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418

S O U

la maifon du

r<:>i

d' Analeterre , dont la

fon~ion

Éíi:

de pré[enter

&

de teniT l'étrier au roi lorfqn'Jl monte

a

cheval.

,

SOUS-ÉPINEUX , adj.

(Anat.')

nom d un muí -

de fitué dans la foífe

Jous

-

épineuje

de

romopl~te.

11 r emplit tout l'e[pace de cette foífe,.

&

~e terml~ne

a

la facette moyenne de la groífe tuberofit.e de la tete

de l'humé rus.

.

SOUS-FAITE, (

Charpenter.)

pie~e

de

bOlS.au–

deífous

du /aÍte,

liée par des el;tretol[es ,

~es

her–

n es

&

des croix de [aint Andre. La

Jous-/ aa e

[ert

él

rendre les aífemblages plus [olides.

(D.

J.) .

SOUS-FERME ,

( Finance de

.Fr~nce.) pa ~tl.e

du

hail gi néral des fermes.

~es

pnnClpes de .reg1,e ne

{auroient etre etre trop umformes I?our la

.[ur,e~e

pu–

blique

&

pour la .

fa~ilité

du travall des íupen eurs.

S'il convient ordtnalrement de permettre les

JOllS–

firmes

des parties qui venlent du détail, il [emble

que la bonne poliee exige que

e.es

fous-fi rmes

s'ad–

'jugent

a

l'enehere au p:ofit du rOl.,

&

que

tou~

ce

qui r egarde une I?,arue, aPl?aruenne a une íenle

compagnie compofee de travallleurs.

La fo rme de donner les fermes au plus offrant

&

dernier enchériífeur , en éloignant tous monopoles ,

tralics , penfions, gratin cations,

accommode~ens

&

autres abus dont le retranchement efi ordonne par

les divers réglemens faits depuis 166 1. jufqu'a c.e

jour , a produit en partie les augmentatlOl1s

pro d~gieufes

qui

fe font

trouvé~s f~lr

l; s. fermes ; n;als

cette méthode a auffi des lnconvemens confidera–

bIes, en ce que les

fous-~ermiers

ont porté. lenrs

j'ous-firmes

au-dela de let,r Jufre valeur

~

ce qm don–

ne lieu a deux e:rands defordres ; l'un que les .fons–

fermiers deman"'dent toulours des diminutions qll'ils

obtiennent;

&

l'autre, qu'ils v exent infiniment les

peuples , pour s'indemnifer de l'exces de leurs

JOU5-

firmes. ConJidérationJur les jinances.

(D.

J.)

SOUS-FERMER, v. aét.

( Com.)

prendre ou don–

ner a ferme une partie de ce qui compofe une ferme

génócale.

... . ..

SOUS-FERMIER ,

r.

m.

(Finan,.

)

CelUl

qUl tlent

une ferme ou une partie d'une ferme {ous

\~n

autre.

On appelloit autrefois fimplement

jóús-firmier5 ,

ceux qui prenoient des fous-fermes fons les fe rmiers

généraux de fa majefré ; maintenant ils fe donnent

le

titre

d'intére[J?J dans les firmes du roi.

SOUS-FKÉTER, v. aB:. (

Marine.

)

c'efi louer

a

un autre le vaiífeau qu'on a loué , ou fréter

a

un au–

tre le vaiífeau qu'on a affrété. Il efr défendu de

flUJ;–

fréter

un vaifI'eau

a

plus haut prix que celui qui efr

porté par le premier contrat; mais l'affréteur peut

prendre a·fon profit le fret de quelqnes mªr<:han–

difes, pour achever la charge du vai[feau qu 'il a en–

tierement affrété.

SOUS-GARDE, f. f.

mme d'Arquebllfter,

c'efr un

morceau de fer Long d'environ huit pouces

, &

large

d'un demi-pol1ce , qui forme par le milieu un demi.

cercle,

&

qui a une oreille

a

chaque coté qui fer–

vent

a

l'aíflljettir au bois de fufil a la viífant. Cette

piece fe pofe deífous le bois de fuíil ,

&

fert pour ga–

rentir la détente ,

&

empecher qu'elle ne s'accroche

&

qu'elle ne faífe partir le fufil dans le tems qulon ne

s'y attend paso

SOUS-GORGE ,f. f.

terme de B ourrelier,

c'eftune

partie de -la bride du cheval, qui confifre en une

bande de cuir qui paífe fons la gorge ,

&

qui efr ter–

minée par deux boucle's, au moyen defquelles on

l'attache

a

deux petites courroies qui tiennent

a

la

retiere aupres du frontean. L'ufage de la

Jous-uarge

efl. d'aífujettir la bride ,

&

d'empecher que le cheval

en fe couant la tete ne dérange la tetiere

&

ne faífe

tomber toute la.bride.

Voye{ les jig.

{;>

les

Pl.

dll Bour–

rdier.

SOUS-GOUVERNANTE, f.

f.

(Gram.

)

celle

s

O "U

quf{ert en llabfence de la gouvernante.

Poye{

l'~rti­

ele

GOUVERN A N TE.

SOUS-GOUVERNEUR ,.f.m.

(Gra,m.

)celuiqui

repréfente le gouverneur ; falt fes fonéh ons

&

le [on.

lage dans fo n emploi.

