sou
admirablement
&.
doucement le ventre. Ceíl dans
quelques pays un remede de bonne felllme pour pur–
ger le'S enfans ; on leur en donne depuis le poids d'un
grain jufqu'a deux en fubftance dans de la bouillie ,
ou celui de cinq ou fix grains broyés avec du lait,
qu'on paífe enfuite a-travers d'un linge. La dofe pour
les enfam un peu plus fons, efr de fept
a
huit grains.
Sept
a
huit crarins de
fouris
font un puiífant purgatif,
meme pour les adultes ,
&
qui
eíl
fp écialement re–
commandé pour ouvrir le ventre dans la pailion ilia–
que. Ces uÚlges n'étant point fondés fur des obfer–
vations jOllrnalieres, peuvent etre regardées comme
fufpeéts; mais on peut emplo)'er la fiente de
fouris
avec moins de circonfpeétion dans les fllppofitoires
&
les lavemens irritans,
Olt
elle paífe pour faire tres–
bien.
Il
eft encore vraiífemblable qu'elle eft réelle–
ment déterfive , réfolutive
&
deilicative dans l'ufage
extérieur.
(b)
SOURlS
D'
AMÉRIQUE , petit animal quadrupede.
Il
a environ u'ois pouces de longueur depuis le bout
du mufeau jufqu'a la queme, qui eft longue de trois
pouces huit lignes. Le mu(eau eft un peu pointu; les
oreilles font grandes
&
larges ; le poil eft d'un bai–
rouge clair.
R egn. anim;p.
'7
2 •
SOURlS, f. f. (
mme
de
Cnif{eufe.
)
les codfeufes
ont
nomméfouris,
une fauífe codfe
qu~elles
mettent
fous les deux autres lorfqu'on codfe el trois rangs; il
n'y
a que deuxde ces coeffes qui foient complettes
&)
ayent des barbes; la troifieme n'eft qu'une fauífe
codre fans fond, ni barbe; c'eft celle que les linge–
res
&
codfeufes appellent
fouris
;
elle a
feuleme~
quelques plis fur le front comme les autres,
& .
fes
deux bouts viennent fe percke fur les tempes fous la
feconde codfure.
(D.
J. )
SOURIS,
gris de fouris, (MaréchaLLerie.)
poi! de
cheval. C'eft une nuance de poil gris, laquelle eíl
de la couleur du poil d'une
fouris.
.
Lafouris
eft auffi un cartilage qui forme le devant
des nafeaux du cheval,
&
qui l'aide
a
s'ébrouer.
roye{
EBROUER.
SOURIS,
ou
SOliR~RE,
f. m.
(Phyfiolog.
)
c'efr un
ris léger; il fe fait lorfque dans les mouvemens de
l'ame doux
&
tranquilles, les coins de la bouche
s'éJoignent un peu fans qu'elle s'ouvre , les joues fe
gonflent ,
&
forment dans quelques perfonnes, par
une efpece de duplicature un léger enfoncement en–
tre la bouche
&
les cotés du vifage, qáe l'on appelle
Jafo1!ette,
qui "roduit un agrément dans les jolies
perfonnes. Le
fouris
eft une marque de fatisfaétion in–
térieure , de bienveillance , d'applaudiífement.
Il
eft
vrai que c'eft auffi une fac;:on d'exprimer le mépris,
l'infulte
&
la moquerie ; mais dans un
fluris
malin on
(erre davantage les levres l'une contre l'autre par un
mouvement dala levre inférieure.
LeJouris
d'appro–
batíon
&
d'intelligence eft un des plus grands char–
mes de l'objet aimé, fur-tout quand ce charme vient
d'un contentement qui a fa fource dans le cceur. En–
fin, il
Y
a des,
Jouris
d'aífurance, d'admiration, de
doute.
Lefouris
d'Abraham, quand Dieului promit
un fils, n'étoit 'pas un
fouris
de donte , mais de fa–
IÍsfaétion, d'admiration
&
de reconnoiífance.(
D.
J.)
SOURSOMMEAU;
(terme de Bahutier.)
c'eft le
ballot qu'on met daos l'entre-bas fur les deux ballots
qui compofent la [omme. La [omme ordinaire eft
compofée de deux ballots ou de deux paniers, mais
fort fOllvent on ajoute le
fourfommeau,
qui eft un troi–
fieme petít panierou ballot que l'on roet fur les deux
autres dans l'autre bas.
(D.
J. )
SOUS , (
Géog. mod.)
nom commun
a
quelques
viRes. IO.C'efrundes nomsde la célebreSufes, ca–
pitale de la Suíiane.
Yoye{
SUSES.
2°.
Sous
furnommée
Alacfa,
eft une ville de Mau–
ritanie, dans la panie la plus occidentale de l'Afri–
,que, fur les bords de l'Océan atlantique, au pié du
sou
mont Atlas,
fous
le d.
