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1

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des

arai9nees

beauco~"} ?~us

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00

polUTO.

?I!u:-erre

le

prevenir. Si

0 0

av . des a aigo

~

beau oup

p.us

grvffesque

es

n?

res

el

sdo~erOlen

plus defo ' ;

00

en

rouvero¡ dans les pays etraOg ers ur-tou

~

Amérique

&

il

y a lieu 'eCp re.r de.

le

lever

ICI

auffi acílement <Jue es vers-

-fote

qw

y

om.el

ap–

por ' de ort 1010. uoi qu'il en

foi~,

c,eto,!

be~u::-

oup de

d.!cou~·~r

que

~foú

des ara!gnces

tUI

d al–

fel. oonne quaLltc pour re employ e daos le rna–

nufaaures. •

1.

Bon l'a prou é clairemenr n mon·

t ran au

publied~sou

rages

ai

~

ee eett

C~ie.

_11:'–

moires de l'acadelnlf. royale des u nces annu.

'J '

o

examen de

la

{oi

des araignées par Al. de

umllr

p age

386.

.

. O l E ,

(Chi,,!ie ,

Ph~r'!l'

Mat.

mu.)

la,na~lIre C~¡JlHque de

laJote

ell: CpeClalement expo e a L

artL

le

S

BTA.' E A, ·IMALf..

Voye{cttarli

le.

ue1ques pharmaco lo i[tes

o~lt ~ompt '

}aJo!e

crll~

a onnée en Cubil.anee

&

ans aVOlr eprou le teu ch.–

¡'Iue parroi

les

eo~diaux;

&

il ont

eil.im

' eette

ertu par ceHe dtl

(el

volaúl qu'on en r tire par

l~

iolence du feu. 'll: la meme erreur q ue ceUe qUl

érig ' la corne

ae

cerf

&

la vipere

e~

I.úd.orjfique ,

yoye{

IP

R

&

L'ani,ü

PRI

I PE (

OWllle.);

lafol/:

n'eil. point cordiale,

lafoi

n'a point de venu m '

di–

camenteufe.

On a emploié n Pharmacie, l'alkali volatil

&

l'hui-

1

empy rcurnatique

defoit .

Le premier principe en–

tre , par exeOlple , dans le gourte d' Anglererre

c ' –

phalique Otl goultes de .oddard. A la bonne-heure,

(Ir

ce pr duit de I'analyfe animale a d venus Olé–

c1icame'1tcufc trcs.réelle

&

tr s-énergiqlles: mais

il faut qu'on fe fOllvienne que l'alkali volatil

defoie

na abfolument que les propriét s médicinales eon–

n ues des alkalis volatils animatlx.

La cendr de

foie

ll: comptée parmi les

remedes

mondificatifs ; c'ell: un pauvre remeae

&

qui ell: auffi

fore peu uíité.

e

b)

S

l E, (

CO/lulier.)

c'eil. la queue d'une lame de

collteau de table ; la

foie

eil. féparée de la lame par la

moitié.

SOIE,

en

terllle

de Vergetier;

e'ell: le poil dont les

fanglicrs ou le porcs font couverts. On tire beau–

COllp de

JDie

de fanglier de Mo(covie, d'Allemagne ,

a e Lorraine , de D anemarck,

&c.

IERIE,

r.

f.

(Com.

)

nom (ous lequel on ren–

ferme tout ce gui appartient au commerce en

foie.

IF,

f.

f.

(PhyjioÚJg.)

c'efi l'appétit des fluides;

i l ne faut pojnt croire que ce qui ell: la fource de la

foif(oit

auHi la fource de la faim; fouvent eette der–

niere (en(arion n'eíl: pas accompagnée de

lafoif,

&

fou nt on l'éprouve dan le tem qu'on a le moins

el

app tito Elle a Con íi 'ge non-(eulement dans l'eil.o–

ma , mais dans l' 'fophage, dans le pharynx

&

dans

tOllt la bouche.

on rigine n'eil. pas facile a développer; mais en

énéral il parolt que la

foif

provient d'une eertaine

ehaleur qui ' xcite dans l'eíl:omac par différentes

~au(e

; le principales (ont les alimens chauds, les

vin - (piritueux, les liqueurs fortes , les aifaifonne–

men aromatiques , le iolent exercice, la ehalellr

ele

1

(ai(. n , le erachement exceíiif des gens pitui–

t eu " phthiíiqlle ,mélancholiques,

&c.

i done

1°.

le goíier n'ell: pas humeélé, la

foil

fe

{ait (enrir parce que les vaiífeaux étant fees fe retré·

iffent,

&

augmentent,par-la le mouvement du fang;

e ell: a caufe de ette fechereífe, que les phthif¡ques

ont la paume de la majn fort chaude apres le repaso

1.

