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S O U
SOUS-SECRÉTAIRE ,
f. m.
e
Gram.
)
qui
tra~
vai
llefous le fecrétaire.
Y oye{
SECRÉTÁIRE.
SOUSSIGl ER, v .
aa.(Gram. Jur:fp: 6o Com .)
c'efi
mettre fa fignature , c'efi-a-di re écrire ' ron nom ,
&
quelquefois y ajouter un paraphe,au pié
~e
quelque
acre ou écrit,
pOllY
l'agréer , le falre valoH,
&
con–
fentir
él
{on exécution.
Yoye{
SIGNATURE.
Les per{onnes qui ne {avent pas écrire fe conten–
tent de mettre au lieu de íignature quelque marque
<}ui leur efr propre,fi
c'e~
(ous
feing-priv~; mai~
dans
tout aél:e public ou paífe par-devant notaues,
Ii
faut
faire mention que l'un des contraél:ans, on meme
tous deux, ont déelaré ne favoir figner. Les con[ul–
tations des avocats
&
celles des habiles úégocians
<}ui donnent lem confeil ; les réponfes des doél:eurs
de Sorbonne fur les cas de confcience
~
commencent
ordinairement par ces mots,
le conJeil
JOl~(Jigné,
6oe.
&
les promeífes, qu ittances , certificats par ceux-ci
a{fez ferúblables :
je
fol~(Jigné ,
ou
nousj Óu./fignés,
re–
connoiífons , certifions,
t;.c.
Diaionn. de Commerce.
SOUS-SURPARTICULlERE , SOUS-SURPAR–
J"IENTE, (RAlS0N )
yoye{
RAISON.
SOUSTANGENTE, f. f.e
Géom.
)
laJouflangente
d'une combe efi une portion de ron axe interceptée
entre I'extrémité d'une ordol'lI1ée
&
l'inter[eCl:ion de
la tangente avec l'axe ; eette ligne détermine le point
Olt la tangente coupe l'axe prolongé.
Voye{
COURBE
&
TANG ENTE.
Ainíi dans la eombe
A M " &c. (Planche d'anal.
fig.
10.)
la ligne
T P
,
eomprife' entre la demi-ordon–
née
P M,
&
la tangente
T M,.
en efi
la foujlangen'te.
Si on mene la perpendiculaire.
M
Q
a la tangente
lvl, T
,
on aura
P R
él
P M ,
comme
P M
a
P T ,
&
P M
él
P T,
comme
M R
a
TM.
11
efi airé de voit· que la
Joujlangentc
efi
él
l'ordon–
née
y
, comme la différentielle
d
x
de l'abfciífe efi
a
la ditférence
dy
de l'ordonnée, done
laJouftangente
_ y dx
.
- -¡Y'
.c'efi une loi que, dans toute éqttation qU-Í exprime
lá
valeur ¿'une
Jouflange1ile
,
íi cette valeur eíl: poíi–
tive, le point d'inter{eétion de l'ax.e
&
de
la
tangen–
te , tombe du coté de l'orélonnée
Olt
la cQurbe
a
fon
fommet, ainfi que cela arrive dans la parabole.
An contraire , íi la valeur de
laJouftangente
efi né–
gative, le point d'interfeél:ion de l'axe
&
de la tan–
gente, tombe du coté de l'ol'Glonnée , oppo[é
él
ce1ui
oll la courbe afon [ommet ; ainíi que 'cela arrive dans–
l'hyperbole rapportée
11
fes afymptotes.
: En
généra~
?
dans toutes les courbes dont
l'équa~
110n d r.y =
x
m,
m
marqt'i~nt
un ,nombre quelcon–
que entler ou rompu poÍltlf ou necratif, la
Jous-tan–
gente
e1t.é~ale
a
l'a~{eiífe ml~1tiplié~
par l'expo{ant
m
<le
I~
p\.llflance de lordonnee.
Y oyet
TANGENTE.
Amf1 dans la parabole ordinaire dont l'équation
efi
x
=
y y
, la
Ious-tangente
efi écrale
.a
x
ml1ltipliée
par l'expoÚlllt
2.
dey
y;
or
x
efr l'abfciífe dont la
f ous-tangente
eíl
égale au doub le de l'abfciífe '
&
d'ailleurs
c?m~e
cette :va!eur
vi~nt
avec
le. fign~
+,
ou efi poGttve , elle dOl! etre pn[e du coté de l'or–
donné,e
011
la. ?~rabole
a
{o~
[ommet, au-dela du–
<}ue1l axe dOlt etre proloncre.
" De
~1eme
dans un; des paraboles cubiques dont
1
equatlOn eíl:
y
=
x
3' ,
la valeur de la
Jous-tangente
efi égaie aux
1-
de l'abfciífe.
SOUSTENDANTE , (. f.
en Géométrie
eíl: une
ligne droite oppofée
~
un angle
~
&
que
l'o~
fuppofe
tirée entre les deux extrémités de l'arc qui mefure
cet angle.
V ()ye{
ANGLE
&
ARC.
Ce mot efi formé du latin
Jub,
fons,
&
t~ndo,
je
tends.
La
JOllJlendante
de l'angle répond
él
la eorde de
}'arc.
Poye{
CORDE.
.
