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354

SON

.

tion jufqu'aux os ,

les

parties qui

o~t

été

<?¡f~n(ées

,

les íinuoíités des fifiul es, 1 s claplers qm s

y

ren–

contrent,

les

fraélures qu'jl

p~ut

y

.avoir , les corps

étranC"ers qui

y

font engages , la cane des os ' .

&e.

D a

t7

ns les plaies d'armes

~ f~u,

]a

fond~

doJt

~tre

t erminée par un

b~uton

oltvalre, &ros

~omme

1

~x­

trémité du petit

dOlgt,

afin

~e ~e

pOlOt ftu:,re ou falre

de fauífes routes dans les dechiremens qUl accompa–

gnent ces fortes de plaies.

Il

y a des

fondes

canne1ées, c'efi-a·elire

cr~ufées

en gouttiere dans tome lem longueur , arrondles du

coté oppofé. La cannelure eloit etre tn!:s-unie,

~

un

peu plus large, dans fon

commen,cem~nt: ~a 'p0Jl1~e

doít etre fe rmee, de fac;on que

1

extremJte d

un

bl{–

tomi ne puiífe pas paífer l'obfiacle ql.l'oppofe l'arete

qui efi

a

l'extremité de la

fondeo

Le manche efi une

e(pece de trefle ou de cceur applati, ou une

pie~e

plate fendue, pour faireune fourchette propre

a

main–

t~Air

le filet de la langue quand on le ve.lit couper aux

enfans. Les

fondes

cannelées fervent de conduéleur

auxinfirumenstranchans pour aggrandir les plaies

&

les ulceres íinueux ou fifiuleux.

Voye{ La figure

4

&

!;:

P

l.

JI.

La figure

4-

fert de tire·halle.

La

fonde

allée ou gardienne des intefiins dans les

h erJlies avec étranglement, efi tres-commocle pour

fervir

a

la dilatation de l'anl1eau del'oblique externe,

ou du ligament de l'arcade crurale , qui produifent

cet étranglement. C'efi

unefonde

cannelée comme

la précédente ,que M. Petit a faite coueler aux deux

tiers de fa longueur ; fons le coude efi {oudée une pla–

que en forme de cceur , large d'un pouce , longue de

deux. Les deux cotés de cette plaque repréfE'ntent

les ailes de

lafonde.

Quand on a i.ntroduit cet infiru–

ment qui fert de conduéleur au bifiouri, la plaque

dont la pointe <loit etre enfoncée jufque dansí' ou ....

verture, couvre les inteíl:ins

&

les garantit du tran–

(:hant du bifiouri.

Voye{ La figure

/4.

Pl.

l/[.

Les

fdndes

pour la veffie font particulierement ap–

pellées

aLgaLies, voye{

ALGALIE.

La/onde

pour l'opération de la tail1e

~

yoye.z

CA–

THE'I'ER.

La

ronde

de poitrine efr la meme dont on fe fert

pour fonder la'veffie des femmes,

voye{

ALGALIE.

L 'llfage de

cetteJonde

el

la

poi~rine,

efi d'évacuer le

{ang

&

les autres matieres liquides épanchées dans

cette cavité , d'y faire desinjeélions

~

&c.

Voyez

La

fifJ".

l.

PL.

X .

Il

ya encare \loe efpece de

j'onde'cifHi

[ert

a

décou–

vri.r la carie des denns : elle eíl: crochue, faite d'a–

t;:ier , longue d'environ trois pOUlces

&

demi ; ron

milielLqui eíl: ordinairement taillé

a

pans fert de man–

che ; fes deux extrémités font rondes,

&

vOnt en d'i–

miouaot fe 'terminer

en.Uf.le'

pointe un'peu mouíle ;

c\1aonue

d'

eEes efi légerement recourbée .

a

contre

fens.

~'efi

avec l'une de ces po,intes qn'on examine

létSa.t"?-~ '(~ )~a_ pr~fondeHr.

r

oyet"la jigure

7..

