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COL

la

colle efi faite: on les fait bouillir -dans l'eau de

l a chaudiere en defcendant le pan.ier dedans,

&

on

'les y lailfe 'r¡¡_nt

"&

fi

peu long-rems que l'on

cut.

r<ry"t{

P I. Ylf. 3e Pqputrh.

·

OLLAO,

(Géog.)

contr e de l'Améric,¡ue méri–

Oionale au Pérou, daos la province de los-Charcas..

CÓUA:rAIRE

f. m.

(JurifPr. )

efi celui que le

c oUareur a pourvu d'un bén fice. Cettc expreílion

efi peu ufirée; on dir plus communément le

pouf'YÚ

,par

te·

collateur. Voy<{

D elacombe,

J

uriJPr. canou.

p . 140 . col,

2.[efl.

ij.

(A)

COLLATERAL, ad¡ .

en rermes Je G éographie,

fe

-Qit d'un lieu' d'un pays '

&c.

firué

a

coté d'un autre.

'Ce mor efi compofé de

cum,

avec,

&

de

ia11ss,

coté.

'CoLLATÉRAL

Poim.s collaciraux, dttn.s la Cofmo–

graphie,

Co~t

les points placés entre les points car–

dinaux.

Voy<{

CARDI AL'& Poi

' T.

Les points

collatéraux

fe divifent en

princi~amc,

lefquels font ceux qui fo nt egalement éloignes des

p oints cardinaux;

&

en fecond aires' qui' font a l'é–

gard des pre miers ce que ceux-ci font

a

1

'égnrd des

cardinaux. Les points

collatlraur

fecondaires fe divi–

fent enluite en lecondaires du premier

&

du fecond

ordre : ceux du premier ordre font également dif–

tans des points cardinaux

&

des points

co!ladraux

principaux;

&

ceux du fecond ordre font égalcment

difians ou des cardinam<

&

des fecondaires du pre–

m ier ordre, ou des pr!.ncipaux

&

des feconda ires du

premier ordre.

//oy e{

Poi 'T.

Ainf1 les points

collatiraux

principaux font les

points du nord-efi, du fud-efi, du fud-ouefi,

&

du

nord-oueíL Les points

collatéraux

fecondaires du

premier ordre , font les poims du nord nord-efi ,

fud (ud-efi,

&c.

ceux du fecond ordre font les points

du nord quart de nord-efi, fud quart de fud -efi,

1

&c.

Les vents

collatéraux,

font ceux qui fouff)ent des

points

coltatéraux. Yoyc{

VENT.

Tels font les vents de nord-efi, fud-efi., nord–

-ouefi, fud-o uefi ,

&c.

&

leurs divifions.

Chainb. ( O)

COLLATÉRAL,

(Jurijpr.)

cfi

celu~c¡ui

efi parent

ae quelqu'un

ti

tatue '

c'efi-a-dire de coté'

&

non

en ligne dire8e : les

fr

re , les oncles, les coulins ,

font des

co!latéraux

;

ils forment ce que l'on appelle

l a

tigne co/latlrale,

qui efi oppofée a la

Ligne direae:

O n diflingue deux fortes de

co!LtUéraux;

les uns qlll

tlennent en quelque Co rte licu de pere

&

de mere ,

tels que les oncles

&

rantes , grands-oncles

&

gran–

des-rames : on

les appelle

co//atéraux aftm'!an.s ,

pour les dillinguer des a

u

tres qui font en pan té de

d egré , o u en degré inférieur , tels que:

l~s

freres

&

fceurs , coufins

arriere-coufins. On d1fitngue auiTi

les fucceiTions 'clire8es des fuccellions

collatérales ;

ces dernieres font celles auxquelles les

eollatéraux

font appelfés.

Y oyt{

O SANGUI

JTÉ ,

D EGRÉ ,

PARE TÉ, UCCESSIO

.

OLLATÉRAL, :\ Rome , efi un juge civil

qui

fai t

la fon8ion d'a ffcffeur ou confeiller aupres du maré–

chal de cen e ville,

&

juge avc:c lui

l~s

cau(es d'en–

tre les bourgeois

&

autres babnans:

ti

y

en a deu ;

ltun qu'on appellc

premitr , ollatlral ,

l'autrc qu•on

appeUe

ficond collatéral. Yoyt{ Le diél.

hiJI.

More–

~)

au

mot

pape,

:\

I'article

des oJ!üiers du palais.

0

LLATí.RA

ou

LATÉRAuX,

(Juri.fPr.)

fiJt a

uffi les has

cotés d'une églife, autr ment

1

a

,';~:

pans les églifes paroiíliales, on

difiin~ue

les

CO.uuUiiUX

du

hQ,

&

d

J

f

{.

(;

diffi e

ur

ceux e a ne : ces em1erS

dont ans.

~

1

Ité

la charge des habitans:

¡\

l'égard

es prem¡

;s •

1

Y

a eu plus de difliculté · quelques–

~

ont pr

~en~~~

que quand ces

coluuér;liX

font de

d

m. ';""

on

ru

1

,on _que le chceur, c'cfi aux gros

mat urs

es r

r:

rnais

les d

mi

rs

ts

COL

ont jngé le contrairc · ce qui cfl conforme

('

J

de

169

5

9'lÍ

ne hargc les gros d.!