Dans tout triangle reél:angle, le quarré de
laJouJ–
tendante
de l'angle droit, eft
égal aux
quarrés 4es
sou
!oll(l~ndan!es d~s
deux
atItres ang!es , ¡:ar
la
47
e
pta.
pofinon d ,Euclide. Cette merveüleuíe propriété d
triangle
a
été découverte par Pythagore.
Y0.ret
Hy~
POTHÉNUSE.
Chambers. (E)
.
SOUST~RREI~S
dalZs la fortif!-cation
,
font des
efpaces qu on prauqlle quelquefOls dans l'intérieut'
de l'épaiíTeur du rempart, ponr mettre daos un [leae
les
~rincip.ales
mUllitions,
&
une partie de la
gar~.
fon a l'abn du ravage des bombes. On coníl:nLÍt or..
dinairement de ces
fou tcrteins
dans l'épaiíreur des
báfiions pleins, fnr-tout lorfqu'il
y
a des cavaliers
fm ces bafiions ; on en confiruit auffi vis-a-vis oula
long des comtines. 11s font vOlltés ,
a
l'épreuv~
dela
bombeo
I1
y a de
cesJ oltterreins
dans les tours bafiion.
nées de Landau
&
du Neuf-Brifach.
Yoye{
TOURS
BASTIONNEES .
(Q )
,
.
SOUS-TIRER , v.
aét..fous-tirer
du vm, c'eft
le
tran[vafer d'un tonneau dans un autre.
SOUST RACTION, f. f.
en Arithmétiéjlle, laJou¡"
traélion
eilla feconde regle , ou pour mieux dire la
feco nde opérat ion de Parithmétique: elle conúfre
a
ater un nomb re d'un autre nombre plus grand,
&
a
trouver exaét.ement l'exces de celui-ci ftlr eelui-lil.,
En un mot,
laflmJlraétiOlí
efi une opération par
l~quelle
on trouve un nombre qui, aj?uté
au
plus pe.
tIt de deux nombres homogenes , falt aVec lui une
[-amme égale au plus grand de 'ces nombres.
Yo.r't
ARITHMÉTlQUE.
Voici ce qu'il faut obferver daús cette opération.
Pour
fouíl:r~ire
un plus
pe~it
nOJ?bre d'ün plus
granel.
l°.
Ecr!v,ez le plus
pet~t,n0mbre ~ou.s
le plus
grand, les umtes {ous les umtes , les dlxames fous
les di.,,<i'Ínes,
6o e.
en généralles quantités homogenes
les unes fous les autres , a1nfi que nous l'avons pref–
erit ponr
L'addition.
2°. T irez une ligne fous
les
<1eux nombres.
3
0 .
Soufrrayez féparément les unités
des 'unités , les dixaines des dixaines , les een–
taines des centaines ;
&
con!menc;a nt
a
droite ,
&
procédant vers la ga lche ,
écri
~i
chague reíl:e
fous le earaB:ere
[Uf
Jequel vous avez opéré
&
qui
vous l'a donné. 4°.
Si
le chifre
qu e
V01l5
ave~
H ouf·
traire efi plus grand9ue celui dont ildoit &tre foufitait
~mpruntez
une unire {ur le chifre qui [uit immédiate:
ment en
allan~
vers la
gal1c~e ~
eette tínité empruntée
vaudra 10 ; a)outez eeHe dlxa1l1e au plus petit carac–
tere ,
&
fouíl:rayez le plus grand de la romme.
~'iI
fe
rencontroit
~111
{éro
immédiatement de,;,ant celui qui
v:ous contratnt
d)eml~runter,
parce gu'11 efi
trop
pe–
tIt; l'emprunt fe fe ron
fur
le chifre qui fuit immédia·
tement ce
{éro
,
en allant vers la gauche. Mais fans
emprunter fur les nombres ftúva11s ce qlli caufe
quelquefois de J'embarras ; il vaut
mie~lx
ajouter une
unité .
al~ nom~re q~i,
fuit immédiatement,
&
qu~
vaut
~ouJ OtlrS
¿IX urutes , par rapport au nombre qUl
le precede;
&
dans la colonne'fuivante foufiraire une
unité de plus dans la quantité que l'on'fouftrait; afin
~e détruir~
par ce.tte derniere
o~ération
l'augmenta–
tlOn que Ion a falte par lá premIere.
I1
n'y a point de nombre qll'on ne puiífe oter d\m
plus 'grand , en obfervant
ces
regles. Exemple.
foit. .• 9goo403459.
d'oll il fautfouftraire 474386p63'
le refre [era
50565
~8196-:-
\
~ar
,
comm~ns:ant
par le premier caraél:ere qui
fe
pr~fente
a
drOlte,
&
?tant
3
de
9,
refie 6, que j'é–
en s a,,:-deifous de la hgne. Paífant au fecond carac–
tere , Je !r.ouve 6 que je ne peux ote de 5; c'eí!
p~)Urquo1
J'emprunte fur le 4 qui fuit le plus immé–
dlatement
5,
.en allant vers
l~
gauche ,
&
qui mar–
~ue
des cental?es., une unité,
OH
dix dixaines. J'a–
Joute .ces 1
°
dlx~lOes
,
~ux.
5
dixaines que ,j'avois ,
~ ~l
me.pro,dlllt
1
5
dlX~l,nes,
d'Oll foufirayant
6
d1xall1cs, 11
~ ~n
refie 9, J'ecris done 9 fous la ligne
&
fous
les
dlxames.
J'
en [uis aux centaines ,
j
e
dis
1.