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308

S O 1

a

20000

livres. Son diocHe compte pres de 4

00

pa–

roiífes

&

23

abbayes tant d'hommes que de filies.

Le chapitre de l'égli(e

cathé~le

efi

nomb~eux

&

les canorucats (om un peu meilleurs depUls la (up–

pre/lion qu'on a faitde onz.e prébendes.

Long. 20. 39 ·

lato

49 .22.

.

.

So1fons,

en lann

A ugufla. uej[ronum ,

a

pns, c?m-

me on voit, fon nom

de~

peuples

Sue(Jion;s.

.

Eli~

s ap–

p elloít auparavant

N

,ovlOdurz.um

,

&

elle etolt c.

l

~b.re

du tems de Jules-Ce(ar, qm remarque que DI.V1oa–

cus fon roi avoit été un prince iUuíl:re

&

pmírant.

Ce fut

Aug~íl:e

.qui abolir l.e nom de

Noviodunum

qu'avoit cette vtlle, pour 1m

donn.er

le uen.. , . ,

D ans nos tems modernes LoUls XIV. a enge

a

Soij{ons

une a'cadémie de beaux e(prits , par des le.t–

tres patentes enregiíl:rées au parlement, le

27

JUlO

J

67

5. En effet

1

elle a produit de tems en tems des

gens de lettres de mérite.

H érieourt

(Julíen de), né dans cette viHe, occa–

iionna l'érabliff'ement de I'académie de

Soij{ons.

Son

petit fils,

Louis d'Hirie.ourt

'. s'eíl:

di.íl

:ingué

da~s ~e

barreau de Paris , & a mIs au JOttr un bvre fort eíl:lme,

fm le droit eccléíiaíl:ique franc;ois.

Les Théologiens Cavent aff'ez

q~1e

Pa{chaCe

~a~bert abbé de Corbie , dans le neuvleme íieele , etOlt

de

S;iflons.

Il

Ce

rendit illuíl:re par

u~

g.rand

nom~~e

d'ollvrages que le P. Sirmond a ,recuellhs ,

&

pubhes

. pour la premiere foís

a

Paris, en 161 8

~

en un volu–

me

in-foLio.

Le

Tra.ité

de PaCchafe

du corps

&

du fang

de Notre Seigneur

J.

C. excita

da.ns

fon

~.ems

'. &

~

cau–

depuis , de grandes conteitatlOns qu

i1

eíl: mutIle de

reveiller.

Robbe

(Jacques) , connu par Ce's ouvrages de géo–

graphie naquít

a

Soiffo ns

en 1643 , & Y eíl: mon en

17

21 .

da fait deux d.i1rertations qui n'ont pas eté ím–

primées. Dans

13

premiere , il prétend que le

Bibrax

oppidufII Rlumorurn,

dont parle Céfar , eíl: la ville de

Laoll.

L'autre diff'ertarion traire du lieu 011 fe donna

en 593, la fam euCe bataille de T rue (ou Trauffi ),

dans le Sueílonois

,Cou

Clotaire II. M. Robbe croit

que ce lieu appellé en latin

Trucciu,

dans les

gefla

Franeorum,

e.

xxxv}.

eít

PréLe

fur l'Aifne , village au

nord de Braine.

Suj[annau

(Hubert), poete

&

hllmaniíl:e, naquit

a

SOlfo1l5,

en 1514, publia quelques traités de gram–

maire, & des poéíies latines qui furent aífez bien re–

c¡:ues.

Voila pour les gens de lettres. Ajoutons un mot

d'un homme célebre dans l'hiíl:oire de France,

&

qui

mourut a

Soij[ons

en 161

1 ,

a

l'age de 57 ans

~

je veux

parler de

Charüs de Lorraine,

dnc de Mayenne, frere

de Henri duc de GuiCe. Il fut long-tems jaloux de la

réputation de ce frere, dont il avoit toutes les gran–

des qualités a I'aétivité preso Nourri comme le duc

de Guife dans les allarmes, il Cuccéela a fa gloire ainíi

qu'a fes deíl'eins. L'un donnoir beaucoup au haCard

~

&

I'atltre

a

la prudence ; l'un étoit trop' hardi , l'au–

tre trop mefuré ; le premier promettoit tout

&

tenoit

peu, celui-ci promettoit rarement

&

ne inanquoit

guere

a

fa parole. D es que le Cceptre de la ligue eút

pa~é.

dans fes

m~ins ,

il

f~ut l~l11g-ter~ls

par une fage

polltlque, réumr fous fes 10ls les dlverfes faétiQns

de efprits; & s'il n'eut pas trouvé dans fa propre fa–

niille des rivaux qui lui diCputoient la couronne de

France, on ne dolite guere qu'il n'eih réuffi alamet–

tre fur fa tete. (

Le ehevaLier de

J A U

eo

U R T. )

SOISSONS,

(Académ. de )

fociété littéraire établie

a

Soij{ons,

fous la prote0:ion du cardínal d'Eíl:rées,

par lettres patentes du rOl en 1674.

Avam qU'elle eút rec¡:u cette forme munie ele l'au...

torité royale ,

&

des r an 165 o, les premiers.qui ont

compofé cette compagnie, s'aíl'embloiem réguliere–

ment une fois la femaine, con[,'roient enfemble de

leurs émdes, fe communiquant leurs lumieres,

&

s

O K

corrigeant enfemble

leur~ 70mpofi~.ons

:

e~couragés

el

ces exercices par les liaifons qu ils avolent avec

pluíiems membres de

1

académie

F

ranc¡:oife , qui leur

donnerent la pecfée de former une académie, en

fo:-te qu'on peu la regarder comme filie de l'acadé–

míe Franc¡:oiCe a ec laqu lle lle conferve des liaifon

tr'

s-étroites.

L'acad ' mie de

Soij{ons

a pre{que les mAmes ítatut

& les memes uCages que l académie Franc¡:oife. Le

nombre de {es membr s efl: fi."é

a

20 ,

&

elle doit tOll–

joms prendre un proteétellr

~u

corps de racad ' mie

Franc¡:oife,

el

laquelle e1le en v<?le tous les ans pour tri–

but une piece de fa compollnon. La perfeétlOn de la

langue franc;oiCe, l' El.o<;uence ,

~es

Belles-Iettres

&

I'Hiíl:oire,

Con

les ob¡ets de {es etudes;

&

pour mar–

quer encore davantage fes rapports avec la premiere

de nos académies

~

elle a pris pOltr devife un aiglon

qui s'éleve

vers

le foleil

a

la Cuite d'un aigle , avec ces

mots :

maternis alifibus audax.

Si ql1elque membre de

l'académie Franc¡:oife

Ce

trouve

el

,soijjóns,

les acadé–

miciens de cette derniere ville le prient de pr 'fider

el

.leurs aff'emblés; & de

Con

coté l'acad 'mie

Fran~

oife

admet dans les fiennes les académiciens de

Soiflons ,

leur permet d'y prendre féance, & demande leur

avis fur les matieres qu'on

y

agite.

En 1734 M. de Laubrieres, alors éveque de

Soif–

f ons ,

fonda un prix annuel , qui doir etre diíl:ribué

a

celui qui remplira le mieux, au jugement de I'acad'é–

mie

~

un fujet qu'el!e propofe fur quelque fujet d'hi–

íl:oire ou de littérature. Ce prix eíl: une médaille d'or

de trois cens Evres.

SOISSONNOIS,

LE,

(Géog. mod.)

pays de France

qui faifoit autrefois partie de la province de Picardie,

&

qui eíl: a-préC(mt uni au gouvernement miliraire de

Tile de France. Il eíl: borné au nord par le Laonois,

au midi par la Brie , au levant par la Champagne ,

&

au couchant par le Valois. Il comprend une par,tie de

terrein qu'occupoient anciennement les

Slt~(Jiones.

I1

a depuis fllivi le fort de Soiífons fa capitale. C'eíl: un

pays fertile en grains, en prairies & en bois. La ri–

viere d'Alne le traverfe.

(D.

J.)

SOIXANTE , (

Arúhmü.

) nombre pair compofé

de fix dixaines, ou de dix fois íix , ou de cinq fois

douze, ou de douze fois cinq, ou de quinze fois qua–

tre , ou de guatre fois quinze , ou de vingt foís trois,

ou ue trois fois vingt , ou de deux fois trente, ou de

trente fois deux; ainíi que fix foit multiplié par dix:,

on que dix le foit par

iix ,

ou que cinq par douze,

ou elouze par cing , ou quinze par quatre , ou quatre

par quinze, on vingt par trois, ou trois par vingt,

ou trente par deux, ou denx par trente: cela ne pro–

elllirpit jamais que

flixante.

Le nombre de

foixante

multiplié par lui-meme , produit

3600.

En chiffre

commun ou arabe

,foixant~

s'écrit

60;

en ch:fFre ro–

main de cette maniere LX ;

&

en chiffre franc;ois de

compte & de finance, Ix. On

ditfoixante

&

Uf!

, foí–

xante-deux ,foixante.trois,

&

ainíi de fuite ju{qu'a

quatre-vingt.

lr(on.

(

D.

J.)

SOIXANTER,

V.

a.

(Jeu de piquet.)

compter foi–

xante points , faire un Coixante , un pie; ce qui fe dit

de celui qui a la main 10rCqu'il compte jufqu'a trente

points de fuite en jouant les cartes , avant que le

joueur qttÍ eíl: dernier ait faít ancune levée ni rien

compté.

Aead. des jeux.

(D.

J.)

,

SOIXANTIEME, (. m.

(Arithmét.)

en matiere de

fraétions ou nombres rompus , un

foixanti~me

s'écrit

ainíi

io.

On dir auffi

unfoixante-uTlieme

, un

foixant~

6>

deuxieme ,

u

¡Joixante

6>

troijieme ,

&c.

&

ces'diffé–

rentes fraétions fe marquent de meme que ceHe ci–

deíl'us; avec cette différence néanmoins que l'on met

un

1 ,

un

2 ,

un 3 au líeu du zéro qui Cuit le 6 : ce qui

fe pratique de cette maniere

f¡,

f; , f; ,

&c.

On dit

encore

-lo ,

to

,

-lo ,

&1:.

Ir/on.

(D.

J.)

.

SOK

ou

SOC:> f. m. '

[;omm.)

mefure deslonguems.