30.
de
longitude,
&
fous
~e
32.
de latitude
feptentrionale, feIon les tables arabl"
ques de Naffir-Eddin
&
d' Olugbeg.
3°.
Sous
ou
Souis
des Arabes , eft la m&me vil1e
d'Egypte que nOlls appellons ordinairement
Sue{ ,
Yoye{
SUEZ.
(D.
J.)
SOUSA,
Province de
,
OU SOUSE, (
Géog. mod.)
province d'Afrique, dans la Barbarie, au royaume
de Tunis. Elle a pris fon nom de fa capitale.
_SOUSA, ' (
Géog. modo
)
ville d'
Afriqll~,
alt royau'"
me de Tunis, capitale de la province de fon nom ,
fur)1n rocher , pres de la mero C'eft la réíidence dll
gouverneur de la provinee , a
25
milles de Tunis ,
a
l'oppoíite de l'ile de Pantalatée ,
&
plus pres de la–
Sicile qu'aucllne autre ville d'Afrique. Elle a un bon
port , ollles corfaires de Tltnis fe mettent
a
l'ancre.
Son terroir rapporte de l'orge, des ligues
&
des oli–
ves,
&
il eft fertile en paturages. Ce fut dans le
voi~
finage de cette place, qui n'eft a-préfent ql.l'lIne
bourgade,que le prince Philibert de Savoie fut alltre–
fois défait,
&
qu'un g,rand nombre de chevaliers de
Malte périrent.
Long.
28.
4.7.lat.
35.
.54.
(D.
J.)
SOUS-AGE, f. m. (
Gram.
&
Jurifp.
)
eft l'age de
minorité qlli eft au-deífous de la majorité , qlli eíl:
appellé dans quelques coutumes
l'dge par excellence ,
comme étant l'age parfait l'equis par la loi.
Yoye{
AGE
&
AGÉ,
~AJEUR,
MAJORITÉ , MINEUR, MI–
NORITÉ, EMANCIPÁTlON,
B ~NÉFICE
D'
AGE.
(A)
SOUS-AIDE; f. m.
(Gram.
&
Jurifp.)
eftllne aide
ou preftation feigneuriale que les fous-tenans ou fu–
jets médiats ,
&
les arriere-vaífaux doivent au fei–
gneur duquel ils tÍ.ennent de nu
a
nu, c'eft-a·dire im–
médiatement , p<;lUr payer par lui le droit de loyau"
&
chevels-aides au chef-feigneur du fief chevel dUt
que! les arriere-fiefs relevent mécliatement.
Yoy~t
l'ancienne coutUmede Normandie, ch. xxxv.
CA)
SOUS-AILES , f. f. pI. (
A"hit.)
bas cotés
01.1
collatéraux d'une églife.
.
SOUS-ALLÉE,
Yoye{
ALLÉE.
SOUS·ARBRISSEAU,
ou
ARBUSTE,
Yoye{
AR~
BRISSEAU.
SOUS-ARGOUSIN,
f.
m.
(Marine.)
terme de ga-:
lere, c'eft l'aide de l'argouíin.
SOUS-AVOUÉ, f. m.
(Hifl.
eceLéJ.)
fecond avoué
d'une églife ou d'un monaftere.
Yoye{AvQuÉ.
SOUS-BACHA,
ou
SOUS-BACHI,
f.
m. (
!lij!.
mod.)
le fecond apres le bacha; officier fubordonné
el
celui-ci.
SOUS-BAIL , f. m.
(Gram.)
celIion de fon bail
a
un autre , ou fecond bail paffé d'un premier tenant
a
un fecond.
Yoye{
L'
artide
BAIL.
SOUSB~NDE,
c'eft
dans ¡'Artillerie,
une bande
de fer qui entre fur un affut
a
mor'tier.
Yoye{
MOR~.
TlER.
Cq)
SOUS-.B.A.RBE,
(Marine.) roye{
PORTE-B.OS-.
SOIR.
Sous - BARBES, (
Marine.)
ce font les plus cour–
tes étances qui foutiennent le bout de l'étrave quand
elle eft fur le chantier.
SOUS-BARBE,
(Manege.)
on appelle aíníi la partie
du cheval qui porte la gourmette.
Yoye{
G o U R–
ME TT
E.
SOUBARBE
,en (,erme d'Eperonnier,
eft une partie
de Ja bride de figure plate , droite d'un coté
&
taillée
en coude de l'autre. Elle regne tout le long du coude,
&
fe termine par un petit bonton nommé
rou!eau.
Yoye{
ROULEAU
,.&
Les Planches
&
figures de ¿'Epe–
ronnier.
SOUS-BARQuE,terme
de Riviere,
quatrieme tour de
planches fervant
a
la con-ftruaion d'un bateau fon-:
cet ou quatrieme bordo
SOUS-BASSEMENT,
voyt{
SOUBASSEMENT.
SOUS-~ASSEMENT
,
f.
m.
(Menuiflrie.)
eft la
par~