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s o

L

plante erolt

f"réqu~mlll.e~t/ur

les rivages tabloñl'leux

de la mer,

&

fleunt en ete.

(D.

J.)

SOLDANELLE, (

Mat. medic.)

chou marino Cette

plante eH comptée parmi les purgatifs hy dragogues,

c'eíl:-a-dire violens. On l'empl-oie quelquefois dan5

l'hydropifie , la paralyíie

&

les maladies invétérées

de la peau. On donne fon fue dépuré a la dofe de

demi-once ; fon extrait

a

eelle d'un groS; la plante

féchée

&

réduite en poudre

a

la do(e d'un gros juf–

qu'a deux dans de l'eau ou dans clu bouillon.

Voye{

PURGATIF.

Les feuilles feches de

JoldaneLLe

entrent dans la

poudre hydragogue de la Pharrriacopée de Paris.

(b20LDAT, Cm.

(Artmilitaire.)

efrun homme de

guerre , qui s'engage .de fervir un pl'ince

OH

un état

moyennant une certame paye.

Ce mot eíl: formé de l'italien

JoLdato

,

&

celtti-ci

du latin

JoLida

,

ou

JoLidata,

ou

J oLidus,

folde on

paye ;

cependan~.

Paí'quier

aime¡nieu~

le

dériv~r

du

vieil mot gaulOls

JoLu doyer,

un

J oLdler

;

&

NIcode

le fait venir

deJoLdurms.

Le

faLdat

eíl: celui qui

re~oit

la paye ; le va(fal eíl:

celui qui eíl: obligé ae fervir a fes propres dépens ;

le volontaire eíl: celui qui fert .a fes dépens, mais de

bonne volonté.

Voye{

V

ASSAL,

&c.

Du Cange rem.arque. que les

~ncie~~JoLdats n~

de–

voient point aVOlr moms de cmq pies

&

deml de

baut ,

&

qu'on appelloit cette meílhe

incomma

ou

incoma. Chambers.

. On doit, fe Ion Vegece, s'attac.her fur toute <;hofe

a

conrwitre par h:s yeux , par l'enfemble des traits

on vifage,

&

p~r

la conf?rmation des membres,.ceux

qui peuvent

~aH~

le6

medl.eursJoLdats.,

Il

ya, dIt cet

auteur, des mdices ce1'ta1ll'S

&

avoues par les gens

<l'expérience pour juger des qualités guerrieres dans

les hommes, camme pour COnn0\tre la bomé des

chevaux

&

des chiens de chaífe. Le nouveaufo/dat

doit avoir les yeux vifs , la tete élevée, la poitrine

la1'ge les épaules fournies, la main forte , les bras

, longs', le ventre petit, la taille dégagée, la j.ambe

&

le pié moins charnus que nerveux. Ces quahtés peu–

vent difpenfer d'in{!íl:er fur la bauteur de la taille ,

parce qu'il eíl: plus néceífaire que les

JoLdats

foient

robuíl:es que grands.

Nouv. trad. de Vegece.

On pré–

tere les

Joldals

levés dans la campagne a ceux des

villes , paree qu'ils (ont plus propres a '[outenir les

travau,x

&

les fatigues militaires. (

Q )

SOLDATS DE MARINE,

(Marine.)

ce font

desJol–

dats

qu'on emploie fur mer ,

&

qui travaillent a la

manreuvre des écoutes

&

des couets.

. SOLDATS GARDIENS ,

(Marine.)JoLdats

qu'on en–

tretient fur' les ports.

Il

yen a t1'ois cem dans le

port de Toulon;

&

pareil nombre dans les ports de

Breíl:

&

de Rochefort ;

&

CinGtl

nte au Havre-de–

Grace; outre 300 qu'on entretient a la demi-folde

dans cbacun de ces trois premiers ports.

s

O L

31

i

de llannee

éfit~ere.

CeHe paye ne tut

d~abbl'd

atcol'''

dée qu'aux fantafIins , mais les cavaliers l'obtinrelU

allffi trois ans aprés. Lors de l'établiífemeht des como

~agnies

d'ordonnances par Charles

VII.

en

1445 ,

la

Jo/de

de chaque gendarme, pour lui

&

pour toute

ÚI.

lance

fOllrni~ ,

voye{

LANCE, étoit

de

trente fraile

par mois. Les bourgeois des villes

&

les habitans

d€!

la campagne payoient

cettejóLde ,

&

l'impoíition

01'4

donnée

a

ce fi.ljet fut appellée la

taiLLe des gendarmes.

Le

P.

Daniel prétend que c'eíl: la le commencement

des tailles ordinaires.

C etteJoLde ,

dit cet autellr , pa=–

roitra bien petite en égard a l'équipage

&

a

la fu ite

du gendarme,

&

elle le feroit fi:ms donte de

hott~

tems ; mais alors une telle [omme étoit confidérable;

a

caufe

~u

prix des vivres ; car nOllS voyons par les

ordonnances de Louis XL

&

m&me de Fran<;ois l.

qu'lln mouton él la campagne ne coutoit que

5

fols

~

pÓUFVU qu'on rendit la peau

&

la graiífe qui

[er~

voit a faire du fuif.