0.

'il

Ya des matieres glllaotes dan

1

'ell:omac,

laJoifpeut

fllrverur, parce que ces matiere qlli ont

«le la

iíi

oíit '

p

fonr un effet de la ,haleur

~

&

quel-

ortemen

sau~eD

e.

3

&'.

Les felS les mauer:

el

-7~

ou es. co, . .

contÍenn

nt

beau ou de teu do 'em

1

er

foij

ear ou es ces fUD1aoces me Dt en mouyem m le

arties oüd s

&

y

ex

iteor par

n...

qll

nt

ha1

ur.

4°.

D aos les fien s lafoi { 'ait

nur a, c

lenee la raifon n epas difuctle

a

uy r ' les

res De font caw,'es que par un x .!" de m uye–

ment , les artere

dant

bo lch

e

fe g nílcnt il faut

done qu'elles barteot plu

ton

ment ' p u frequem–

ment,

&

q le par-U il fu ienne plus de ehal ur.

5°. D ans l'hydro

i.li

,l'?n fent

un.eJoif .

iol nte

cela ient de ce que la p rtle aqueufe du íang re11

dans l'abdomen' il n

y

aura don qu'un fanq

I

pai

dans les autr s parties,

~tte '

pailfeur caufera n ' \::(–

fairement de la chaleur ; d'ailleur l'abdomen ' tant

r mpli d'eau , le vaiífeaux fanguins font fort com–

primés , le Cang coule donc en plu grande quantité

ers les parues fupérieures; de-la

il

fuit Cjue le mou–

vement

&

la chaleur y (ont plus cor.íidérabl s,

&

qu'il arrive fouvent des h ' morrhagies aux hydropi–

queso

6°.

On voit par ce détail que c'ell: un mauvais ú–

gne, comme dit Hippocrate, que de n avoir

pasfoif

dans les maladies fort aigues ; c

~la

m rque que les

organes deviennent infi nfi bles ,

&

<¡ue la mort n eft

pas éLoignée. L'origine de ce dégout pour les flui–

des , vient du reífcrrement des vaiífeaux laélés ; iI

faudroit alors emplo el' quelque liquide tres-humee–

tant, auquelle malade fe porteroit plus vol núers.

La cauCe Male de

lafoif,

ell: de nous avenir des

vices du fang, de fa diver(e acrimorue , de fo n épaif.

úífement, de fo n inflammation; du deíféchement du

pharynx, de l'éfophage

&

au ventricule, de.fréehe–

ment qui arrive tolltes les fois que les glandes eef–

fent de filtrer un fue doux

&

muqueux.

Entre les quadrupedes qlÚ peuvent le plus fuppor–

ter

laJoi[,

on n'en connolt póint qui jouilfent de eet

avantage comme le chameau; car m"me dans les pays

brlllans, ils fupportent la

foil

des (emaines entieres.

Cet animal a dans le fecond de fes quatre ventrieu–

les pluíieurs eavités fai tes comme des [aes , qui felon

quelqu es phyíieiens pourroient etre les réfervoirs

ou Pline dit que les chameaux gardent fort 10ng-tems

l'eau qu'ils boivent en quantité quand ils en trouvent

dans les déferts.

Ce qu'il y a de plus certain, e'eil. que l'homme n'a

pas le meme bonheur ,

&

que quand il ne peut fatis–

faire

a

ce be(oin preífant , eet état eil. fuivi au bout

de quelqlles jours de l'inflammation du ventrieule ,

de

~a

fievre, du reíferrement de la gorge,

&

de la

mort. C'ell: un tourment inexprimable, par lequef

on recherche dans le fecours de l'eau ou de tome au–

tre liquide, le remede au mal qu'on endure; on don–

neroit alors un royaume pour un verre d'eatt, eom–

me fit Ly[¡maque.

11 n'y a, dit l'amiral Anfon, dans fon voyage de

la mer au Sud, que eeux qlÚ ont {ouffert long-tems

laJoif,

&

qui peuvent fe rappeller l'eff'et que les feu–

les idées de fourees

&

de ruiífeaux ont 'produit alors

en eux, qui foi ent en état de juger de l'emotion avee

laqueUe nous regardames une grande eaCcade a'une

eau

tran(parente , qui tomboit d'un rocher haut de

pres de cen.t piés dans la mer, a une petite dill:anee

de notre vailfeau. Ceux de nos malades qui n'étoient

point

~

l'extrémité, qu iqu'alités depuis long-tems ,

fe ferVlrent du peu de force

qui

leur reil.oit,

&

fe