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s ou

ces exifie )

&

s'a;-ancera ra ¡demento

.

SOCPLE)

p,lar: eh l.)

un chev

foLple

eft celw

qui

a

les

mOl

emens;aru

,~iis.

SOUPLES E)

f. f.

(Gra

..)

qualit' qtú

fait

appel-

ter

fouple. Yoyt{

SO PLE.

OUPROSE,

(Géog. modo

)

bourg que nos au-

teurs quaüfient de

vi1l~

d.e France ,

~o, Ga(c~gne

au

dioc (e d'Acqs

a

'¿eml-heue de la nVler d Adour ,

&

dans un endroit marécageux.

(D.

J. )

SO QUE LLLE,

f. .

lerme

de Tailt

ur-

e(pec~

de

étement d toile que les cochers. 'les pal freOlers

mettent pour fe con(en'er leurs habits en p ru¡¡nt

leurs chevaux,

SOUR,

(Géog. mod.)

iUe nún ' e de la T urqtúe

aíiatique , dans la yrie, fur le bord ?e la

me~ ;

les

tables arabjqu

s

la placent dans le trOlúeme clImat,

fous le 68 degré

3

o minutes de

longitude"

& (ous le

3

2

degré 40 minutes de

latillld¡;

feptentnooale.

CeHe place n'eft autre cbo(e que les ruines de la

fameu(e T yr ; le (ultan des

amelucs d'Egypte

l'ayant prife en

1291

(m

les Francs ,la démolit

de [ond en comble. La mer bat jufques dans fes rui·

nes. on

p~rt

eíl: rempli d'écueils , de fable,

&

~e

roches.

ne trouve dans toute la campagne VOI–

fin e que quelques cabanes de pecheurs maures.

(D.

J. )

SOURBA SIS, f. f.

( Soierie.)

ce font les fojes de

Pede les plus fines, & de la meilleure qualjté, de

toutes celles que l'on tire du Levant.

U

y

en a de

blanches

&

de jaunes, maís tomes ordinaírement

greges & en mataífes. L'empliage eíl: en maífe, &

chaque baile contient cent vingt maífes. Le plus grand

commerce s'en fait

a

Smirne, 011 elles font appoltées

de Per(e par caravannes. On en tire auffi d'Alep, &

de quelques autrcs échelles du Levant.

11

en vienten–

core une aífez grande quantité par le retour des vaif–

feaux, que les nations d'Europe envoyent dans le

golfe I?eríique.

D iélion. de

comm.

(D.

J.)

SOURCE, f. f.

(Phyfique.)

dl: une eau '}ui fort de

la terre en plus ou moins grande quantite, & qui

forme les puits, les fontaines, les rivieres.

f/oye{

FONTA1NE , FLEUVE,

&e.

SOURCES,

(Arclzit. HydrauL.)

ce font plllíieurs ri–

goles de plomb , de rocaille ou

d.e

marbre , qui {ont

bordées de mOllíle ou de gazon , & q\li par leurs íin–

nlloíités

&

dérours "forment! dans unbofquet planté

fans

fy~métr1e,

fur un terrein en pente, une efpece

• de labynnthe cl"'eau, ayant quelques jets aux endroíts

OLI

elles fe croifent.

IL

y a de ces fones

defources'

al!

jardin de Trianoo.

lJaviLcr. (D.

J.)

SOUEtClCLE ,

voye{

R01TELET HUPÉ.

SOURCILlERE, allj.

en Analomie,

parties rela–

tivés aux fonrcils .

Voye{

SO,UReILS.

Arcades

flurciLltm s

Ol't

corona1;

tu5éroíités'four–

ciüeres

du coronal ,

voye{

CORONAL.

TroufourciLier,

'Yoy~

"l\ROU.

1&

~ll(de

f?lblfciLiel\:v-iem

de la racine du f1ez qui

fe termme obliqlllement dans la peau vers le milieu

QU (ourciL

Quelques-~ms

r.eg

,ardent ce mufcle feulernent com–

me une poniQD. des frontaux.

SOUR CROUTE,

voye{

SAUER-KRAUT.

•SQURD , adj.

7dl~i

qui ne jouit pas de la f",culté

d

en~~ndre

les bn.nts 1-.l,es fons.

Y oye{ L'alticLe

SUR–

DlTE..

S~)uR

D,

(Cr!tique

facrée.)

celui qui eíl: privé

d~

~o.\lle

;

l~Evqngl~e rapport~

les gu 'rifons

mi~aculeu­

tes.qtle

J.

C.

qp~ra

fUf

d;fo.! o,urds,

.Nfare

vij.37.

mais

flurd

efr

~u.ffi, ¡;¡r~s.dans.l E~r.lture

metaphol'iquement

p~nr l~n.(ollrd fpmt~el, lja~,,,

xxix.

/8.

&

pour ce–

IU.l

qm n efr pas prefent.

Non maledices furdo.

Levit.

XIX.