1~:ucurs

que

de

la r paraooo du h ur

&

an el,

cll- ..tire de ¡,

fermeturc du hceur.

oye{ le

trOitU Jr1 /oi.J

d<J

f

41 ,.

m<n.s par

D cfgodet ,

ch. durepar, Ju b nif.

·

ltJ

-,.,_

UJ

de

Goupy,

ibid. (A)

?L~ATE

R

f. m.

(JuriJP .)

en gc!ncral, cll

cclm qUJ conferc un bént!fi e

cclJfialllquc,

'di- -

dire quien donne

1

provifions; au (¡eu

qu~

le

p _

tron ou préfentateur' mcme e cldia1lique ne IJ¡t

que nommer a

u

b néfice,

&

fur fa nomina

u

n il

faut enftúte obtenir de pro i1ions do: clu1 qlll

1

le

collatcur

du b n fice.

Le pape cfi fcul

collarwr

en France de tous

les

b .

néfices confifioriaux fur la nominarion du Ro1: pour

ce qui efi des autres béndice5, memc ele if ,

q111

ne lont pa conlifloriaux, le pape n

(1

coll..rtur

par pnfvention contr

les ar h

eques,

.!\ .!<¡un '

&

autres qui en font

collateurs

ordinancs.

A

l' gard de tous les autres béncfi

e

qui ne font

pas confifioriaux, les archevéques

cvcqu

s

en

lont , chacun dans leur dioeefe, les

ollauuu

ordt–

naires , fauf le droit que quelque> autrcs

oll~uurs

peuvent avoir

fur

ccnains

b~neli

s.

ll

y a de

abb.!s, des pncurs , des chnpitres

&

autr s b n ficier , qui font

collauun

de ccna1n

be

néfices.

ll

y

a

méme auJU quelqucs la1cs qui font

olla–

teurs

de ccrtaios bcnétices.

Voyec

t-apr.

OLLA·

TE

R

LAJ

S.

Le

collauur

ne peut fe confc!rer

~

Iui-memc le

bé–

néfice, quand m me il en feroit auiTi le patron

e

¡¿.

fiafiiquc.

Quand le

collatcur

inférieur négligc de

con~

rer le

b

néfice dans les fix mois de la vacdncc, le droit d

le

conf~rer

efl dévolu

a

u

col/auur

f11p ricur. 1 'efi

un fimplc b.fnéficicr qu1 efl

collauur,

le droll paffe

a

l'évcque; fi c'efi

l'~v~que!

le dr?it

ca

devolu

a

l'ar hcveque ,

&

de cellll·Cl au pnmat ,

ne d -

volution fe faifant

de graduad gradum.

COLLATEUR ADSOLU, fe dit de celui qui efl

!OUt

lila fois patron

&

co/lauur

du bénéficc; on l'appelle

aulli

collareur direa,

ou

plttn collauur.

U

y

3

des abbés, des chapit.rcs

&

a

utres b néli–

ciers inférieurs

a

I'évl!que, qu1 font

colLzuun

~Jo­

tus

de cenains b nc!liccs.

Quelques laics joüiiTenr meme de cettc

p~éroga­

tive. Le Roi efi

col/auur abfolu

de tous les bcnélices

dont

il

efi patron: il efl auiTi

collo~uur

ai¡Jolu,

comme

J'éveque I'auroit été ,

de

tous les béncficcs qu1

\'3-

quent pcndant que la régale en ouverte.

Les patrons qui font en memc tem!

collau urJ a¡.–

folu.s

n'ont pas communément le dr.Olt de donner le

yifa

~u

infiirution canonique; ce droll app;1rt1<:nt

n.t–

turellcmcnt :\ l'évéquc.

11

y

a

cepcnda.nr

do:s pdtton,

col/auutJ,

fur les provifions

defqucls ti n

'cfl fcas nc•

celfairc

d'obtenir de

vifa'

&

ce

lont pnnctpa cm nt

ceux-1:\ qu 'on pcut

appel~cr

coi!JJtufl :zhfolus ,

o

lcin.s colfatturs,

paree qutls ont

ommmodiVTI

Jif-

p

.r

. .

b ne•t:,,·,·

L'abbc de Fccamp cfl

colJIILtur

ptJ_

¡Uion.em

t

:~~

·

a6f

olu de p

lus de cinquante bent!lices, qu

,J

confere

pleínement fa ns que l'on ait bcfou\ du

>'ífo

de

~:ve ·

ques diocéfains.

2

uclques abbeífes joüilfent

auJJi

de ce drott •

m -

me pour des bén lices-cures.

f

a

C

eluí

qw'

confere

OLLATE

ll

ALTER I'ATI >e

l

altemativemenr avcc un ou plulieun

~utr~

{." (.

u un

foit que chacun d'eul'

~~~

(on

'!'

01

ou "

e–

mam'e pour conferer lei bc:ni-6ce>

qu•

peu

ent

Y

v.a–

quer ou que eh cun

coniere~bunauvemcn

un

bén.:fi esqw viennl:nt

aquer.

YO)~{

COLLATJO

&TouR.

OLLATE a DJRE

T ,

efi