SUB
rabus étoit tres-grand dans la forme pafi'ée,s'enfuit
o
i1
que la pré(ente n'en ait aucun ? Et
íi
elle en a, n' ll:–
on pas autori1é
a
s'en plaindre (
d)?
N'ell:-il pas de
l'injufiice la plus criante de lalifer (ubfú1:er ces re–
cherches interminables , contre le(911d les le
cjt~yen
ne peut jamais aífllrer (a tranquillite ,
&
d'exiger des
arrérages de vingt années, lor(qu 'on
reílr~int
el deux
les répétitions que les parties qui ont trop payé (ont
en droit de demander?
" Ce mot de
liberte
,
que chacun interprete ou
~,
confir me , admet ou reJette , fait aujourd'hui la
)j
ba(e la plus générale des
p~ojets
'. des éerits
&
de~
~,
eonver(ations :
0.'.1
en a meme faH une Corte de cn
" de guerre un fignal de combat ; il nous ell: venu
tI
d'
A ngleter~e
,
&
peut-etre .
n'ell:-~e
pas-la .un des
" moindres torts que nous alent falt nos vOlfins ...
Cet étonnant langage , qu'lIn e[elave avili [OllS un
de[pote de l'Orient auroit de la peine
a
prononeer,
fe trotlve
a
la
p age 186 des doules.
N'eíl-on pas in–
digné de tant d'humiliation ? Un roi , le pere de [es
peuples , peut-il etre plus'
nobl,(m~ e nt
loué , .que lor[–
que la liberté
f ait
la baje des ecrus
,
des pro¡tts
&
des
converfatiorzs?
C'eO: l' '
lo.gele,plus pur
&
.le plus at–
tendriíl"ant qu'on
puiíf~
falre d un (ouveram ., que de
s'entretenir devant
ltu
dlll plus grand des blcns. On
ne le prononee pas (ons un tyran ,ce mot (aeré ; il
ne vient I?oint de l'
A
ngleterre
,
la natme l'a gravé
dan tou les creurs ; il eíl le
cri
du plus male des
fentimens. On ne comprenel point eomment on a pu
fe permettre , a ce
(~Ijet
?
un.e
[or~i,e c~ntre
des
liv~es
a n~lois ,
qu'on .feron tres-bIen d tudier avant d en
h
lard r dans 1a propr .langue.
.
Par une {uite de grandes vues de l'anony me ,
11
ne s n he pas
a
l'im ' ret pour 'd airer
l~.s
hOI?mes
fur l' fpe ce de cult,ure
~ ~e comm~rce
qu lIs ?OlVent
oifi r; il e qu on deCIde a ns, fi ce iont des
iviers
ql~i
convienn nt la Prov n e
&
des manu–
faéture de oil:
a
la ill de Lyon.
En
voil:t aírez ,
&
peut- ' tre trop , pour indiquer
la J11«nier du contradia eur de
M.
de
M... 11
efi tems
d'abandonner une critique qlli ne re(pire , ni la cha–
l ur el la bi nfai(a nce , ni le eourage de la
juHic~
,
pour 'aHaeher
a
effacer ce
ql~e
l'E ncyclop
'die
offre
de perní ieux (ous
1
s dellX ameles
forme,
(
finance )
jinarc; r.
ObJclva1ionsfur les articles
ferme,
~nance, ' &
fi nan–
ci r
de
ce
D iélionnaire.
"
Fume du
rOl ,
hnance.
11
ne
" 'agit dans cét artide que des droits du roi qtle
" 1
on efi dan
1
u(age d affermer ;
&
[ur ce (ujet on
" a
(i
uvent d mand ' laquelle des deux méthodes ell:
" pr ' 'rabi ,d'affermer
1
s revenus publics ou de
1-
s
" mettr en ré i ?
mi" princip
d M.
de MonleJqlliell.
»
~a
r '
gi~
fi l'adminill:ration d'un bon pere de famllle , qUl
le e lui-m me a e économie
&
avec ordre ,
f
re\'enu .
bj,r aúons d M .
P"
.,
*.
! out fe réduid (avoi r,
fi
dan la
Ti
i.:
il n coute mOlns au peuple que dans
la
firm e
i
'
G
le pellple payal!t alltant d'un:
~a~on
que
de
1
autre le prince
re~olt
amant des
r gl{feurs
ue de
fcrmitrs.
ar il arri e dans
1
un ou dan l' u-
tre a (quoique par u,n in
on~'.' ~
nt difli'
ren~)
que
le p ' uple (oir{urchar ' pouriUl
1,
tourmenr
an_s
\ ' 1
(ou rain r oive plu dans une hypoth fe
ti..!
d
n l'autr .
li
le
régiffi
ur
it p rdre par
la
oégli–
'1
e e que
r
n pr 't
n~
qu
le[crmi r
agn ,par
.;\ ion la
firme
•
la
r("'le
n
{i
ront-e
pas
ga-
1
m
nt
p~opr
pro
uir
1
a\ t e de
r
tat ,
SUB
57 ,
que
Pon
voudra
&
que 1'on fama bien les aouverner?