/4. Vous ne <;:alomnierez point celui qui eíl: ab-

fent.

(D.J.)

.

~'

SOURD, adj.

en term, tl',,4;ithméti'lue ,

íigni6e un

sou

nombre

qui

ne pe 'tre

e:~'-p;imé

O

bien un nom.

brequi n'a poiat d ro

fUI

omroun a,

l'uni ',

V o)"

{

O.lBRE.

C eft ce qu

0 0

ap elle autrement

nO'7lbr. irr;¡tio.:..

ou

in ommmfur

lt..

Foy

-

IR

TlOXEL

&

1.

'CO~l­

j

lE<-

URABLE.

Q lland

il

s agit d'extraire la racine propo!;'e

d

un

~o~bre

ou d'une

qtl~nti-'

quelco.nqu

ti

cen quau–

ut n efr pas une pUlífance parf.Ute de la racme

qu

Ion demande

c'eft-a~dire,

fi r on demande une

ra–

cine quarr 'e,

&

que la qtlantité propof,' ne (oit pas

un

vr~,quarr~;

fi c eft un,e racine cub

que

1

quantlte ne fo!t pas un vra! cube

,.&c.

alors

iI

efi im–

poffible d'affigner en nombres entiers ou en frailion

la racine

exa~e

de ce nombr propo.c' .

Yoy Z

RAer:

NE,

Q

ARR E ,

&e.

Ql1and cela arrive, les math ' mati iens ont coutu.

. me de marquer la racine demandée d

ces

nombres

ou

quantit~,

en les faifant préc 'der du íigne radical

V:

ainfi

,,1'2

íignifie la racine quarr ' e de

2 :

&

V-I6

ou.v:( })

16íigni~e

la racine cubiql1ede

16.

Ces racmes 10nt appellees proprement des racines

flurdes

,

a caufe qu'il eíl: impoffible de les exprimer

en nombres

ex~él:ement,

,car l'<?n ne fauroit affigner

de nombre entler ou fraéhonnalre , lequel multiplié

par lui-meme produife

2;

ou bien un nombre le–

quel multiplié cubiquement puiífe jamais produire

16.

, U.y

~ au~

un autre m<?yen fort en ufage aujour.

d hm d expnmer les racmes , fans fe fervir des 11-

gnes radicaux : on a recours aux expo[ans. Ainíi

comme

x ' , x

3 ,

x l,

&e.

íignifient le quarré le cube'

& la cinquieme plliílilOce de

x;

de meme 'auffi

x..!.. '

x

+,

x

T

íignifient la racine quarrée , cube ,

élc.

de

~:

La rai(on en eíl: aífez évidente ; car puifque

v-;

eíl: un "?,oyen proportionel géométrique entre

1

&

x

,

pareIllement

~

efi un moyen proportionel arirh–

métique entre 0&

1 ;

c'eft pourquoi comme

2

eíl:

l'expofant du quarré de'x,

.l.

fera

l'exp~[ant

de fa ra–

cine quarrée,

&e. Y oye{

E;'POSANT.

~bfervez

auffi que pour la commodité & ponr

abreger, on donne fouvent aux nombres ratíonels

la forme des membres

Jourds.

Aíníi

V;-

~/2

J

'

'T'

4 ,

V

27,

&c.

íigni6ent

2,

+,

3,

&c.

M.ais quoiqlle ces racines

fOllrdes,ql1and

elles le font

véntablement,foient inexprimables en nombres elles

font néanmoins fu fceptibles des opérations a,.ith:néti–

qu~s,

telles que

l'add~ti~n,

la foufrraél:ion,la multipli–

catlOn ,

&c.

Un algebnfre ne doít pas ignorer avec

9uelle facilité on peut les foumettre a ces opéra–

tlOns.

Les

quantitésfourdes

font fimples ou comlJofées.

L~s

fimples font exprimées par un feul terme, com-

meV~

Les compofées font formées par l'addition OH la

fouíl:raél:ion des fimples irrationels: comme

Vs

+

_

__

J _______

V

s.:

V

5 -

v-;:

OH

V7

+

V ;:- ;

cette derníere

fign!fie la rac!ne

~~lbique

de ce nombre, qui eíl

le

refult~t

de 1addltlOn de

7

el.

la racine quarrée de

2,

~edl\lre

les quantités rationelles

a

la forme de

racm~s /olt~des

ql1elconques propofées. Elevez la

quanute, ratlOnelle

,~u d~gré

marqué par l'expofant

de la pmífance de llrratlOnelle ou

fourde

& enfuite

mettez

~u-deyant

le íigne

ra~ical

de la qu;ntité

f ourde

propofee. Amíi, pour redmre

a

=

lo a la forme de

VI5

=

b,

qnarrez

a

=

10 ;

& le faifant précéder du

íi~ne

radical , ou aurcr de cette maniere

Vaa ;:=

V:100,

qui eft la forme de la quantitéfourde deman–

dee

~