SOR
~-Parken
"I6H,
ln-4°.
avet des remarques ,"{utlet–
quelles l'académie
~eLL~ ~rr1fca
6t des ob[el'vations
que le traduél:eur a ¡nferees a la Fage
74.
de
[es mef ..
colanz:e, imprimées
él
Paris en
1678,
in-8°.
U
y a auffi
une édition de
l'
Aminte fort jolie , faite
a
Amílerdam
en 1678. On en a des tradllél:Í:ons en plufieurs lan- .
gues,
&
meme en latino En
1734
&
1735
il yen a
eu deux en
fran~ois
; la premiere de M. Pecquet,
&
la feconde de M. l'Efcalopier.
n
a pan¡ auffi une tra–
duél:ion angloife de' l'Aminte
el
Lonares en 1628,
in-4°.
Jean de Xauregui en a publié une verfion ef.
pagnole
él
Séville en 1618 ,
in-4°.
On en a donne une
tradllél:ion hollandoife.a Amílerdam en
1715,
in-8°.
Le Taífe acheva en
1574,
a
l'age de
3
o ans,
f~
Jérufalem déLivrie.
La premiere édition complette de
ce beau poeme épique parllt a Fer.rare, l'an
1.581 ,
,hez Vittorio Baldini,
in-4°.
Il s'eíl fait quantlté de
traduétions de la Jérufalem üélivrée dans toutes les
langues. Scipion Gentilis en a traduit les deux pre–
miers livres en vers latins, fous ce titre.
Solimeidos
lib,i duo priores, de
TQrquati Taffi
italicis expr:({z ,
Venife
1585 ,
in-<f,°.
Il Y en a deux tradl]él:ions eípa–
gooles,l'une de Jean Sedeno, imprimée a Madrid en
15
87,
in-8°.
l'autre d'Antoine Sarment0 de Mendofa,
qui parut dans la meme ville en
1649,
in-8°.
Fair–
fax a traduit ce poete en anglois avec beaucoup d'é–
légance & de naturel ,
&
tout-a-Ia-fois avec une
exaél:itude fcrupuleufe. Chaque ligne de l'original
efr rendue par une ligne correfpondante dans la tra–
cuél:ion; c'eíl dommage qu'il ait fervilement '
imit~
l'italien dans fes frances, dont la prolixe uniformité
~éplait
dans un long ouvrage. M. Hill en a donné une
nouvelle trad'llél:ion imprimée a Londres en
1713-
Gabriel Fafagno en a fait une verfion en langue na·
politaine, imprimée a Naples en
1720,
in-fol.
Le poe–
me
&
la verfion napolitaine font [ur deux colonnes.
Les Franrrois fe [ont auffi empreífés
a
donner des
traduétions de ce poeme ; la premiere & la plus mau–
vaife de toutes, eH celle de Vigenere , qui parut
a
Paris en
J
595,
¿n-4°.
&
1598,
in-8°.
Les endroits
qu'il a mis en vers, déplaifent encore plus que fa
profe. Depuis Vigenere , on a vu plufieurs autres
traduél:ions en vers alexandrins de la Jérufalem
,m~is
aucune de ces tradllétions n'a réuffi. Enhn en
1724
M. Miraballd publia une traduél:ion en profe de la Jé–
núalem délivrée ,
&
il en donna une nouvelle édi–
tion beaucollp meilleure en
1735.
On n'ignore point les jllgemens qu'lln grand nom–
bre de favans de tous les pays ont porté de ce céle–
bre poeme, foit en fa faveur, foit
a
fon défavantage,
&
je nI:! crois pas devoir m'y arreter ici. La critique
ce M. Defpréaux a non-feulement révolté les ltaliens,
, mais prefque tous les Franrrois.
11
eft vrai cependant
que Defpréaux efrimoit le Taífe, & qu'il en
connqif~
foit le mérite ; autrement comment allroit-pll rure de
,cet iUuftre poete
?
Ji n'eÍtt point de fon livre illujlré L'Jtalie,
Si
Jon Jage héros lOlljours en oraifon,
N'
e/a
fait que meare enfinJatan
ti
la raifon;
El
Ji
Renaud, A egand, Tancrede
(,>
JamatLr1fe,
.N'
euffent de
Jon
Juj
el
égayé la trijleffi.
M.l'flbbé d'Olivet, dans fon hifroire de l'acadé–
mie
fran~oife
, aífure avoir entendn tenir a M. Def–
pr
I
aux 1 difcours fuivant, peu de tems avant fa
mort,
el
une perfonne qui lui demanda s'il n'avoit
point changé d'avis furle Taífe:" J'en ai íi pell chan–
" g!,
d,it-il,
que!~
retifant
dern.ier~ment,
je fus tres–
), fache de ne m tre pas explIque un péu au long
" dans quelqu'lIne de mes réfl exions fur Longin.