PLa.nehe

XXT(·

y

_

~QND~E,

(C

o'1¿m:'

infirument qui (ert

a

fonder

~

,

a

CO¡mOltre la qlfahté ou la connoiífance

de

q\!leLque

ch'o(e.

. "

. Les

comm~s.

des barrages des villes

ol¿ l'oq

pªye

Cj¡ue~ques. dro~ts,

&

cel~x

,des bureaux

d'~np;~es

&

fQ~J~les

d\l J;oyaume ont chfferentes

fon-des

PQ~l,r

rrpC(!)(J–

noitre fi da,ns les. ma,rc)¡l?ndiff;S qui paílen t

a,

~ems

bu–

reaux,

&

dont on leur paye les clroits il n'y en au-

, roÍt pas quelqu'autre plus précieufe,

~u d,~ '

contre-

bandeo

.

Les

fondes

des commis p0.l,lr les ent.rées

~ht-vio.

font

,en forme d'ume longue hrq.cne de fer,

e~IUanchéé

dJ~n?

du bois , qu'ils fourrent, dans le.s

ch~ri.Ots cha~~

g~s

de paille ou de foin,

&

autres chofts

feml;>la-.

bIes, dans leíquelles on poulToit1cacher un

tonJ\ea~l

o.!L ba~~\.

.

.

-~es

aut.res'¡ondes

iont

a

P!Q'pQ~t¡~~ f~mp~ie$:,,.,·

SON

mais conv en;¡bles

a

la qualité des matieres qu'on veut

fon der.

DiEJ. de COflUlI.

&

de Trivoux.

So DE , f. f.

(temu

de Clzaircutier.)

ils nommentde

la forte une longue aiguille d'argent, dont ils fe fer–

vent pour fonder les jélmbons , langues de bceufs

,&

autreS viandes crues ou cuires , qu'illenr eíl: permis

de vendre

&

débiter.

(D. J.)

'SOI DE, f.f.

(termed'EventaíLLifle.)

c'efr. une lon–

gue aiguille de laiton qui leur fert

a

ouvnr les

pa–

piers, pOllr y placer les fleches de la monture d'un

év

nta!\.

(D.

1. )

.

SONDER, V.

aél. (Gramm.)

<efi fe fervir de

la

{ondeo

Y oye{ les arlicLes

SONDE.

SONDRlO,

(Géog. mod.)

en allemand

SOllders ,

gros bourg de la Valtelil1e , fur la rive droite de l'Ad–

da, ¡m pié du mont Mafegrio ,

&

le chef-lieu d'un

gouvernement auque1

iI

donne f<?n nomo C'ét"oit au–

trefois une ville fermée de murallles, aVeC un cha–

teau , mais les murs

&

le .chateau furent abbatus en

1335.

(D.

J.)

.

.

SONGE,

f.

m.

(Métaph.

&

PhyjioL.)

le

fonge

efi un

état bifélrre en apparence,

011

l'ame a des idées

fahS

y avoir de connoiífance réfléchie , éprouve des fen–

fations fans que les objets externes paroiífent faire

aucune impreffion

fur

elle; i!pagine des objets, fe

tranfporte dans des lieux, s'entretient avec des pef–

{onnes qu'elle n'a jamais vues,

&

n'exerce aucun

empire fur tous

ces

faat<:>mes qui paroiífent ou dif–

paroiífent , l'affeélent d'une maniere.agtéable ou in–

commode ', fans qu'elle influe en quoi que ce foit.

Pour expliquer la I"!ature des

fonges,

il faut avant

tout e~

chofes tirer de l'expérience un certain nom–

bre de principes' difiinéts; c'efi la l'unique fil d'A–

riane .qui puiífe nous guider da,ns ce labyrinthe : de

toutes lespartiesqui coinpofent notre machine,il n'y

a que les

l~erfs

qui fo.ient le fiege du fentiment, tanto

~l'ils

con(ervent feu\," teníion,

&

Cet extrait précieux,

cette liqueur (ubtile qui fe forme dans le laporatoire'

d~l

cerveau,

cS)UI~

fans interruptio't:t depuis l'o¡rigine

d~s

n,erfs juíqu'a leur

ex~rémité.

