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SOR

SORET ,

t elog.

mod.)

petlte

prbvlnce des

111d'es

~

'ctans les états du Mogol. Elle

"toH~he

vers le levant

g U

royaume de Guzarate ,

&

vers le ponanr

a

la

met..

E lle efr peuplée ;

&

(a vl.lle capitale s'appelle

laR.-

-:gar. (D . J..)

.

.

SORGHO,

(Ma~

.. :¡nM.

&

dlet.)

voye{

Mlt.,

gros,

(,-

L'article

FARINE & FARINEUX.

SORGUE , (

Géog. modo

)

ville de Ftance en Pro'"

ve nce , dans le 'comtat Venaiffin.,

pn~s

du confluent

'Oll la Sorgue ,

la Ne{que

&

la Lonv€[e {e jettent dans

le Rhóne •

a

pres de deux lieues d'Avignon.

Long.

:42.3°. lalÍt.

43 ,

.5.5. (

D.

J. )

SORGUE ,

La, ( Géogr. mod.)

¡,iviere de France

.dans la Provenee

~

an comtat Venailfin. Elle prend

{a {omce

ti

la célebre fontaine drz Vauclufe ,

a

une

.lieue de Gordes. Elle fe fépare en trois bran-ches.,

a ont l'une {e rend dans laNefq ue, la Cecond_efe join!:

~

la LouvHe.,

&

la troiíieme

te

jette dans

le

Rhóne

Qu-deífolls el'Avignon.

(D. J.)

$ORGUGE,

e

f. (

Hif!. mod. )

c'eíl ainíi que le:>

Turcs nommerit une aigrette

fait~

de plumes ;

&

or'"

née de pierreries que l'on porte au turba n. Le fuI

tan Ieul a le droit d'en porter trois. Les grands pá–

chas ou gouverneurs d'Egypte , de Babylone

&

de

D amas en portent une Cenle du coté gauche ; les offi-–

f.:iers d'un moindre

f-ang

pon ent auífi une aigrette ,

mais elle eíl: toute íimple.

SORI

ou

MONTI-SORI , (

Géóg. mod. )

moñta–

gnes ele la Sicile'¿ans le val D emona. Ce {ont les

montagnes que les anciens ont appellées

Hercú mon–

teS

ou

lunonii montes.

(D.

J . )

SORIA,

( GJog. mod. )

ville d'ECpaghe dans 1á

vieiUe Cafiille , pres de la fource du Duero , batie

en partie des ruines ele l'aneienne Numance.

Longk

d. 34.1atií.

4'.47 ,

(D .

J.)

' . . .

SORIE-SEGOVIANE ,

( Conlmerce

de

lame.)

lame

a'agne1ins qui vient de Ségovie , ville d'Efpagne.

n

y en a de lavée

&

de non-lavée.

I1

vient an{fi

desJo–

ries

de

Moline, de Caílille, d'Albaraún

&

de Navarre.

{D.~)

. .

.'

SORISSACE ,

f.

m. (

C01tJ11mCe

de hareng.

)

falfon

q{le l'on donne au hareng , en le fumant

a

\In

fen de

bois ou de charbon dans les lieux qu'on appelle

rouf"

JaMes . Trévoux.

(D .

Jo)

.

SORISTAN

Olt

SOURIE , (

Géog. mod.)

provinee

de la T lIrquie afiatique {m le bord de la Méeliterra"

née , entre la Caramanie , l'Arménie , le Diarbeck

&

l'

Arabie. Elle comprenella

Sourie-pro pre

,

la Phé–

nicie

&

la Paleíl:ine. La capitale de la

Sourie-propra

efi alljourd'hui Alep.

.

.

..

Le

Sorijian

eíl: un pays fetti1e,

&

qui le {erroit bien

clavantage s'il étoit en d'antres mains que c-elles des

Turcs , qui ne connoiífent ni le travail, ni l'agricul–

ture ; car cette région eíl: riehe en paturages

&

en

bétail ; elle efi arrofée de l'Euphrate , de l'Oronte

&

atltres nvieres ,

&

elle eíl: fou rnie de bons ports de

mero La langue eles Souriens d'aujourd'hui eH l'ara-

<

befque on la morefque , qui efi la meme ; les habi–

tans des villes marchandes fitu ées fur les ports ; y

parlent auffi un jargon italien, fans liaifon ni fy n–

taxe.

(D.

J. )

SORlTE; f. mo

(LogiqILe. )

tll1

argtlment des plus

captieux

&

des piu embarrafI'ans

eít

celui que les

Latins nommem

¡orites,

du grec

Joros

,

qui veut elire

un

monceau.

Cet

argtl!uent eíl

CO ll1poi\~

ele pluíieurs

propoíitions , peu différentes les unes des autres ;

&

tellemem enchainées, qu'apres avoir elébuté par une

verité {enfible

&

incontefiable , on pafI'e, eomme

d~

proche en proche ,

el

une conclufioll évidemment

fau{fe.

Pour évtrer la {urpri{e, il

f~ut

{m-tout prendl'e

garde que tout ce qui fe dit ele l'attribut fe dife auffi

du {uj et. Qu'il n'y ait poil1t d'ambiguité ni da ns les

t~rmes

, ni dans les propofitions. Qu'on

l}'infen~

R ·

pbint

ele

propófit~ófls

!