CetteJolde

fut depuis

augmenté~

par la raifon cOfltraire.

Hifl. de La miLice/rami.

A

l'égard de

laJoide

ou de la paye

q~le

les

trot~pes

om

el

préfent,

voye{

le

code miLitaire

de

M.

Briqllet ,

ou les

é/¿mens de

l'

art miLitaire

par

M.

d'Héricourt.

Pendantla guerre , la paye des troupes fe fait de

de dix jours en dix jours ,

&

de cinq en cinq pendan!:

_la paix ,

&

tOlljours d'avance ; c'eíl: ce qu'on appelle

le

prit. Voye{

PRET.

(Q )

SOLDE DE COMPTE,

(Commerce.)

fomme qui fait

la différenc€ dtl débit

&

du erédit lorfque le compte

eíl: arreté

&

vérifié.

Dic? de comm.

&

de Trév. Voye{

COMPTE.

.

SOLDER UN COMPTE , (

Commuce.

)

c'eíl: le

cal~

ctIler, le

r~gler

, l'arrete.r , en faire la balance.

Poye'{

BALANCE

&

COMPTE.

SOLDIN, (

G¿og. mod.)

petite ville d'Allemagnej

dans la nouvelle Marche de Brandebourg.

11

y a une

colléglale, compofée de douze chanoines.

Long.

3

2 •

.5.5.

Latit.

.53.

(D.

J.)

"

SOLDURrER,

(Hifl.

des Gaules.)

on appeHoít

Jolduriers

dans les Gaules certains braves qui

s'atta~

choient

a

un prince ou

a

un fei gneur , pour avoir part

a

fa bonne ou a fa mauvaife fortune ; lorfque le fei–

gneur périífoit dans un combat , ils mouroient avec

lui , ou fe tuoient apres fa défaite.

Poye{

Céfar,

l. JIl.

de La guerre des Gaules.

(D .

J.)

SOLDE, f. f.

(Art

miLitaire.)

c'eilla paye que l'on

donne·a cbaque bomme de guerreo Chez les Grecs ,

les foldats faifoient d'abord la guerre a leurs dépens;

ce qui étoit tres-Haturel , puifque c'étoient les ci–

toyens memes qui s'uniífoient pour défendre leurs

biens , leu1' famille

&

leur vie. Péricles fut le pre–

miel'. qui établit une .paye aux foldats athéniens.

Chez les Romains, le fervice militaire fe faifoit gra–

tuitement dans les premiers tems de la république.

Ce ne fut que p.lus de

440

ans apres la fondation de

Rome que le fénat, a l'occafion du íiege de

V

é'jes

q)li fut fort long, ordonna , fans en etre requis , que

la république payeroit aux foldats une forrlme réglée

pour le fervice qu'ils rendroient. Pour fournir

a

cette

paye , on impofa un tribut fur les citoyens a propor- ,

tion de leur revenu. QUOiqUf

;.~

foldat ne fervit o.r–

dínairement que la moitié de i'année

~

il étoit payé

SOLE, f.

f.JoLea, LinguLaca

,

(Hifl.

nato ¡,htl:ioL.)

poiílon de mer, dont la figure a quelque rapport

él

c,elle d'un langue de breuf;

il

e11: plus long, plus plat

&

moins large que la plie; la face infériellre du corps

a ur.e couleur blanche ,

&

la face fupérieure eíl: noire;

les machoires font courbes

p

&

n'ont point de dents.

Il 'Y

a fur chacllne des faces du corps un trait droit

qui s'étend depuis la tete jufqu'a la queue ; les yeu"

font placés fur la face fupérieure de la t&te ; les na

A

geoires

d~s

oUles om la meme couleur que la parcie

du corps

011

elles fe trouvent; celle du dos

&

ceHe

du ventre font

blanch~s

en - deífous

&

noires en–

defflls; la premiere s'étend fur toute la longueur da

dos; l'autre ne

comm~nce

qu'au-detfous de l'anus,

&

fe prolonge aufIi jufqu'él la qlleue dont la nage6ire

n'eíl: pas fourchue. La

{oLe

craint le froid,

&

fe cache

au fond de la mer pendant l'hiver. Sa chair eíl: dure,

vifqueufe, ttes-nourriífante

&

de bon goút , fur-tout:

101'fqu'dle a été gardée quelque tems , c'eíl: pour

cette raifon que les

Jales

(ont meilleures

a

Paris que

fur les cotes Olt on les peche. Rondelet,

hifl.

nato

des poiffons ,part.

J.

fiv. Xl. chapo x. Voye{

POIS–

SON.

Il

feroit fingulier que la nature ellt réfervé a de9

, infeétes le foin de

fa~re

édore des reufs de p oiífons.

C'eíl: pourtant un fentiment que M. Deílandes a ado·

pté par rapport aux reufs de

JoLe

:1

comme

il

parol'

par

l'hift. de l'acad.. des

Scienc.wn

.

1722

Il a penfé

que les

Joles

étoient p1'oduites par une e fpece de .