Il

ne {auroit fe faire

aucune impreffion d'une certaine force .fur notre

c,Órps, dont la

,furfa.ce

efr tapiífée ,déner&, que cette .

impreffion ne paífe' avec une rapidité inconcevable

de l'extrémité eJo;:térieure

a

l'extr¿mité )ntéri eure

1-

&;.

ne produife

auffi~tQt

l'idée d'une fenration. J'ai

dit

,

~u'il .f~\lloit

une

~Ptreffi~n

·d'un.e¡

s~r¡a~ne

force¡, car

1~<1

a en effet uQe

infinft~

de

matieFe~

fubpiles

qc

dé·

I~e~s

répandues

auto.~l[ ~e nou~,

qui ne noqs affeélent

p:o\nt

~ p,!>'r~e

que 'penetra,nt

hbr~~ent

les pores

de

nos,parties nerveu(es', elles ne It,s ébrarnlent point,

l'é\iÍ¡¡

lui-weme

.q~e,~ .Jc¡pperw

ql e

CJ.WU1~

il

w~f1

agité

Ear le vento

Tel

étf\nt

l'~tat

de none..corj?!l , il

~'~il

,

p.as

difficile de cqmprendre comwenrt {l¡endant

l~_

Y~i.lle.

nons avons l'idée des corps

\\lm,inell~

, fono_o

res, {apiclb , odo,¡:jféJ1ans

&

taéhl~

.

lrs

~mal1ations

(Le

c~~

corps, ou

l~l}r~p<J.t:t!es ~hl€;ne~r!ant 1.~9.~

/Jerf!!,

lr¡;s ebranleM

a

la

~1!f:1Cy

de ces

c~~ps-; , ~ fo~me

1~)rfqq'pl1 p

~n.ce

l¡ll1e corpe

t~ndpJ

paqs,

cpf~lqu'en­

q.rqi,t q1;1e ce foit,

to~,:-te

la

cor~e

tremoi¡fTe

>;

de

meme .

le nerf;efi ébrcglJé

'd\m

bOllt

a

l'alltre.)

&

l'¡ébranle–

roert ¡:le l'extrémlté intéríeur efi '

lidelle~en.t.

fuivi,

&

,!~c,omp.agné

"taljl.t ,da fe

f~it,prompte¡;;e~t,

de

la

{eJ:!¡:¡tion qui

y..

r~pond.

Mai$ lorfque ft:;J;'nlant am(

,

ab~<rts '

fe.níibles t0utes tes

avenu~s,

d, !:otre alTIe,

nP.l¡ ,ij911S.plqngeQllS: e.lltr? les b:as du

tom.m e,il,. d'ol~

qaUl'e\1t

~es

nQuvelles, decoratlOlls qui s'offi-ent

~

n.ql

~?t, )~ quel'luefo~s~ fi--v~c

une

0'4a

r

iré

ep.tÍ

.

met nos

IwP19rs dans, q,n

é~a~ , pel\

différent .de 'c¡;elui

de la

\f~il.1e

?

C~mme1,1lt

pu!s-ie y,oir

~

entendre

~ ~ ~n

gé–

'l~rq,~ f~ptlr,

f,ans

.f~lre

llfage des

qrgan.e~

<;Iu. fenti–

m.eot, pémelapt

foig.n~l~fement

diver[es chofes qu'o'n–

él¡

.coutu~e

de confonqte

J

Comment les organes dtl:

f~nti.m~nt fqn~-iJs

la callfe des fenfations? efi-ce en

ql~al!,ts

_

~~ ?}i!j15ip~ _iI?mé~ia~?

:(l:;-ce

pa~

l'

~i~

'ou_