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s o

L

-ñont on {e {ert dans le royaume de Siam.

Cea

la

demi-coudée. Deux keubs fonr un

fok;

dOllze ruoos

font le keub ,

&

chaque ruon contÍent huit graiQS de

riz non battll, c'eíl:-a·dire neufde nos lignes. Au-def–

{us du

fok

font le kene , le voua , le fen , le jod

&

le

¡:oé.nung, qui contient deux mille VOllas Oll tonis.

Voye{

KEN , OUA,

&c. D iflionnaire de Commerce &

<fe

T rivoux.

SOKJO {. m.

(l-lifl.

nato B Olan.

)

C'eíl: un

w~s­

grand arbr; du lapon, dont les feuilles font fort lon–

gues ,

&

ont pluúeurs lobes. Ses

~ranch~s

{ont l? n–

.gues

&

miHces. Krempfer efr porte

a

crOlre que c efr

l'arbre de la ca{[e.

SOL,

f.

m. (

A rchitea.)

Ce terme , dérivé du latin

fllum ,

rez de-chauíIi' e , úgnifie dans la cOlltume. de

París,

arto

/87,

lapropriüé. dufollds d'un héritage.

Awíi

i1

efr dit daos cette coutume, que qlli a le

.fol

a le def–

fous

&

le deffils , s'il n'y a citre contraire. Ceux qui

batiífentfur le fo nds d'alltrui pour en jOllir un certain

J.lombre d'années, n'ont que le deíflls.

Davifcr.

(D.J.)

SOL

Olt

SOU,

f.

m.

(Monnoie.)

Ce mot fignifie

tantot une monnoie réelle

&

courante ,

&

tantot une

monnoie imaginaire

&

de compte. Le

I oL

monnoie

courante, eíl: une petite e{pece faite de billons , c'eíl:–

a-dire de cuivre , tenant un peu d'argent, mais plus

ou

moins , fuivant les líeux

&

les tems. Le

.foL

de

France a d'abord été fabriqué [ur le pié de douze

deniers tonrnois : il fut app llé

dou{ain ,

nom qu' il

conferve encore, quoiqu'iJ n'en ait pas la valeur.

n

ya eu autrefois en -France fous la premiere race

de nos rois, des

JoLs

,

des

demi-j'ols,

&

des tiers de

fols

d'or , ainíi que des

.foLs

d'argent

a

la taille de 24

a

la livre.

Il

ya en Hollande deux monnoies,

I'une

d'argent,

l'ampe de billons , auxquelles on donne le nom

deJOL;

cf'lle d'argent s'appelle

Jol de gros,

&

l'autre

.fol com–

mun,

dit en hollandois

.ftuyvu.-

le

fo L

de gros vaut

12

o-ros ou un [chilLing d'Angleterre.

Le

foL

fran<;ois, monnoie de compte, appellé

f ol

tournois,

efr compofé de quatre liards gui valent

12

deniers tournois. Les "2.0

foLs

tournois font une livre

tournois.

L'autre.foL

de compte , que l'on appellefoL

p arijis ,

eíl: d'un quart en flls plus fort que

le.foLtour–

nois ,

&

vaut 15 deniers.

L efoL

d'Angleterre fe

nommefoLjlerling ;

c'eíl: la

vingtieme partie d'une livre frerling,

&

lefoL

íl:erling

va.ut

douze deniers íl:erlings , ou douze penings, c'eíl:–

a-dire vingt-quatrefols toul"Oois de France.

(D.

J.)

SOL D'Olt,

( Monnoie.)

monnoie d'or. On s'eíl:

,fervi en France pendanr la premiere race de nos

rois,

defoLs

,

de

dtmi-joLs,

de

lÍers

6>

de foLs d'or

fin.

Ces monnoies éroient en ufage chez les Romains

des Coníl:antin;

&

vraiíremblablement les Francs qui

s'emparerent de la Gaule, imiterent les Romains dans

la fabrication de leurs 1110nnoies. La conformité qu'il

y

a pour le poids entre nos

f0ls,

nos

demi-foLs

,

&

les

tías

de

foLs

,

&

ceux des empereurs romains qui ont

régné elepuis le déclin de l'empire, ne permet guere

d' n dOllter. Leur

jol

&

le notre pefoient également

chaclln 85 grains

o;.

de grain , les

demi-foLs

&

les

tÍers

de foLs

a

proportion. Cela fe juíl:ifie par quantité de

monnoies qui nous reíl:ent des uns

&

des autres.

JI

parolt par plufieurs paífages de la loi [alique ,

que

lefoL d'or

de Francs valoit 40 deniers ( mais ces

derniers ' toient d'argent fin,

&

pefoient environ 21

grain ); le

demi:fol

en aloit 20,

&

le

tiers de

fol

13

&

1-

de d niers. Ce

[al d·or

vaudroit aujourd'hui de

notre monnoie courante 15 livres environ , le

dllni–

fol

&

le tiers de

foL

a-proportion. Ces trois efpeces

el or a oi nt ordinairement [ur un de leurs ot 's la

tete Oll le bul1 de quelqu'un de nos roi

,&

de l'au–

n

une croix,

av

c le nom dn

l:~U

ou la piece avoit

't : tabriqll ' .

s

O L

SOllS la {econde race , on fe {ervit aulli de

fols d'or ;

mais il s'en trouve

ú

peu , qu

il

n 'eíl: pas poilible de

ponvoir détermin r quel éroit leur

v

'ritable poids.