SOU

-IN!R<?DUI~E , F~MME ,

(!liJl.

ecc:éf.)

une

femmeJous-mtroduut

etOlt celle qu un

ecclefiat~

tique avoit chez lui pour le foin de fon ménage , ou

pour quelque autre raiíon. M. Fleury d!t, dans fon

H i(l. eceLé;: ·l.

JI.

p.

14.0.

qu'on

no mmoltfimmes i'l–

troduites

ou

Jow-introduÍles

,

celles que les eccléfiaf–

tiques tenoient dans lenrs maifons par un ufa ge qlte

l'Eglife condamnoit,

&

qui fut reproché

a

Paul de

Samo(ate , paree qu'encore que ce file- fous prétexre

de charité

& ,

d'amitié fpirituelle, les conféguences

en étoient trop clangereufes ,

&

qu'il en réfultoit

tout au moins du fcandale.

D es le tems de faint Cyprien, ali1'oo ríe faifüit

fin core aucun v ren folemnel de virginité ni de céli–

bat,

&

OLI 1'011

n'impofoit aux eccléfiafiiques aucune

néceffi.té

de s'abfrenir du mariage ,

00

lit que des

lilles demeuroient librement av ec des hommes d'é–

glife , conchoient avec eux·dans un meme lit,

&

foü–

tenoient néanmoins qü'elles ne donnoient par-la au–

cune atteinte

a

leur chafieré, ofliant pour preuve

d'étre vi'íitées par des expertes. Saínt Cyprien le ré·

connolt lui m&me ,

&

cenfure que1ques-unes de ces

filies. Voici fes propres paroles ;

Quid nobis de iis

virginibus videawr

,

qua cum

ilt

ftatu fuo e!fe ,

{;>

con–

tinentiamJimilttertenere decrevetint> dettal2 JUlll poflea

in eodem.üao pariter manfi.ffe cum maJw fis

"

ex lJuíbltS

unum diacoltum effi dicis

"

plane eaJdem, qUtli

fe

cum

vivis dormiJ!e con/eJ!12 Jint

,

adfeverare fe integras e.fJ.t ,

&c .

Epi(l. IV.p.

7 .

editoErem. Fell.

Le meme pere fe plaint ailleurs qlle qtlelques.con–

feífeurs étoient tombés dans la meme faute;

&

les

expreilions dont il fe [en [ont bien fortes:

non deelfo,

qUl

Dei

umpla

,

&

poji con.fijJionem Janaijicala

illujlrala prius membra turpi

{;>

in/ ami cOl1cubitll.[uo ma–

w ünt, cltbiÜafua cum/ cemillls prom!jcua jungentes,&c.

Une telle compagne des ec.:cléíiafriques fut appe1-

Iée

fimme f ous-introduite

,

(J'UV!i=;tT9~

?-,ul'n

,

parce que

les eccléíiaíl:iques les intrelduifoient chez f'ux comme

des aides

&

des [reurs [pirituelles,

conJortio Jororite

appeLLatiol2is;

&

cet ufage devint fi commun, que

divers cantiles,

&

entr'autres celui ele Nicée , fu–

re/nt

obligé~

de

~éfendr~

cet

,uf~ge. M\~T~ {71(J'~d;r6J,

t¿;:.:

7TP~~,UTtpW,

p.nn

~<t.;to:g.),

P.llT!

o~ o~ ~lI'I

,TWV

i y

/1.·M'fw,

~5E~VCl.J (J'~V~I(J'd~<TO~ ?-,uva~;tao\

eX€lV

~

$;nl'

ti

p.~

'(pa

I-HJTt~ol,

I!

aJ'tAcpn,' ,

n

.'}ttCLV ,

I1

d P.6YcL 7TpO(J'W'lT<l. 7TcLUat.V U$O{lcLY

J'l<t7T~CPW rEI'"

Canon

11/.

Cependant les défenfes des conciles eurent

fi

peu

d'effet, que les empereurs chrétiens , comme Hono–

rius , Thé<Ydofe

&

Jufiinien fe virent contraints

d'employer toute l'autorité des lois pour remédier

a

cet abusoVoyez

cod. TheodoJ.

l.

XVI.

tit.

2 .

lego

44-

cod. inflo l.

l.

tito

3.

d~

epifcop.

&

eler. Lego

15).

n01'elL.

VI.

.

cap. v.

Jacques Godefroy,

tomo

1"1.

p .

86'.

f.o

J¡¡,ivantes.

Pour ne point entr r dans de plus grands

détai:s fur cette matiere, nO\ls renv6yons les lec–

teurs curieux \(lux notes d'Henri de Valois fUI' Eu–

febe

,h~(l.

eceléJ. l. FIl.

C.

xxx.

a

Henri Dodwell,

differtat. Cy prianic.

3.

el

Bingham ,

antiq. ecclif.

liv.

Vi.

C.

ij.

&

finalement

el

M. Boehmer, dans

fonjus

ecelif. proteflant. l. IIl. tú .

2.

(D.

J.) -

SOUS-LIEUTENANT,

eíl:

nn troiíieme officier

dans les compagnies d'infanterie

&

de cavalerie,

dont les fonétions font a-peu-pr \s les memes que

cellesdes lieutenans. On les établit ordinairement

dans la guerre

&

on les caífe

a

la paix.

Voye{

~

ClERo

Dans toutes les compagnies de la mai[on du roí,

excepté les gardes du corps, il Y a des

Jous-lieute–

nans.

Il.y en a auili dans toute, les compagnies

d~