SON
gue un pefant fardeau pou.r le
comm~rce,
auffi-bien
qu'une e[pece de reconnoIÍfance [ervIle d'c [a [ouve–
raineté [ur ces mers) eft rapportée dans
l'Mjloile de
D anemarck
,
ch.
iij.
p.
/l.
&
flc¡.
SONDARI, [. m:
(Botan. exot.)
nomqu~on
donne
chez les Malabares, el l'arbriífeau de leur pays que
·les Botaniftes appellent
fmtex
indicus
,
baccifer,
jlo–
ribus umbelLatis
,fmau
tetra-coceo. (D .
J.)
SONDBACH,
(Géog. mod.)
communémentSand–
bith ,
gros bourg
él
marché d'Angleterre, dans-Ches–
hiTe, [ur une hauteur.
(D.
J.)
SONDE., DÉTROIT DE
LA,
(Géog. mod.)
détroit
célebre de la mer des lndes , entre les iles de Suma–
tra
&
de Java, f@us les 5
&
6 degrés de
latitude
mé–
ridionale.
(D.
J.)
SONDE, lLÉs DE
LA , (
Géog. mod.)
lles de la mer
des lndes, fituées autour de l'équateur,
&
au cou–
chant des Molugues. Elles s'étendent depuis le 8
deg. dc
faÚt.
flpt.
ju[qll'au 8
de Lal: mérid.
&
depuis
le
138. deg. de Long.
jufqu'au ¡.J8. Les principales de
ces iles [ont Sumatra, Java
&
Bornéo; leurs peuples
tiennent beaucoup du natme! , de la fac;:on ele vivre,
&
du langage de ceux de la terre-ferme de Malaca ,
ce qui fait conjeél:urer qu'elles ont été peuplées par
les Malayes-. Les Hollandois font le principal com–
merce de ces ileso
(D.
J.)
SONDE, [. f.
(fr1aclzine ltydrauL.)
la [onde dont on
fe fert pOllr [onder un terrein dans l'eau, eíl: tantot
une perche de bois qu'on elivife en piés, au bout de
laquelle on [eelle un poids de plomb convehable fi
le courant de l'eau le demande; tan,ot 'c'eft un bou–
let de canon attaché au bout d'une carde, elivifée pa–
reillement par piés; par ce moyen on leve le protil
de la riviere.
Pour
fonder
au-deífous de l'eau le gravier ou le [a–
ble qu'o'n y trouve,
&
examiner on commence le
terrein [olide , on emploie une autre efpece de
.fonde.
Cettefonde
eft de fer, elle a en tete pour couron–
nement lill gros anneau'X , au-travers duquel on paf–
fe le bras d'une tariere pour la tourner. Elle a au–
deífus lille tete pour pouvoir- la battre
&
la [aire en–
trer ju{qu'a un fond de coníiftance qu'on a trouvé
au-deÍ1ous du gravier;
&
en la tournant a pluíieurs
repri{es, dIe emporte dans fes barbelures quelques
échantillons du terrein de confifto.nce qu'elle a ren–
contré, par Oll l'on juge de la nature de ce terrein.
n
y a des
.fondes
pour la coD.frr.uél:ion des ponts,
qui [ont encore faites d'une alitre maniere.
Elles on! une petite poche au bont en forme de
coquill'e de lima:;on, laquelle ne prend pas du rabie
en la tournant d'une certaine fac;on, mais prend clu
terrein au-deífous du fable Ol! on la pouífe, en la
toumant d'un autre [ens
:..
c.es.[ortes de
.fondes
pour
étre plus {tues, doivent etre tmJ.tes d'une piece.
Quand le gravier en trop gros,
&
qu'il s'y ren–
contre de gros cailloux, que les
fondes
ordinaires ne
peuvent écarter, pour lors on {erert d'un gros pieu
de chene arrondi, de 5 ou 6 pOlices de diametre, [ui–
vant la profondeur du terreÍn
&
la rapidité de l'eau;
on arme ce pieu d'une lardoire au bout pour pou-·
voir écarter les caillQux,
&
d'une frhe ou chape–
ron
a
la tete pour pouvoir réfifter aux coups de la
maífue ávec laquelle on enfonce
lafonde. (D.
J.)
SONDE
PE
TERRE, inílrument tres-yanté pour
pénétrer profonde'ment dans les entrailles de la ter–
re, connoitre la nature des lits qlli la compo[ent,
&
trouver des eaux. Le détail des opérations faires pour
forer la foñtaine du fort de Saint-Franc;:ois, coqJinetl–
cées le
8
Ma'i,
&
achevées le
2
Aoltt 1751 , nous
lnformeront
&
du méchanifme de cette
¡onde,
de
fon 'lIfage
&
de fon utilité.
L'emplacemetlt de la fontaine étant déterminé, on
fit une ex'cavation de
1
i
piés de diametre par le hant
réduite
a
8
piés par le bas,
&
<:le 4 piés de profoR-
SON
349
de~lr.