M.

~e ~lanc

n'a

V~l

qu'u,n feul ?e ces

fois d'or,

qu'il

crOI! etre de LoUls le debonnalre ,

&

qUl

étoit beau.

coup plus fort que les

fa!, d'or

de la premiere race

car il pefoít 13"2. grains ;

iis

valoient tOlljollrs 40 de:

niers d'argent, mais ils étoient plus pe{ans que ceux

dont

il

eíl: parlé dans la loi [alique.

Pendant .le commencement de la troiíieme race,–

on fe [ervOlt encore en France

defoLs d'or

fin; mais

comme il n'en reíl:e auenn, on n'en connolt ni le

poi~s

ni

la

valeur. Sous le regne d Philippe I. il

Y

avolt des francs d'or qu'on nommoit auffi

jlorúzs d'or ,

l~fquels .étoie~t

peut-etre la meme chofe que le

fol

dar,

qm avolt encore cours en ce tems-IA. Apres

to~lt

, que

leJo.L d'or

&

le f;anc

~'or

ne foient qll'uM

meme

~onnole

,

0l.1

que e en {OleAt dellx différe¡;¡tes,

on en Ignore le pOlds

&

la valenr; parce que per.

fonne n'en a encore Vll aucnne e{pece d'or du

com~

mence;nent de la troiúeme tace.

(D.

J.)

SOL,

(MuJique.)

l'une des úx [yllabes inventées

par

l'

Aretin, pour prononcer

&

folfier les notes de

la gamme. Le

jol

naturel répond

el

ia

lettre·G.

Yoye{

GAMME.

(S)

SOL,

tmm deBLafon.

Il

fe dit quelquefois

du

champ

de l'écu qni porte les pieces honorables

&

les meu..

bies.

(D. J.)

SOLAGE , [. m. (

Gramm.

6>

E conom.

ruftiq.

)

fol

terrein. Ces fruits [ont d'un mauvais

JoLag~ ,

d'un

[01,

ari de , d'un terroir ingrato

SoLage

fe dit pen.

SOLAIRE, adj. (

Ajiron.

)

fe dit de ce qui aran..

port au foleil.

Voye{

SOLEIL.

.

1

Syíl:eme

folaire

, eíl: l' dre

&

la difpoíition des dif.

férens corps céleíl:es qui font leurs révolutions au..

tour du foleil comme centre de leur mouvement :

ces corps célefres [ont les planetes du premier

&

dll

fecond ordre,

&

les cometes; quant an plan du f

y~

fremefolaire. Voye{

SYSTh 1E.

L'ann~e

foLaire

eíl: compofée de

365

jours

5

heu- ,

res 49 mmutes, par oppofttion aI'année lunaire qui

n'eft que de

3

54 jours.

I/oye{

ANNÉE.

'

L'ánnée

Jolaire

eil tropique ou planétaire.

L'allnée

foLaire

tropiqHe efr l'ef¡Jace de tems dans

lcquelle foleíl revient au meme point des équinoxes

?u des folfrices; cet efpace eíl:

t~ujours

égal

a

3 6 )

Jours 5 heures ,

&

envlron 49 mmutes.

L'annéefolaire

p!anét?ire eíl: l'e(pace de felTis pen.

dan~

lequel le

fole,~

re:rient

el

,queIque étoile fixe ,

part,cuhere: ce

qell

arnve envlron au bout de

3 6

<)

jours

8

heures

&

9 mi'1utes.

Voye{

AN.

Chambers.

CE)

SQLAIRE ,

f.

f. eíl: le nom que donne

M.

BouO"uel'

a

la courbe que décrivent les rayons de

lumier~

ert

traverfant l'atmofphere.

Voye{

CRÉP USCULE ,

R É..

FRACTION.

M.

Tay lor a donné dans fon livre

met/zodus incre–

mmtorum direaa

6>

inverj'a

,

la maniere de trouver

cette courbe;

M.

Bouguer, dans fa di{[ertation [ut'

la maniere d'ob[erver en mer la hautellX des aíl:res;

qui remporta le prix de l'académie en 17"2.9 a donné

auffi l'équation de cette courbe par une 'méthode

particuliere plus claire que celle de

M

T aylor

&

il montre dans cette diífertation l'lIfage qu'on en peut

faire pour connoltre la hauteur des aílres. (

O)

SOLAIRE,

en Anatomie,

nom du mufcle exten{euf

du pié; il preod [es attaches

a

la partie poílérieure

&

iupérieure du tibia

&

du peroné, a la membrane

interoífeu[e,

&

fe termine par un tendon pIat en s'u–

niifant

a

ceux du plantaire

&

des jllmeaux el la parrie

pofrérieure

&

[upérieure du calcanellm.

SOLAIRE ,

ttrme de C/zirurgie ,

bandage pour

la

[ai–

gnée de l'artere tempora[e.

Voye{

ARTÉRIOTOMIE,

articü

oll l'on a donné la maniere de faire ce

ban-

dage.

C

Y )

.