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420

S O U

SOUS-SECRÉTAIRE ,

f. m.

e

Gram.

)

qui

tra~

vai

llefous le fecrétaire.

Y oye{

SECRÉTÁIRE.

SOUSSIGl ER, v .

aa.(Gram. Jur:fp: 6o Com .)

c'efi

mettre fa fignature , c'efi-a-di re écrire ' ron nom ,

&

quelquefois y ajouter un paraphe,au pié

~e

quelque

acre ou écrit,

pOllY

l'agréer , le falre valoH,

&

con–

fentir

él

{on exécution.

Yoye{

SIGNATURE.

Les per{onnes qui ne {avent pas écrire fe conten–

tent de mettre au lieu de íignature quelque marque

<}ui leur efr propre,fi

c'e~

(ous

feing-priv~; mai~

dans

tout aél:e public ou paífe par-devant notaues,

Ii

faut

faire mention que l'un des contraél:ans, on meme

tous deux, ont déelaré ne favoir figner. Les con[ul–

tations des avocats

&

celles des habiles úégocians

<}ui donnent lem confeil ; les réponfes des doél:eurs

de Sorbonne fur les cas de confcience

~

commencent

ordinairement par ces mots,

le conJeil

JOl~(Jigné,

6oe.

&

les promeífes, qu ittances , certificats par ceux-ci

a{fez ferúblables :

je

fol~(Jigné ,

ou

nousj Óu./fignés,

re–

connoiífons , certifions,

t;.c.

Diaionn. de Commerce.

SOUS-SURPARTICULlERE , SOUS-SURPAR–

J"IENTE, (RAlS0N )

yoye{

RAISON.

SOUSTANGENTE, f. f.e

Géom.

)

laJouflangente

d'une combe efi une portion de ron axe interceptée

entre I'extrémité d'une ordol'lI1ée

&

l'inter[eCl:ion de

la tangente avec l'axe ; eette ligne détermine le point

Olt la tangente coupe l'axe prolongé.

Voye{

COURBE

&

TANG ENTE.

Ainíi dans la eombe

A M " &c. (Planche d'anal.

fig.

10.)

la ligne

T P

,

eomprife' entre la demi-ordon–

née

P M,

&

la tangente

T M,.

en efi

la foujlangen'te.

Si on mene la perpendiculaire.

M

Q

a la tangente

lvl, T

,

on aura

P R

él

P M ,

comme

P M

a

P T ,

&

P M

él

P T,

comme

M R

a

TM.

11

efi airé de voit· que la

Joujlangentc

efi

él

l'ordon–

née

y

, comme la différentielle

d

x

de l'abfciífe efi

a

la ditférence

dy

de l'ordonnée, done

laJouftangente

_ y dx

.

- -¡Y'

.c'efi une loi que, dans toute éqttation qU-Í exprime

valeur ¿'une

Jouflange1ile

,

íi cette valeur eíl: poíi–

tive, le point d'inter{eétion de l'ax.e

&

de

la

tangen–

te , tombe du coté de l'orélonnée

Olt

la cQurbe

a

fon

fommet, ainfi que cela arrive dans la parabole.

An contraire , íi la valeur de

laJouftangente

efi né–

gative, le point d'interfeél:ion de l'axe

&

de la tan–

gente, tombe du coté de l'ol'Glonnée , oppo[é

él

ce1ui

oll la courbe afon [ommet ; ainíi que 'cela arrive dans–

l'hyperbole rapportée

11

fes afymptotes.

: En

généra~

?

dans toutes les courbes dont

l'équa~

110n d r.y =

x

m,

m

marqt'i~nt

un ,nombre quelcon–

que entler ou rompu poÍltlf ou necratif, la

Jous-tan–

gente

e1t.é~ale

a

l'a~{eiífe ml~1tiplié~

par l'expo{ant

m

<le

I~

p\.llflance de lordonnee.

Y oyet

TANGENTE.

Amf1 dans la parabole ordinaire dont l'équation

efi

x

=

y y

, la

Ious-tangente

efi écrale

.a

x

ml1ltipliée

par l'expoÚlllt

2.

dey

y;

or

x

efr l'abfciífe dont la

f ous-tangente

eíl

égale au doub le de l'abfciífe '

&

d'ailleurs

c?m~e

cette :va!eur

vi~nt

avec

le. fign~

+,

ou efi poGttve , elle dOl! etre pn[e du coté de l'or–

donné,e

011

la. ?~rabole

a

{o~

[ommet, au-dela du–

<}ue1l axe dOlt etre proloncre.

" De

~1eme

dans un; des paraboles cubiques dont

1

equatlOn eíl:

y

=

x

3' ,

la valeur de la

Jous-tangente

efi égaie aux

1-

de l'abfciífe.

SOUSTENDANTE , (. f.

en Géométrie

eíl: une

ligne droite oppofée

~

un angle

~

&

que

l'o~

fuppofe

tirée entre les deux extrémités de l'arc qui mefure

cet angle.

V ()ye{

ANGLE

&

ARC.

Ce mot efi formé du latin

Jub,

fons,

&

t~ndo,

je

tends.

La

JOllJlendante

de l'angle répond

él

la eorde de

}'arc.

Poye{

CORDE.

.