¿gat~Yes

í)arful des

affiNl'fati",

ves. Que la prop'Ofiti'ol1

qui

ptééede

iIi'lmM~a e¡ñdl~

la conduíi0h ne foit

p

int negati

ve

~ ~-móli1s

q'ü

ji}

conclllíion ne le {oit auffi. QUe

la

liaiCoñ

&:

la

grada!>

'lion , qüi cloit etre -entre les propo'firións

~

foil

jün~~

El1fi~ q~l'il

n'yait dans le

flrice

é'nlc\.lhe iJi-opofltió'

partl'c'lllI re,

ce h'eíl

pellt-~t}'e

la premíért:•. Telles

iont

en abregé les jl¡ · itiel\fes regles 'qUé Fac ÍolaÜ

a

ciétaillées dans un difcOl r5 {tlr les élrgumens i¡-'¡{oiu"

bIes ; bn

pel.It

le confuIter.

(D .

J.)

. S?RLINGUES,

LES ,

(Géog. moJ.)

rles rituées

fu!'

la cote de

la

grande Bretagne ,

a

8

lieues

a

l'oi.leíli

tie la pointe la plus avarlcée de la pro"ihce tie Cor::;

rlouaille,

q!Í

e1l:

le

'Cap de

Lands-Eiul,

011

elles fOlit

rangées

11

rondo O n

en

compte

pltJS

de c' nt ; inais

dans ce nombre, iI

Y

en

a

dix plllS grandes que Ie3

sutres. Elles fOllt la pltlpart COllvertés d'herDes ,

&;

fo urnies ele bons

p~lturages

; ccpenclal1t on

y

voit

for ce

~-ochers

&

éc.ueiIs ,

ai

Ji.

que de lapiriS , de

grue~

&

el'olfeallx aqllatlques. La plus grande de tolltes ell

celle de Ste

Mari~

qlli a

8

llúlles de citcui't, avec uu

havre large

&

commod€. La reine Elifabeth y

fit

confrri.!ire un fort

01.1

l'on tient garnifon. L'ile

d

Sil~

Iy eíl: la fec<Jnde en gtandcur ,

&

a

été appc!1'emment

autrefois plt:s coníidérable , pt!Í{q\l'elle

a

donné le

nom de

SilLinee

a

totites les éllltres.

Cambden en eomparant ce -que les ancieñs

iloi.Is

ont appris de la poíition

&

ele l'hiíl:oire eles ¡les Caf ..

ílrérides , ávec la

~nn oiíla nce

exaéte

qu'il

avoit

des

Sorlinglles

,

a

décotlvert le premier

&.

prouvé in:.

'vil1ciblement l'identité cachée {ous ces noms diff,' ..

rens.

Il

réflllte doné que les ites

Sórlingztes

font les

sil–

linee

ou

CaiJiterides

des anciens ,nom qui lellr fut aon--'

a

caure ele lenr richeífe en n1ines d'étairt , qui ont

été connues des Phéniciens , des T artéfiehs , dés Carr

thaginois ', eles Romains

&

des MarCeillois.

.

'Les empe¡-eurs romains avoient coutllme d'y

en~

voyer des perConnes coupables de quelques crimes

pour travaillcr aux mines; c'étoit uhe maniere

d~

fuppliee llíitée dahs ce tenw·lé\ , wmme aujoul'd'hlli

d'envoyer aux galetes,

.

Les anciens habitans de Ces Hes portoÍcl1t eles

ha'"

bits noil's

&

IOligs , qui deft endoicnt jllfqll'a tene,

Ils {e 110urriífoient ele lem bétail ,

&

vivoient

a

la

/ maniere des Nomaeles , n'ayant aueune demeure fixe• .

Leur commerce eortíifioit

a

troquer dll plomb, dé

l'étai n

&

des peaux corttré de la vaiífelle ele terre ;

du fe l ,

&

quelques petits ouvrages de brOlize qu'o rt

leur donnoit en échange : ils ne fe {oucioient point

d'argent,

&

n1elne

ils ne s'appliquoient pas beau..;

coup atI travail des mines.

A

moitié che01in

de

ces

Hes, au cap le plus avancé de la province de COl'""

ñouaille, la marée elécouvre quand elle eíl bafI'e üne

¡le, Ol! plutot nn rocher ,- nommé autrefois

Liffia ;

alljonrd'hui

Letowrow

&

the

Gulphe ,

c'efi-a-dire

l~

goujre.

(D.

J. )

.

.

SORNE ,

f.

f.

termé de Forge ,

ce mot fignifié leS

fiories

,

les

écumes ,

les

eraJJes

<;fui

fortent du fer eri le

forgeant.

Scorie

eíl: le terme genérigue dom les Mé....

tallttrgiíl:es fe fervent. Le

macheJer

efi le nom que les

Serru riers

&

les Maré.chaux donnent aüx

fiorieS

de

fer; mais dans les grofI'es forges , on les

appellefor'>,

nes.

(D .

J.)

,

.

SORNUM , (

Géog.

dnc. )

ville de la D acé , félón

Ptolomée,

l.

liJ.~.

viii

Lazius dit que le nom mo'"

cierne efi

Sewmy,

que

el~alltreS

écriven t

Severin

Z everin,

ville de la haute Hongrie ,

{Uf

le D anübe.

( D .

J.)

.

.

1 '

"

I

o

SORO,

LE ,

(Géog. mod.)

en aun

Subitr,

í'lvlere

de Portugal dans l'Efiramaeloure; aecrue de

el~vér{e§

autres rivieres , elle fépare l'Eil:ramadüure de

l'Alefi~

téjo ,

&

tombe dans le T age entre B€fiavente

~

Salva-:;T erra.

(D.

JI),

)