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s -o ·u

&

j

éjí.ié

pal emprunté, tont

3 ;

3 de

.4;

refte "un ,

que j'écris [Ol:S la ligne. J'avance

&

je dis,

5

ne fe

peut ater de

3 ;

j'emprunte, non far le zéro, mús

fur le 4 qui vient apres le zéro, tOlljOurS en allélnt

vers la gauche. Cet

1

vaut cent miUe , par con1é–

qu ent fi on le fuppofe

~

la place du zéro , il vaudra

'10

dixaines de mille. J'emprunte fur ces

10

dixaines

de mille, une unité qui vaudra

10

mille,

&

parcon–

féquent le zéro fe trom,era valoir 9 dixaines de mille :

or ces dix mille ajoutés a troís mille que j'ai,

produifent

r

3

miile; de cet

13

mille,

j'ate

5

mille ,

reíl:e

8

mille, que j'écris fous la ligne. Je dis enCuite

6 de 9 , reíl:e 3 ' que j'écris fous la ligne. J'arrive au

4 fur lequel j'ai emprunté une unité,

&

qui ne vallt

"par conféquent que trois; je ne dirai done point

8

de

4-,

mais

8

de

3 :

on achevei"a

la joujlracfion ,

en con–

tll1uant d'opérer, comme nous avons fait

j ufques-Ia~

Si l'on propofoit d'Citer un nombre héterogene ,.

¿'un autre nombre héterogene plus grahd; on [uivroit

la meme méthode ; oHervan! [eulement que les uni–

t és que l'on emprunte , ne valent ras

10

unirés;

rnais amant qu'il en fal¡\-t de la plus petite efpece,

pour continuer une unité de la plus grande. Exemple.

liy.

[ols

d.

45

16

6

27

192

17I69

.te ne peut 6ter

9

deniet's de

6

deniers. J'empntnte

Í

fol,

(ur

les 16 fols qui précedent les 6 deniers. Ce

fol vaut

12

deniers. Ces

12

deniers joints aux 6 de–

hiers que j'ai déja , font

18

deniers, d'oll j'Clte

9

.deniets,

&

il me reíte 9 deniers, j'ecris done 9 fous

la ligne. Pareillement

19

fols ne peuvent fe Couítrairé

<les 1) fols reítans. J'emprunte donc fur les

4)

livres

qui prée::edent, une livre qui vant

20

fols. Ces

20'

fols joints aux 15 fols que j'ai, font 35 fols, d'oll

¡'ate

, t

9 fols,

&

il me refre 16 {ols que j'écris fous la ligne.

Enfin j'ote 27 livres, de 44 livres qni me refrent,

&

j'écris la clifférence

17

Cous la ligne-

" ,

Si le nombre

a

fouítraire eít plus grand que celni

d'Oll iJ faude Couítraire; il eft évident que l'opéra–

lion eít impoffibLe. Dans ce cas, il faut oter le plus

petit nombre du plus grand ,

&

éCl'ire le reCre avec

un íigne négatif. Exemple, {oient

8

livres

a

payer

avec

3

livres; j'en pay e

3

des

8

que je dois

¡'

avec

les

3

que .j'ai,

&

il en reíte

5"

de dues; j'ée::ris clone

au· deífous de la ligne.l-

5"'

\

La prenve de la

JoujlraéLion

fe fait en ajolltant le

hombre fouftrait avec le reíte;

011

l'excf:s du plus

grand nombre fur le plus petit avee le plus petit:

'ils font une {omme égale au plus grand , l'opéra–

tion a été

bi~n

faite. Exemple.

liy,

(;1.

J.

9 800 4

0

3419

15 ~

11

3~

4743865263 nomb.fouíl:.

21

17

2~

nomh.follít\

~I96

reíte

~07reíte

9

8 0 0

4

0

3459-

~

3i "

SOUSTRACTION

en Algebre,

ponr faire une

fotif-

IraéLioll

algébrique, qlland il s'agit de

monomes,

on

écrit ces quantités de il¡ite ' , en changeant fimplement

le figne de la grandeur

a

fouítraire;

&

l'on fait en–

{uite la réduél:ion, íi ces quantités font femblables :

ainíi pour ater

+

e

de

b,

on écrit

b-

e;

pllifquel~

eít le fig ne de

laJouflraéLioll:

&

poúr oter-

b

de

a,

on écrita

+b ,

en changeantle figne- en

+;

enCorte

que la grandeur

a

efi augmentée par cette

Joujlrae~

Lior.;

en etfet oter des dettes, c'eít augmenter les

fa–

cultés de quelqu\m : fouítraire des

moins,

efe done

auffi donner des

plus.

S'ii eíl: queCrion de

polinomes,

on d¡CpoCera les ter–

lnes de la grandeur a íoufhaire, {ous eeux de la gran–

deur dont on fouíhait; c'efr-a-dire, les termes

l

de

hUle, fous les termes femblables de l'autre, en ,han-

·s

O

·U

geañt ,

~mp"Íemé'nt

tOllS

les

fig~es

de Ía gráhdeur

a

ion1tran'e, en des fignes contralres, c'eít-a-dire que

1

'on mettra -

Ol.t

i~

Y

aura

+,

&

le figne

+

otl'

l'on

verra le íigne -. All1íi , pOLlr retrancher le polinome

- 2

tlcx +

3

acx~

+

4

a Jm -

5

alb

(

A )

du polinome

7 cx' - 4

aJb

+

5

alm -aex + bd ,

(B)

On di[po[era

comme on le voit ici.