On s'apperc;:ut que la natul'e du
t~rrein
annon–
~?lt
U?
[able ?ouillant qlli devient tres-liquide auffi–
tat qllll eft decouvert.
11
[e rencontre ordinairement
dans toute la Flanclres
a
5 , 6 ou 7 piés de profon–
deur. On tir promptement au centre de ce déblai lille
o~:vertllre
de 18 pouces en quarré,
&
d'environ
1.
pIes de profondeur; on y fit entrer le premier eof–
fre oCes coffres [ont formés par un aífemblage de qua–
tre planches de bois d'orme de 16
a
18 pouces de
lar~e ~
(
Voy.lesfi'g.
)
ele
2
a
3 pouces d'épaiífeur ,
&
a
~
9 ou 10 pGluces ele longueur au plus. Ces
quatre planches doivent 1aiífer entr'elles un vllide de
12
pouces en quarré ,
&
etre' po[ées de facon que la
largeur de l'une recollvre alternative.ment l'épaiífeuI'
de l'autre. Par cet arrangement, l'effort qne la
terre, le [able,
&
les cailloux font en-dedans du cof–
[re,
&
qui tenel
a
les écarter , trouve une réíifianc0
qn'il ne peut [urmonter cIn'en fai{ant pller tous les
clous qui les aífemblent; on [e contente dans le pays
de cloner deux planches larges {ur dellx étroites.
On a
vtl
[ouvent ré[u1rer de grancls inconvéniens
de cette méthode ; celle qu'on a fuivie doit paroitre
préférabl.e; on arrange d'abore! trois planch es
~
com–
me il a été dit ci-deífus. Puis on les cloue l'une [uI'
l'autre ele
8
en
8
pouces avec eles cIous barbés de 6
pouces de 10ngueur; on pGlfe enfllite
a
la moitié de
leur longueur,
&
en-dedans un qllarré de fer de 12
a
14
l:gne~
de largeur, [ur 4
lign~s
d'épaiífeur; on,
en place deux autres
el.
1
pié ou environ des extré–
mités; 011 les faít perdre dans l'épaiífeur des plan–
ches; on fait trois rainures dans
l~épaiífeur
de la qua–
trieme , pour recevoir ces quarrés,
&
on la cloue
fur les trois alltres. Enfuite on po[e trois quar–
rés de fer en - dehors: celui du milieu
ea
de deux
pieces qu'on rejoint par des charnieres
&
des clavet–
tes , on en.met un [econd
a
l'une des extrémités ,
&
le troifieme
a
6 pouees de l'autre. Ces 6 pouces [ont
deftinés
a
porter le [abot qui doit etre de quatre pie–
ces bien trempées par leur tranchant ,
&
bien recui–
tes; il fam avoir attention que le talon de ce [abot
porte préci[ement contre le milieu de l'épaiífeur des
planches: le colfre eft préparé en-dedans de ron au–
tre extrémité en forme d'emboltement pour recevoir
celni qui le [uivra, qui doit etre travaillé, ainíi que
les alltres qu'on emploie avec' les memes fujettions ,
que le prel1!ie.!.,
el.
cela pri:s qu'au lieu du fabot
~
ils
{ont eliminués quarrément fur 6 pouces de longueur
pour entrer dans l'emboltement de ceux fur 1efquels
il's font pofés. OnJ1e peut apporter trop de foins
a
la confiruél:ion de ces cofFres ; on ne doit pas s'en
rapporter aHX ouvriers, il fau t que quelqu'un d'in–
telligent examine fi les planches font de meme lar–
geur, de m&me épaiífeur; íi ces épaiífeurs [ont d'é–
ql1erre fur les largeuI's; fi elles ne font ni ventelées
ni roulées, OH fi elles n'ont point quelqu'autre
dé~
faut ; en6n, fi leur aífemblage forme un vuide quar–
ré.
Apn~s
ces précautions, le coffre étaot achevé, on
trace fuI' cleux de {es cotés des lignes de milieu,
dont on fera connoitI'e l'utilité. I1 n'eft pas poffi–
ble dans un mémoire de l'eipece' de celui-ci de [ui–
vre le travail, fans expliqtler la fac;:on
&
l'u{age des
iníhumens qu'on met en reuvre ; on prie le leél:ellr
de trouver bon qll'on continue comme on a com–
mencé.
On a laiífé le premi'er coffre enfoncé de
2
piés ;
on luí met te qll'on appelle communément un
bon–
n'et
~
(
voyC{
Les fig.)
c'eft une piece de bois travail–
lée de fa<;on qu'elle porte fur le haut dll coffre
&
fur le bas de l'etnboltement; il faut que
la
partie gui
recouvre le haut du cotire foit d'équerre [ur celle
qui entre dedans ,
&
qu e tous fes points portent, s'il
eft poffible, fur tOus ceux de l'aífemblage. Ce ,bon–
net doit excéder le eoffre el'un pié
&
demi
el.
2
piés ,
pour porter le choc de la hie on du monton <¡u'.on