" J'aurois commencé par avouer que le Taífe a été un
"
~ ' nie
hlblime, étendu, heureu:lf!ment né a la poé–
»
fle &
el
la grande-poéfie; mais enfu'te venant a l'u–
" fage qn'il a fait de fes talens ,
J
'auroi's montré que
s
O R
»
le
?on leAS n'eft pas 'tOU)oúts
té
qu'i dotn"ine
chu
" lUl; que dans la plllpart de fes narrations , il s'at-
1)
tache bien moins "au néceíTaire qu'a l'aCTréable
~
;, que fes defcriptions font trop 'chargées
b
dlorne–
»
meAS fllperflns ; que dans la peintltre des plus
for~
" tes pailions,
&
au milieu du trollble qll'elles ve–
;) noient d'exciter, fouvent iI dégénere en traits d'ef-
" prit qlli font tout-a-coup ceífer le pathétiqlle; qu'il
" eft pIdn d'images trop flellt ies ·, de tours ;;¡ffetres, "
»
de pointes & de penfées frivoles , qui loin de pou.:.
" voir convenir a [a Jérufalem , pourroient
a~peine
" trouver place dans [on Aminte. Or ,conclut M.
,}
~e~préaux, ~out,
cela ?profé a la fageíft! ,.
él
la gra–
" vlte,
a
la maJeíle de VlrgIle, qu'efr-ce autre chofe
" que du clinquant oppofé
él
de Por
,,?
Cependant
iI efr toujours certain, malgré les réflexions de Def–
préaux, que la Jérufalem du Taífe efr admirable par
la conduite. l'intéret, la variété, les graces & cette'
nobleífe qlli releve le fublime..
Sa
tl'agédie de Torrifmorid,
il Torrifmondo,
parut
a
v
érone en
1
587,
in-8°.
Mais le Taífelui-meme
n'é~
toít pas content de cette piece,
&
fe plaignoit de fes
amis qui la lui avoient arrachée des mains,
&
l'a–
voient publiée avant qu'il eút pft la mettre danos la
perfeél:ion 011 il la fOllhaitoit. Dalibray , poett da
dernier fiecle, en a fait une traduél:ion libre en vers
franrrois , au-devant de laquelle il a mis un difcours
011 l'on trouve de bonnes réflexions fÍ1r le génie de la
tragédie , fur celui du Taífe , & [ur la tragédie de Tor–
rifmond en particulier. Cette traduél:ion de Dali..
bray , quoique pe(ante
~
profaique
~
fut jouee deux
fois, &.jmprimée
a
Paris en 1636',
ill-4°.
Le Taífe laífé des
critiql1es ,qu~oil
faif01t de
fa
Jéru–
falem délivrée, fe propofa de faire un nouvel ouvra'"
ge , fous le titre de la Jérufalem conquife,
la JeruJa
4
kmme conquiflata, libr¿
XXIY.
be poeme parut
él
Rome en
1593
,in-4
O.
mais il n'a point été
te~u
avet
le meme applalldiífement que le premier,
Olr
l'auteut
s'étoit abandonné
a
fon ggnie, aH-lieu que dans la
Jérufalem conquife il s'efr propofé de s'accommodet
en guelque maniere au gout
&
aux idées de fes cri–
tiques.
Toutes les ceuvres de ce beau génie ont été im...
primées enfemble avec fa vie par Jean-Baptifre Man–
fo fon ami, a Florence en
1724,
en
Jix
l'O!. in-fol.
Les deux premiers tornes contiennent fes poéfies: la
Jérufalem dé1ivrée, la Jérufalem conquife, le Re–
naud, le poeme fur la création, Torrifmond, l'A...
minte : les autres poefies font divifées en tI'oís clar–
fes.
l.
Poéfies galames.
2.
Poéfies bérolques. 3. Poé ...
fies
f~crées
& morales. Elles font fni
vies
de qllelques
pieces imparfaites du Taífe, & de quelques-unes de
celles qui paífent fous fon 110m. Les ouvrages en profe
forment les tomes lII. & IV. lis confiftem en vingt–
cinq dialogues fur différens fujets ,
&
environ qua–
rante
~ifcours
ou autres pieces fur diverfes matieres
d'érudition, principalement fur l'art poétique , fur le
poeme épique ; tout cela eft fuivi de la défenfe de la
Jérufalem délivrée. Le tome V. efr divifé en aeux
parties; dans la premiere fe trouvent les .lettres fa–
milieres & poétiques du Taífe ; dans la feconde fept
pieces de l'académie della Crufca,
&
d'autres beaux·
efprits d'Italie , concernant les difputes fur les poé...
• íies de l'auteur & celles de l'Arioíte. Le VI. tomé
contient dix-huit pieces, dialogues ou difcours [ut
le meme fujet , c'eft-a-dire pour ou contre le TaíTe.
( Le chevalier
DE
JAUCOVRT. )
SORRETERIE, f. f.
(Comm.)
lieu otIl'on fait for–
rer les [ardines.
Prefque toutes les fardines de Douarnenez , da119
le reífort de l'amirauté de Quimper en Bretagne , fe
preífent· on ne les faloit pas autrefois ea baril , com..
me on
f~it
a-préfent , on les
forroi~
de
l~
m.eme ma–
niere dont on bOtlcane encore aUJourd hlll les ha-: