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3

10

S O L

.. .

SOLAK,

f.

m.

tlrtTU

d~

rda¡·o.

fo

da

a

pt

e

1a

gade du

gr~nd-{eí~neur

: .es

Jol:iu

on_ un

r:

pareil a ce

w

des te ornadgts

r

porten chacun un

are

el

b

mai .

leur eíl.e de de{[ous e reaouu.

jufqu

d

le

ceinture avec des manches penda

~es ·

la

chemife qu'ils o par-deífus les cal<¡ons

eft

br~

d

p

fur

ro

ures.

D a Loir_

- OLA

HRE

f. .

en urme

B oiffdier

e

7

a eett.e

toile de crin de {eie ou de

tOU

e aucre chofe

el

d al–

re voie don; on garni les tamis,

&

a-travers la–

-quelle

doí.r

pa/fer ce qu

00

eut falfer.

Yoye{

T

~

U

SOLA, O E,

f.

f.

(Art hippia!r.

)

maladie

d~

.eheval ; c ea: une e(pece d'lll:er e ou erevalfe

51

tH

ient al! pli du jarret : la peau te trouve

{~l!ven;

ten–

due

&

rongée par l'llcrere deshumeurs qUl en d cou–

lene. (

D .

J.)

SOLA E

LA,(

Géog. modo

)

pe.ci

~e

riviere de Fran–

ce, dans Le Li ufin ; elle {e )OUlt a la

Correze~

rous les murs de Tulles.

OLA OlDE,

f.

f.Jolanoüüs,

(Hijl.

nato B ot. )

genre de plante a

f1

ur en rofe compo(ee de

quelqtle~

felúlles ; le piilil devient une coque atlez ronde,

qll~

renferme un noyau ouvert

d'~c

peau charnue

9

lH

lui donne l'apparence d'une bale. T ournefort,

Mem.

de L'acad. royale des ciences. Yoye{

PLANTE.

La

/oLanoide

(e nomme

aut.reme~t

duLcamere .ba.–

tarde·

fa fleur

ea

en rofe ,

a

cmq petaLes ; fon pJÍhl

dégé~ere

dans la fuite en un fru it rondelet, conte–

nant une femence dure., couverre d'une pulpe min–

ce qui donne a1.1 fruit La reífemblance d'une baie.

e~te

pLante ea nommée par TOllrnefort,

[oLanoi·des

americana, , ircea joliis canifcentibus.

l. R.

H.

Miller dit que les

joLanoldes

font originaires des

contrées les pl·us chaude de l'Amériq1.1e., d'Otl l'on

a apporté en Europe leurs menees

~

ell.es

(ont au–

.jourd'hui aíI"ez communes dans les )ardms des c1.1-

rieux. Leursfruits broyé donnent une couLellr rouge

aíTez belLe , mais qui fe [anne promptement, en (orte

qu'on en fait peu de caso

(D.

J. )

SOLANTO, (

Géog. mod.)

en latin

Solus

OH

So–

.Zantum,

bourg, autrefois ville de SiciLe, dans Le VaL

de Mazara, entre Palerme

&

Termini, .á l'orient fep–

tentrional de Monte-Alfano. M. de Liíle appelle ce

bourg

le

jort

d¿

Salamo.

(D .

J.)

SOLANUM,

f.

m.

(Botan.)

Tournefort compte

trente-quatre efpeces de

Jolanum ,

entre lefquelles il

.y

en a une principalement d'ufage en Médecine,

&

une atltre en alimentó mais l'efpece de

JoLaman

nom–

beLLadonna majoribusjohis

&

j oribus,

par T our–

nefort

J.

R. H.77,

efi unxéritable poifon .

Le

Jolanum

d'u(age en Médecine eft nornmé

fola –

num nigrum, vulgare

,J.

R. 11.

149 ,

en anglois

che

commoiz night-shade ,

&

en fran<;ois ,

moreLle. Yoye{

·MORELLE.

L' fp ce de

¡ olanurn

dont la racine efi d'ufage en

aLiment, efi le

JoLanufll lllberoJurn eJculentrml ,

l . R. H.

149,

en fran<;ois

balate, patate, pomme de

fure,

wpi–

no17lbo.ttr. .voye{

POMME DE TERRE

& Top

NAM–

BOUR.

La .be1ladonna de Tournefort, de Boerhaave, de

ClllíillS" de Dillenius

&

alltres botanifies, efi

lejo/a–

nurn LethaLe

de Ray,

hif!.

l.

079

;Jolanum melanocera–

fllS,

C.

B.

P.

166,JoLanum rnaniacum,

J.

B. 3. 61 1.

JolanumJomniferum,

Phyt. Brit.

115

, Jolanuml urio–

Jum luridepurpur.eojore

caLathoid~, metanocer~jilS.PLuk.

Almag.

1.352.

