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's~ u -·

R

Ues toifons, avant que de les

lav~['";

ce's extrémités

s'appellent

meches

:

émecher

c'eft a ter ces meches.

SURTOUT,

( tume de Charreuer.

)

efpece de pe–

tite charrette

a

deux rdues, fort légere, faite en

forme de grande manne ,

&

qui fen

a

poner dLl ba–

gage.

(D.

J.)

SURTOUT ,

(O'¡évrerie. )

piece de vaiífelle d'argent

~)Ud'autre

métal, que l'on tert garuie de fruit fur la

¡able des gens riches.

II

a quelquefois plufieurs bo–

beches dans lefquelles on' met les bougies. Germain a

faít des

furtorus

de la plus grande beauté pour la ci–

zelure

&

le golIt.

(D.

J.)

SURTOUT,

tenne de TaiLleur,

nom qu'on a donné

a

un

juJl-au-corps

qu'on met en hiver par-deífus les

autres habits. Ce mot n'a été mis en vogue qu'en

1684 ;

on l'appelloir

anciennemeFltfuravit

,

comme

quí

diroitfurhabit.

(D.

J.)

SURVEILLANT, f. m. (

Gram. )

celui qui

fur–

veille.

On prend des hommes fages

pourJurveiller

a

l'éducation des enfms.

SURVENANCE, f. f.

(Gram.

&

Jurifprud.)

avé–

n ement fur leque! on n'avoit aucune raiton de comp–

:ter. La donarion eft revocable par

Jurvenarue

d'en–

fans. .

SURVENANT , f. m. ce1ui

quiJurvient

inattendu.

Il

y a dans les grandes maifons touj'ours quelques

c ouverts pour les

Jurv<nans.

SUR-VENDRE:,

V .

aB:.

(Gram.

&

Com.,)

vendre

une chofe plus haut prix qu'elle ne vant.

SURVENIR,

V.

aB:.

&

neut.

( Gram. )

arriver

inatt·endu. On le croJoit guéri , mais il eft

Jurvemt

un

ac<:ident qui a ate toute l'efpérance qu'on avoit

conc¡ue.

1l

eft

fitrvenu

un vent qui a diffipé l'orage ;

il

m'eft

Jurvenu

des affaires qui m'ont fait manquer

<IU

rendez-vous.

1l

Jurviem

dans le plaitir toujours

quelqu'incident léger gui en altere la douceur.

SURVENTE,

f.

f.

(Colllmerce.)

exct:s du prix d'une

marchandife , ce gue le marchand exige au-dela de

fa

jufte valeur.

(D.

J.)

SUR ÉTIR ,

V .

neur.

(Gram. )

c'eft mettre un ve–

tement fur un autre. Le minifhe preche

fitrVelU

d'un

{urplis.

S

R lE,

f. f.

(Gram.

{,>

Jurifprud.)

eftl'aB:ion de

{ur ivre plus long·tems qu'un autre.

La

Jurvil'.

eft une cundition {oufentendue' dans les

infritutions d'héritier

&

de légataire.

Les donations de

Jurvie

font celles qui ne doivent

av oir ü<:!u au profit du donataire, gu'au cas qu'il fur–

vive au donatellr.

Voye{DONATION .

Les gains de

JUrJ'ie

fom des gains nuptiaux, qui

dépendent de la m"me condition.

Voye{

GAINS N.lJP–

TIAUX.

(A)

S

RVI ANCE,

f.

f.

(Jurifprud.)

eft le droit que

le roi ou quelqu'aurre feigneur accorde a quelgu'un

d e

fuccéder

a

une charge,

&

de l'exercer lorfgu'elle

devi ndra vacante.

Loifeau, en fon

lraité des

0ffice~ ,

L.

l.

c.

xij.

diflin–

gue guatre fortes de

Jurvivance.

La

premiere qu'il appelle

fimple

,

efi quand on ré–

figne l'office pour en Jouir par le réfignataire au cas

qu'il fur 've le réíignant.

La fe conde efi

lafurvivance

rec;ue ,

0~1

le

réíigna–

taire e11 re<;u

&

infiallé des le moment de la r 'íi–

gnation, Ge maniere qu'apres

le

déc' s du

réfi~nant

il

n'a pas befoin de nouvelle récepúon ni inltalla–

tíon.

La troifieme efi

lafurvivance

jouiífante, c'efi-a–

rure celle avec laguelle on accon:le des'el-préfent au

(urvívancier l'exer ice par concurrence avec le r

'íi–

gnant.

La

quatrieme,

qu

on appelle

furvivanc en b/an c ,

eft celle

0\1

le nom du

réJignataire

fi laiífé en blanc,

de maniere qu'on

peu~.

la

reJDplir

du nom de t Ue

Tome X,=-

SUR

perfonne que 1'on juge

a

propos ; ce qUI :.empeche

l'office de vaquer par mort.

