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U B

SU B

573

jamais entr ' ? ., T el mi(¡'rable petit archit éle qui

n eíl: pas en ' tar de tailler un chapiteau ofe critiquer

le portail de S, Pierre de Rom.

ous Yoa rions bien

que e s comparaiJons flatteufls plus mlritées d · not

e

p art nous honoraffint autan! qu elles doi

M i

humiLitr

nos ennemis.

Norre hecle a produit plufieurs livr s dangereu "

&

un grand nombre d'inutile , comm le crient le

déclamateurs : mais ce qu'il ne difent point

>

eíl:

qu

i1

fort journellement de preffes , des

OH

rag

s

précieux la raifo n , dont ils étendent 1empire ,

a

la fain e philofophie qu'ils r ' pandent,

a

la nature

a

laquelle ils nous rappell nt,

&

el

l'humanité dont ils

r éclament les droits.

Si

1

gouvernement profitoit des vues pr

I

fent 'e

par quelques gens de lettres , le regne pr '{ent fe roit

mi par la p,oHérité beaucoup au-deífus de regnes

précédens , p rce q le les mreurs feroient plus [¡'ve–

res , les ames plus honnetes , le fyíl: ' me de la bien–

fai(ance mieux fuivi,

&

les peuples conf¡' quemment

plus heureux.

Parmi les autems qtÚ ont con(acré leurs trava\lX

a

l'utiüt ' pub lique, on doit citer avec reconnoiíf: n·

ce

M.

de

M.......

n rédafreur inteíligent , fembla–

ble

a

celui qui a publi

I

un

des projets de l'abb ' de

. Pierre, qui fmtroit difri nguer les maximes raines ,

lier les v érités , placer les r 'fl e ions ,.écarter les pa–

r adoxes , fupprimer des difgreffio n uicl s , des dé–

clamations choquantes ,

&

des ironies trop amere!>,

formeroit un

eJ~ccl1ent

olume d ous ceux qui [ont

(ortis de la plume de l'

ami d hommes,

Les

dout.:s

qui

lu' ont été adreífé fUI: la

tltéorie de I'impót ,

n'ont

point été conc;us par une

tl~te

bien fo rte, n v oit ai.

C

ment

l'

elprit qui les

diél: 's ; ce qui ne prévient

pas en leur faveu r : car cet e[prit n'eíl point celui de

la candeur

&

du patr'otifme. e n'eíl: pa d ailleurs

avec qu lques figures de rhétorique qu'on peut

triompher

,el

s 'carts d'un génie bouiUant,

&

vain–

cre le ' Ians d 'un creur que le fpeél:acle de la mi(ere

a

d i

chiré,

M .

de M....... doit favoir gré

a

l'anonyme qui a

confolidé fes ma 'imes en 'efforc;ant de

1

d truire.

T el eft l'etfet des objeél:ion to ible ; eH s font

pré(umer qu'un ü

vre

efr hors d touce atteinte, parce

u il a

I

té m

I

attaqu ' , que le vulgaire [¡ p r[uade

que le bouclier gui r

I

fifre

fl:

bon , tandi que c'eíl:

feulement le trait

la.nc

' qui manque de vigueur. Mais

ce dont

M.

de 1....... n p

ut

remer ier Con adv

1'–

fa ire, c'e!t

el

cette polir ífe cruelle qui ne tend, en

lui accordant des talens , qu" le

e1éfi

n 'r comme un

homme dangereux,

N'

-il clonc plu poffible d

critiqu r

ns r

n

r odi u ·

C'

fl:

une mc:thocle bi n

noire • .en

\liit '

e que ceH

ti

on em loi contre

prefque

rous

l s auteurs.

On

calomn'e

1

urs princi–

pe , n

I

ur attribuant des conféqu nce aum d

~taurn ' qu.e fune íle ; . on parvient

a

int 'refli r

1

religion ou le minil1er , d:ms de

di

cuffion qui leur

fout ' tra er s. Le délire d'lm bon citoyen n en fe ra

jamai

d

I

hans , urtoutlorfqu

'jI

ne s exerceraque

{ur de mari res qlli ne (ont qu' la portée d

p,~tic

nombre,

1

IDlIltiatde

~

ul pou ant devenir

f~

¡–

tieue; ou Cana iqu .

Au r

t

e

11 '

orreroit p u e rele r fes er-

reur r nferm"es d s un

Ín- r:L

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un

autre l' 1 orre rit oc! effilir a x

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