

pour la confeffion " ou pour la célébration de la

meífe.

Elle pent etre indéfinie ou bo.rnée

a

un tems plus

ou moins long, auquel cas elle ceífe de plein droit

apres l'expiration du terme.

Un elerc peut auili etreinterdit, non des fonaions

de fon ordre, mais de quelqu'autre droit, comme un

chanoine que l'onWive pour

mi

tems du moit de fuf–

frage, ou de l'entree au chreur" oudurevenu de fon

bénéfice.

Celui 'qui n'obferve pas la

JufpenJe,

encourt l'irré–

.gularité.

roye{ L'inftitution au droie eccléJ.

de

M.

Fleu–

ry,

&

le modRRÉGULARITÉ.

eA)

SUSPENSEUR

M

USCLE "

e

Anat.

)

ce mufcIe dn

. teilicule ,

autremen~. I?on;~é

cremafter,

vient non–

~eulement

d: la partle mfeneure du

m~lfele

oblique

Interne

~

malS encore de la corde tendmeufe, ou li–

gament de Fallope, qyi eft formée de l'union Iies

mufcles obliques

&

tranfverfes dans leur partie in–

fi'rieure,

Le

rnufHeJufpenJeu.r

defcend le long de

la

tunique

vaginale;

a

mefure qu'il approche des tefticules

~

les

libres charnues qui le compofent

~

s'écartent, & leur

e}{panfion femble former une efpece de membrane

que plufieurs anatomiftes ont nomrné

erylhroide

o~

rougeátre,

laquelle eft étroitement unie

a

la vaginale.

y

éfale a le premier décrit

par

lettres le mufdefuf-

s

U S

p enJeur

du

tefiicule

&

fon origine, CafI'eriusenfi' •

&

Co.wper

beauco.up

mi.eux.

e

D.

J.

)

lUte,

SUSPE~~'SI~, a~J

.•

(J;tr~rud.)

eft ce

qui

a l'effetd

fufpendre

1

executlon

d

un Jugement· en én '

11

e

pel n'eft pas fimplement dévolutif ii eft ...

1r

TaJi'

.r.

ap–

r;r

d

I'

c111l1l

U¡plr.–

JI;?

excepte

a.ns

es cas ou le jugement en

u~

tOl,re par provlfion.

roye{

ApPEL,

E~ÉClJTI0.

DEFENSES,

JUGE.~ENT,

MATIERE

OMl\\AIRE '

PROVISION, SENTENCE PROVI OIRE.

(A)

,

SUSPENSION , f. f.

en M¿chanique

le point d

JuJPenfion

d'une balance efr le point

00.

ia

bal anc

Q

arr.eté~

&

fufpendue. Les -points de

fufptnfion

ede

pOlds de la balance font les points

OYI

(ont atta

eh;

ces poids. Le point

deJufpenfion

d'une balancdbr:S'

égaux efr le point de milieu de la balance.

Il

n'en el!:

pas de meme de la balance romaine , dom le point

de

JIIJPenfion

eft fort pres d'une de (es extr 'mités.

roye{

ApPUI, BA.LANCE, LEVIER,

PESON,

Ro–

MAINE.

(O)

.

SUSPENSION, (

Belles-Lettres.

)

figure de rhétori–

que par laquelle l'orateur commence Con difcour

de

maniere que l'auditeur n'en prévoit pas la conduCton

&

que l'attente de quelque chofe de grand excite

[or~

attention

&

pique fa curiofité. Telle eft t;ette penfée

de Brebeuf dans fes entretiens folitaires.

II

s'adrelfe

a

Dieu :

Les omhres de lll. nuit

ti

la darté

da

jour"

Les tranJports de la rage aux douceurs

de

"amo",,'

A

L'étroÍle amiúé La difcorde

&

L'mvie,

.

Le pLus bruyant orage au calme le plus

doux,

La douleur du pLaijir

,

le

trépas

ti

la vie ,

Sont bien mrJins oppoJés que le péc/zeu,

a

,ous,

. Autre forte de

JuJPenfion :

re!pater omnipotens adigat mefulthine ad umbras ;

P

aLLentes umbras erebi

,

noélemque profundam ,

Ante pudor quam te yiolo, aut tua jura reJolvo.

Didon s'arrete

a

la fin du premier vers ;elle fortílie

fon ferment, elle s'effraye elle-memepardes (pethes,

afin de s'encourager

a

tenir fon fermento

Voici uñe

memeJufpenfion

dans des "ers qui ne!e

cedent point en, beauté

a

ceux. de Virgíle; c'ea

CJ¡–

temnefrre qui s'adreífe

a

Orefre qui avoit demandé en

-mourant que fa cendre flIt dépofée

a

coté de celle

d'

A

gamemnon fon pere ; elle lui dit :

tu vera done

Que

j

e defiende au ¡tmd de ces grllnds nlonumens;

O

u

la nuit du trépas, cette nuit immobil, ,

• D eL'ombre de ton pere

ejl

L'iternel a¡le..

SUSPENSION, f.

f.

en Mufique;

on appeJle ainíi tout

accord fui:- la ba{[e duquel on foutient

un

ou plufieurs

fons de l'accord précédent, avant que de 'p'alfer

a

ceux qui lui appartiennent; conunefi. la ba1fe palfant

de la tonique

a

la dominante, je fufpens encore

quelques infrans fur cette dominante l'accord de la

tonique qu( la précede , avant que de le réfoudre

(\Ir

le fien, c'eft une

JlIjpenfion.

Il

y a des

Ju/penfions

qui fe chiffrent

&

entJent

dan~

l'harmonie; quand elles foet diífonantes, ce (on

toujours des accords par

fitppojition. roye{

SuP~~~

SITION. D'autres

JuJpenfions

ne font que de

.go ,

mais de quelque nature qu'elles foie?t, on dOJ!

rou–

jome¡

les

aífujettir aux trois regles fUlvantes. 'd l

10.

La

JuJPenjion

doit fe faire fur le frappe e

a

mefure, ou du moins fur un tems fort..

t

2.

o.

Elle doit toujours fe réfoudre

diato01qu~men

,

foit en montant, foit en defcendant ,.c'eft-a-dire

que

chaque parrie qui a fufpendv , ne doit

~!n(uite :n~;~;J

ou defcendre que d'un degré, pour arnver

a

I

~¡;

naturel de la note de baífe qui a porté

lafafpenILO~.

(.

3

o

Toute

f'uf'.penlzon

chiffrée doi! fe fauver

e~

e

J"jf ,

':l"

{i

íiibl

uí fe ¡auve

cendant , excepte la feule no,te en e q

en montante