Dans tout triangle reél:angle, le quarré de

laJouJ–

tendante

de l'angle droit, eft

égal aux

quarrés 4es

sou

!oll(l~ndan!es d~s

deux

atItres ang!es , ¡:ar

la

47

e

pta.

pofinon d ,Euclide. Cette merveüleuíe propriété d

triangle

a

été découverte par Pythagore.

Y0.ret

Hy~

POTHÉNUSE.

Chambers. (E)

.

SOUST~RREI~S

dalZs la fortif!-cation

,

font des

efpaces qu on prauqlle quelquefOls dans l'intérieut'

de l'épaiíTeur du rempart, ponr mettre daos un [leae

les

~rincip.ales

mUllitions,

&

une partie de la

gar~.

fon a l'abn du ravage des bombes. On coníl:nLÍt or..

dinairement de ces

fou tcrteins

dans l'épaiíreur des

báfiions pleins, fnr-tout lorfqu'il

y

a des cavaliers

fm ces bafiions ; on en confiruit auffi vis-a-vis oula

long des comtines. 11s font vOlltés ,

a

l'épreuv~

dela

bombeo

I1

y a de

cesJ oltterreins

dans les tours bafiion.

nées de Landau

&

du Neuf-Brifach.

Yoye{

TOURS

BASTIONNEES .

(Q )

,

.

SOUS-TIRER , v.

aét..fous-tirer

du vm, c'eft

le

tran[vafer d'un tonneau dans un autre.

SOUST RACTION, f. f.

en Arithmétiéjlle, laJou¡"

traélion

eilla feconde regle , ou pour mieux dire la

feco nde opérat ion de Parithmétique: elle conúfre

a

ater un nomb re d'un autre nombre plus grand,

&

a

trouver exaét.ement l'exces de celui-ci ftlr eelui-lil.,

En un mot,

laflmJlraétiOlí

efi une opération par

l~quelle

on trouve un nombre qui, aj?uté

au

plus pe.

tIt de deux nombres homogenes , falt aVec lui une

[-amme égale au plus grand de 'ces nombres.

Yo.r't

ARITHMÉTlQUE.

Voici ce qu'il faut obferver daús cette opération.

Pour

fouíl:r~ire

un plus

pe~it

nOJ?bre d'ün plus

granel.

l°.

Ecr!v,ez le plus

pet~t,n0mbre ~ou.s

le plus

grand, les umtes {ous les umtes , les dlxames fous

les di.,,<i'Ínes,

6o e.

en généralles quantités homogenes

les unes fous les autres , a1nfi que nous l'avons pref–

erit ponr

L'addition.

2°. T irez une ligne fous

les

<1eux nombres.

3

0 .

Soufrrayez féparément les unités

des 'unités , les dixaines des dixaines , les een–

taines des centaines ;

&

con!menc;a nt

a

droite ,

&

procédant vers la ga lche ,

écri

~i

chague reíl:e

fous le earaB:ere

[Uf

Jequel vous avez opéré

&

qui

vous l'a donné. 4°.

Si

le chifre

qu e

V01l5

ave~

H ouf·

traire efi plus grand9ue celui dont ildoit &tre foufitait

~mpruntez

une unire {ur le chifre qui [uit immédiate:

ment en

allan~

vers la

gal1c~e ~

eette tínité empruntée

vaudra 10 ; a)outez eeHe dlxa1l1e au plus petit carac–

tere ,

&

fouíl:rayez le plus grand de la romme.

~'iI

fe

rencontroit

~111

{éro

immédiatement de,;,ant celui qui

v:ous contratnt

d)eml~runter,

parce gu'11 efi

trop

pe–

tIt; l'emprunt fe fe ron

fur

le chifre qui fuit immédia·

tement ce

{éro

,

en allant vers la gauche. Mais fans

emprunter fur les nombres ftúva11s ce qlli caufe

quelquefois de J'embarras ; il vaut

mie~lx

ajouter une

unité .

al~ nom~re q~i,

fuit immédiatement,

&

qu~

vaut

~ouJ OtlrS

¿IX urutes , par rapport au nombre qUl

le precede;

&

dans la colonne'fuivante foufiraire une

unité de plus dans la quantité que l'on'fouftrait; afin

~e détruir~

par ce.tte derniere

o~ération

l'augmenta–

tlOn que Ion a falte par lá premIere.

I1

n'y a point de nombre qll'on ne puiífe oter d\m

plus 'grand , en obfervant

ces

regles. Exemple.

foit. .• 9goo403459.

d'oll il fautfouftraire 474386p63'

le refre [era

50565

~8196-:-

\

~ar

,

comm~ns:ant

par le premier caraél:ere qui

fe

pr~fente

a

drOlte,

&

?tant

3

de

9,

refie 6, que j'é–

en s a,,:-deifous de la hgne. Paífant au fecond carac–

tere , Je !r.ouve 6 que je ne peux ote de 5; c'eí!

p~)Urquo1

J'emprunte fur le 4 qui fuit le plus immé–

dlatement

5,

.en allant vers

l~

gauche ,

&

qui mar–

~ue

des cental?es., une unité,

OH

dix dixaines. J'a–

Joute .ces 1

°

dlx~lOes

,

~ux.

5

dixaines que ,j'avois ,

~ ~l

me.pro

,dlllt

1

5

dlX~l,nes,

d'Oll foufirayant

6

d1xall1cs, 11

~ ~n

refie 9, J'ecris done 9 fous la ligne

&

fous

les

dlxames.

J'

en [uis aux centaines ,

j

e

dis

1.