De

cette derniere efpece ont été les

Jurvivances

accordées par les édits de

L568, 1574,1577

&

1

586,

gu'on appelle les

Mús desJu'rvivances,

gui attriblloienr

cene

Jurvivance

en' nnanc;ant le tiers-denier deh. va–

leur de l'oflice , meme avec la claufe de regres daas

les réfignations faites au fils ou au gendre de l'ofli–

cier,

&

encore av€c la claufe d'ingn!s ou acd:s , fa–

voir que fi l'oflicier qui avoit financé, délaiíroit un

fils mineur , il fuccéderoit

a

l'office

&

y feroít rec;Ll.

étant en age,

&

cependant ql1e l'oflice feroít exercé

par commiíIion .

T elle eíl: auffi la

Jurvivance

attribuée par l'édit du.

12

Décembre

1604,

appellé vulgairement

L'édit d,

Paujet,

du·moins

a

l'égard des officiers non fujets-"a.

fuppreffion;

&

a

l'égard des autres, quoique ce ne

foit qu'une difpenfe des quarante

jour~

, comme il,

faut réfigner avant fa mort ; cependant comme il

fuflit d'avoir paífé procuration en blanc pour réfi–

gner ce que les ofliciers n'obmettent point, c'eft

en

eífet une

Jurvivance

en blanc qui fe renouvelle toJ,¡S

les ans·

Dans l'ufage, on appelle

offices

tI

furvivance

ceuJe

qui n'ont pas racheté la paulette,

&

guí payent une

fomme pour jouir de ce deoit de

Jurvivance. roye"

ANNUEL, CHARGE, CONCURRENCE, EXERCICE,.

INSTALLATlON ,HÉRÉDITÉ, OFFICE, PAULETTE

~

RECEPTION.

(A)

SURVIVANCIER , f. m.

(Cram.

&

Jurifprud.)

eft celui qui a obtenu

laJurvivance

d'un oflice ou au-\

tre place, pour l'exercer apres le déd:s de celtÚ gui

en eíl: aétuellement pourvu.

Voye{ ci-devant

SUR

VI–

VANCE.

(A )

SURVIVANT , adj.

&

fubft.

(Gram. )

celui qué

furvit

a

un autre. Les dons

&

tefiamens mutuels fe>

font au profit 'du

Jllrvivant.

SURVIVRE,

V.

aét.

&

!leut. c'efi vivre plus gu'ull

autre. Le mari

aJllrvéClt

el fa femme. On eft prefque

{úr de

fitrvivre

a

quelgues·uns de ceux gu'on aime

~

&

c'eft une penfée ailligeante pour les perfonnes qui

ont l'ap1e délicate

&

íenfible.

11

y a des contrées ou

il eft hónteux

a

une femme de

j1tfvivre

a

ton mari;

aucune

011

il foit honteux

~

un mari de

Jurvivre

a

{a femme. Voila une des plus fortes preuves de

notre injulhce, de notre cruauté , de notre defpo–

tifme

&

de notre jaloufie.

00

dit au figuré, il

aJur–

vécu

a

fa fortune , el fon efprit , el ion honneur, el fa

réputation.

Il

ya pour les auteurs de mode une ef–

pece de mort gu'ils fentent,

&

qui leur donne bien

de l'humeur, c'eft celle du genre dans lequel ils ont

é crit. L'homme vain efl: bien faché de

Jurvivre

él

l'autellr. Faifons donc, fi nous pouvons, des ou–

vrages .qui foient de tOuS les tems

&

de

tous

les

pa)fs.

SURUNGA,

( G¿ogr. modo

)

une des guinze pro–

vinces de la grande contrée du fud-efi de l'empire da

Japon ; elle a deux journées

&

demie de longuenr

~

s'étendant de l'elt

a

l'oueft,

&

efi divifée en {ept di–

frrit1s; cette province fe diftingue par la variété

de

fes villes, villages, coUines,

&

plaines fertiles.

(D.

J.)

SURUN~A ,

(Géog. modo

)

ville du Japon , qpitale

de la province de fon nom, dans l'ile de Niphon ;

elle efr tolite ouverte,

&

pleioe de boutiques four–

rues d'étoífes

a

fleurs de toute efpece.

00

bat de la

monnoie dans cene ville cornme el Jédo

&

a

Méa–

co ;

&

1'01il

Y

t¡lÍt en

parric~lier

des cobangs , gui (ont

des pieces d or plates

&

"en oval:, d.e

la

valeu~

d'en-

iron

ci~q

ducals. Le ;hatea';l g,UI IUI fert de ,defeafe

eft un batlment gnarre , fort¡Ji par des folfes

&

de

hautes murailles de pierres de tai11e.

Long.

1.56·3,).

latit.

34.

.2 •

(D.

J.)

SUR U

PIÉ,

(Rubanlluie.)

paífer

Jur

un

pil

1.

T Tt

t

,/