Peut-etre l1éanmoins pourroit-on
penfer~
ec qu
1-
que fondement, que dans te ca d'une bonn admi...
nifiration,
il
{eroit plus
fa
ile encore d'arreter la \'i-
?~ité
du fi,rmier ,
qye de .hater la lente:tr de ceux qui
regiffint
~
c ell:-
a-
dlre
fJ.tl1
prennent [om des int 'r
A
ts
ci'autrui.
Quant
a
l
l
ordre
&
a
Péconomie ; ne peut - on pas
avec rai(on imaginer qn il lont bien moins ob(ervés
dan es
régies
que dans les
firmes ;
pui(qu'ils [ont
confiés ; (avoir , l'ordre
a
des gens qui n Ont aucnn
intér't de le garder dans la perception , l'éconQmie
a
eeux
qui
I!'ont aucune rai(on per(onnelle
d"
par–
gner les fraIs du reconvrement ? 'efr une vérité
dont l'expérienee a fourni plus d'une fois la démon[·
tration.
R éponfes.
Si de la [olution de cette premiere quef–
tion dépendoit celle de la thHe générale
~
le prillci.
pe de
M.
de
Montefquieu
auroit bientor force de loi.
Le régime le plus (age ne peut imprimer la perfeaiorl
él
aucun établiíl"ement , il ne peut que diminuer
el
un
certain point, le nombre
&
la grandeur des abuso
Laiíl"ons done
a
la
régie
&
él
la
firme
ceux dont elles
iont [u[ceptibles ,
&
nous [eron convainclls que le
peuple pay e plus dans la feconde que dans
la
pre–
miere. La négligence ne
pouifztil
ni ne
furcharge ;
elle
eH lente , elle oub-lie; mais elle ne
lourmente
paso Si
elle fait perdre , c'efr au fouverain, qui dan
s
une bon–
ne adminifiration doit compter [lLr ces pertes légere
en elles-memes, utiles
a
plllfieurs citoyen ,par-la.
faciles
a
réparer ; pui(qu'elles lai{f, nt des moyen
dont le gouvernement pent [e reíl"aiíir dan de tems
orageux. C tte méthode ne pellt donc avec Con abus ,
nllire
a
l'état.
Il
n'en efi pa ainfi de
l'exaélion ;
le pe–
tit
nombre qlli
l'ex~rce
ea le {eul qlli en profite : un
peuple ell: écra(é ,
& 1
prinee ne 'enrichit point. Le
royallme [era épui(é, fans que le tréfor· royal [oit
rempli: les gains extraordinaires attaqueront les ref–
fources daos leur princi e ,
&
les enfans n'allront,–
dan les plus preífans be(oin de lem pere, que des
vreux frérile el lui offrir. Ceux qui conn01tront les
hommes
&
les gouvernemens , avoueront que dans
une monarchie, l'ardellr de l'int ' ret particulier eíl:
bien plus impoffible
a
réprimer, qu'il n'efr difficile
d'exciter le zele
&
de s'aílurer de l'exa8:itllde
de cwx
qui prennent foin des iméréts d'autrui.
Accordons ee–
pendant , que l'un n'efi pas plus airé que l'autre ,
&
il n'en (era pas moins évident qae la pareífe de la
ri–
gie
efr préf¡'rabie a la cupidité de la
firme.
T out homme aime l'ordre
&
l'ob(erve , tant qpe
(on int ' r"t n s'y oppo(e point. C'efi parce que le
rigiffiur
n'en a allcun
a
la perception , qu'eUe (era
jull:e : mai le
firmier ,
dont les richeífes angmente nt
en rai[on de l'étendue des droits , interprétera, élu–
d ra
&
forcera (ans ceíl"e la loi; (eul il multipliera les
frais , paree qu'ils déterminent le reeouvrement qui
efr le mobile de [a fortu ne ,
&
qtli eH, comme nous
1
avon [uppo(é , indifli' rent au
régiffiur.
econd príncipe de
M.
de Montefq llieu..
«
Par la
,¿–
"
gie,
le prince efr le maltre de preífel' ou de retar–
" d r la ley ' e d s tributs , ou (nivant [es be(oins , ou
»
(ui ant celL"X de (on
peupl~.
Obflrvations.
ll l'ell: également quand [es revenus
(ont alferm ' , lorfque par l'am 'lioration de certai–
nes parrie de la rec n e
&
par la diminution de la dé–
p o[e
il
(e met en ' tar de (e reHkher du pri - d
bail convenu ou d aceorder des indemnit ' s: les
[a–
crió es
qu
il faít alors en av ur de l'agriculmr , d
commerce
de l'indufirie
fl
r troltvent dan un pro–
duie plus conjuUrabú des droíes d'une autr
efp
ce.
ais
ce louables op ' rations ne font ni partí ulieres
a
r¡trie
ni ' trangeres a
la
¡'rme ;
~Jl.esd~pende~
daos
1un dans 1
aucr
.
.me a
iíl.r
uon u