7

ex'

- -4

a'b

+

5

alln~aex +bd (B)~

:-

~

ex'

+

5

a;b

+

4

aJIn

+

2

aex

(

A). ,

4

ex'

+

I,Jb

+

a) m

+

aex

+

bd. .

Les ternles du polillome

¿j ,

ious les terines

clu po;;;

linome

B

;

les termes femblables les uns Cous les au":'

tres , en changeant tous les fignes du polinome

A

;)

e?

d~s

fignes contraires . Cette préparation faite, on

redUlra les, ten:nes

a

leur plus fimple expreffion;

&

cette reduél:lOn

I

donnera

4

ex'

+

álb

+

é m

+

aci:

+

bd,

qui eH la différence eherchée.

, Quand

Ü

n'y a point de termes femblables,

on

écrit fimplement la qüantité

a

fouítraire , dont on

change les [¡gnes,

a

la fuite du polinome , dont on

fc¡it la

JouftraéLion

:

ainfi pour

ater

xx

-.:.

2.

ex

+

ee

d"e

2.

a

4

-

3

b',

écrivez

2

a

4

-

3

b'

-

xx

+

2

ex

-

ce;

en

changeant fimplement les fi gnes de la grandeur

xx..t.;.

2 CX +

ce,

qui n'a aucuns termes femblabld

a

ceu"

de

la

quantité

2

a

4

-

3

b' .

(

Ji )

SOUSTRACTlON,

c..

f. (

Gram.

&

Jurifprud. )

en:

l'aétion d'oter

&

enlever fraudulenfement une choCe

du lieu

Olt

elle devroit etre.

- C'eít principalement ponr Íes papiers que l;ón a

détournés que l'an fe fert de ée terme ; cela s'appelle

une

fouflraélion

d~

pieees.

Soujlraélion

d'une minüte ¿'un notaire , é'eít

l'en¡

levement qui eít fait de cette minute.

Soujlra.éLioll de .pieces

dans une próduétion ; c'eíl:

,Iorfque l'on retire frauduleu[ement d'une prodaél:ion

quelque cotte ou quelque piece d'une cotte, que ['on

a interet de fupprimer.

royeZ

DIVERTlSSEMENT,

ENLEVEMENT, RECELÉ, SUPPRESSION.

(A)

SOUSTRAIT"

f.

m.

ter/m de nlliere,

ce íont des

fagots que l'on met dans le fond des batteaux , pour

empeeher que -la marchandife ne foit mouillée.

SOUS-TRAITANT,

tenue de Finanee,

celtíi qui

traite d'une ferme adjugée

a

un autre, ou qui en tient

une partie du traitant en général ; il fe dit plt'is par...l

ticulierement

dan~

les fermes du roi.

(D ,

J.)

\ SOUS-TRAITE, fous-ferme qui fait partie d'uné

plus grande.

Voyez

SOl:JS-FERME.

Id. ibid.

SOUS-TRAITER , prenclre une fous-ferme, la

tenir de eelui qui a la ferme générale.

Voye{

FERME

&

SOUS-FERME~

Id. ibid.

SOUS-TRÉSORlER

d'Arigleterrc,

(

Hijl~

modo )

óffieier dont il eít fait mentíon daris le

jtatut

3.9.

d'E~

liCabeth,

ehap.

vij.

&

qile plufieurs autres fratuts con':'

fondent avec le tréforier de l'échiquier.

Voye{

ÉCHI~

QUIER .

Sa fonél:ion étoi't d'ollvrir'le tréfor dti roi

a

la fin

de

chaque terme, de faire un état de l;argent qui{e trou–

voit dans chaqlle eaiífe ,

&

de le voil' portel'

a

la tré.

forerie du roi qui eít

a

la tour de Londres, ponr Con.;.

lager d'autant le grand-tréforier dans fes

fonél:ions~

Quand la ehatge de grand-tréforier étoit vacante,

lefous-trijórierle

rempla<.;oit dans toutes les

fonél:io~s

coneernant la recette des deniers royaux.

Voyez

TRE;

SORIER,

"

SOUS-TRIPLE, adj.

( Matlzémat.)

dellx q1.1antités

font en raifon

Jous-triple,

qlland l'une eít e,ontenue

dans l'autre troisfois:

VoyezRAISON.

Aíníi

2eftJous–

triple

de 6, on en raieon

folls-triple

de 6 , de meme

que

6

eít triple de

2,

on en rai{on triple de

2.

CE)

SOUS-TRIPLÉE, adj .

(Matlzémat.)

une raiCori

fous-triplée

eít le rapport des racines cubiques.

Voye{

RAISO~.

~OlJSTYLAIRE,

f¡f.

en Gnomonique,

eftunelign~