Ce!l Le plus grand de tous les

JoLanum

;

il a plu–

·fieurs racines épaiífes, longues, épar(es, fortes, d'oll

partent de graneles tiges angulaires qui s'élevent

a

L'<1

'hauteur de L'homme

&

plus, environnées de fellilles

¿ 'un verd fale , de la figure de celles de la morelle

ordinaire, mais beaucoup' plus larges ; fes fleurs font

:<lifperfées parmi les feUllles; elles eroiífent (éparé–

ment (ur de longs

pédicul.es

j

elles font la.rges , pro-

s

O L

{ondes

en c10che

n

{l.,\:

fe.,

ens

a

f

un

ex

- c!ID.l

d\lfl

bnm

ton . verd

tn'

ft

1

ext '

ri

ur

- purpurines au-ced .

Ell.es

to

pla

e

a

d

s bai

larues luifan es rondes nOlre cornm des erifes

plat> .es fur un cau e brun

ü

-

pl.e~nes

d'un pul–

pe purpurine fu uleote , d un:::o

t

tad - dou

a–

rre; c e pulpe

efi

parfemée de pecite graines

pla

s.

Ce [ont les fruit de c ne plan e

qui

produilent

des eonvulíions . de battemens

de

creur

t

rribles

l'a~natioo .de

L fprir

&

la mort. Le m 'moires

<k

Lacad

'mi

royale,les Tranfa ·on plliloiopruque

&

d autres O\lvrages n ont i é que trop d exemples

des quautés fimefi s d cett plant . Ray

ra~porte,

d apres Hoehftetter, qu un fr re mendiant aRome

ayant bl:l d'URe infubon de belladonne, perdit les

fens

&

qu'il Les recollvra en b\.lvant un erre de

vi–

nai~e.

IL

eft

rres- raiífe01blabLe que le meiUeur re–

mede contre ce poifon, ainh que contre le

flramo–

nium,

feroit les aeides végétaux préeédés d'une boif–

fon copieu{e d eall

&

de miel émétifés. Les peintres

en minianue font macérer Le fruit du

JoLanum mela–

noceraJus,

&

en préparent un a{fez eeau verd.

(D.

J.)

SOLARlUM,

f.

m. (

Liuérat.

)

c'efi une efpLanade,

ou un lieu élevé ft-découvert au {oleil, oh l'on fe

promenoit, eomme on L'apprend d'Iíidore

&

du glof

faire de Cyrille.

Solarium

ea auffi un cadran au {oleil.Vitruve a dé–

crit pluíieurs fo rtes de cadrans au foleil,

Liov.

JX.

de

fon architeéture. (

D .

J.)

SOLBAM , (

Ma,¿chal.

)

fe dit d'un cheval dQnt la

{ole efi foulée.

SOLBATURE , {.

f.

terme de MarJchal,

fouIure

&:

meurtri1Ture de La ehair qlli ea fous la fole,

&

qui

ea froiífée

&

fouLée par la {ole, c'ea-a-dire la pe–

tite {emelle de come du pié du cheval , quand cee

animal a marché long - tems pié nud,

&

quand la

fole ea trop deíféehée.

(D.

J.)

SOLBAZAR, (

Géog. modo

)

bourgade de la Tur–

quie en Afie, dans l'Anatolie ,

a

une petite difiance

de Madre. C ea, felon Léunclavius , l'ancienne

H

1-

lona

,

vilie de l'Aíie mineure, pres du Méandre.

(D.

J.)

SOLDANELLE,

f.

f.Joldanella, (Hi(l. nato Bot.)

genre de plante

a

fleur monofétale en forme de clo–

che, & ordinairement frangee. Le pifiiL fort du ea–

liee , iL eíf attaché comme un clou

a

la partie infé–

rieure de la fleur ,

&

iL devient dans la. fuite un fruit

cy lindrique , qui s'ouvre par la poiote ,

&

qui ren–

ferme pluíieurs femences attachées ft un placent.,

T ournefort ,

inflorei herb. Yoye{

PLANTE.

Selon Linnreus , le c·alice de la fleur efr droit, du–

rable

&

divifé en einq fegme ns aigus ; la fleur efr mo–

nopétale , en cloehe , qui s'éLargit jufque dans les

bords

011

regne une dentelure ; les étamines font cinq

filets plats ; leurs boífettes font íimples; le germe

du pifiiL efi arrondi ; Le fiile efi menu , de la longueur

de la fleur ,

&

{ubíia e apre,s elle ; le fiigma ea ob–

tus ; le frui t ea une capfule oblongue -' cy lindrique.;

eontenant une feule loge ; les graines font tres-nom:

breufes , extremement petites

&

pointu s.

La principale efpece de

joldaneLLe

efi nornmée par

T ournefort,

convolvuLus maritimus noJlras

,

rotundi–

foliis

,

1.

R. H

83 . Sa racine efi 6breufe

&

menue"

Elle pouffe pLuíieurs tiges greles , pliantes , {armen–

teufes ,

rouge~tres

, rampantes fm terreoSes fcuilles

font fphéroldes , Liífes , luifantes, femblables

a

ceHes

de la petite ehéLidoine, mais plus épaiífes , rempues

d'un fue laiteux ,

&

portées

íi.lr

de longs fédicllles.

Ses fleurs font des cloches

a

bords renve;-fes eomme

ceLles des auu·es e(peces de l.iferon , aífez grandes,

&

de conlellr purpurine. Il lcur {uccede des fruits

~refque.

ronds , me'l1braneux , qui renferrrient des

1emences

angllleufe,~

x.

noires pour l'ordinaire. C ette