COL
fe fufpe ndent par le bec
a
l'écorce d'un arbre'
&
y
reflent jufqu'a ce qu'il y ait de nouvelles fleurs.
H ijl.
des 1ncOJ,
París 1744,
tom. ll.pag. "-77·
On donne aux
colibris
le nom
dej'uce-fÜursou d'oi–
fiau abúlle
(
Seba Th.
rer. nat. tom.
Í.
pag.
6z. )
;
paree qu'ils tonr tres-petits ,
&
qu'ils voltigenr fur
les fleurs comme les abeilles.' .Seba rapporte qu'on
luí a envoyé des
colibris
des lndes orientales , qu'ils
font ordinairement plus grands que les au tres ,
&
que le plumage en eft gris
&
melé d'un verd éclatanr.
Edwards fait mention, dans fon
lzijloire naturdle
des oijcaux
,
de plufieurs efpeces de
colibris,
&
il
donne les figures
&
les deC. riptions du
colibri
1
ouge
a
longue queue, du petit
colibri
bnm de Surinam ,
du
colibri
verd
a
longue queue, du
colibri
a
tere noire
&
~
lo ngue queue, du
cotibri
donr le ventt e efl blanc,
du
colibn
bleu
&
verd, du
colibri
verd dont le ven–
tre efi noi r, du
colibri
hupé,
&
du
colibrí
a
gorge
r ouge. ll fu,ffira de ra pporter ici d'apres ce meme
auteur la defcription du
colibri
rouge
a
longue queue,
qui ell: un des plus grands
&
des plus beaux oifeaux
de fo n genre;
&
celle du
colibri
hupé , qui eft un
d es plus petits.
" Le
colibri rouge
a
longue queue ell: un des plus
"gros oifeaux
&
des plus beaux que j'aye jamais vu
" de ce genre. Son bec ell: long , mince ,
&
courbé
;, en-bas vers la pointe '·
&
de couleur noire: la tete
t>
&
le haut du cou font noirs & luifans ; la gorge eft
., d'un verd brillan!' & meme de couleur d'or: au–
., delfous de ce verd ,
i1
y a une ligne no ire en for–
•• me de croilfant
,
qui le fépare de la poitrine qui
•• efl de
coul~ur
de rofe. Le dós
&
les petires pln–
•• mes des ailes to nr d'
ur.ecouleur rouge orangée.
., Les grandes plumes
C.esailes & le premier rang
., des petires íonr d'un
violer. La qucue a dans le
" milieu deux longues plumes de la meme couleur
,
v iolette que les ailes. Les plumes des cotés
&
de
t >
la queue
iont
d'une couteur orangée
rougefitre
,
•• comme celles du dos. Les plumes du bas du dos ,
., celles du croupion ,
&
les plumes qtu recouv rent
., la queue, fonr d'un beau verd. Les jambes font
" tres- courtes & de couleur noire' de meme que
,
les piés qui o nt quarre doigtSI! dont trois font en–
" avant
&
l'a utre derriere, comme dans tous les
,
antres oifeaux de ce genre.
·
,
Le
colibri !tupé
a le bec mince, aigu par la poin–
'' te, mais pas ft long que dans la plupart des oi–
" feaux de fon genre, de couleur noire
&
trh- peu
, courbé en-bas. Le haut de la tete depuis le bec
" jufqu'au derriere de la tete qui
re
termine en une
, hu pe, ell: d'abord verd ,
&
fur le derriere bleu
, foncé: ces deux couleurs brillent avec un luflre
., qui furpaífe de beaucoup les métaux les plus po–
" lis & les plus éclatans ; fur- tour la partíe verte
, qtu efi la plus
el
aire en certains jours, fe chanl$e
, de verd en couleur d'or d'une ft grande beauté,
" qu'on ne fa uroit l'exprimer par des couleurs , ni
, meme la concevoir dans·l'abfence
d~
l'objet. Les
, plumes de la partie fupérieure du corps
&
des ai–
" les , font d'un verd foncé entremelé de couleur
,,
d'or. Précifément au - deífous du bec, il y a une
,
rache d'un blanc terni. La poitrine
&
le vcntre
, (o nt
d'une couleur grisatre , ou melée de gris
(o
m–
,
bre
&
rerni. Les grandes plumes íonr de couleur
, de pourpre. La queue efi d'un noir b1euil tre, un
, peu luflré par- delfus ; mais le deílous efl encore
,
plus briLlanr que le úeífus, ce c1ui n'eft pas ordi–
" naire. Les jambes
&
les piés fonr tres - perirs
&
,
noirS. Le nid efl compofé d'une fubflance de co–
" ton ou de foie tres-belle & tn!s-douce, je ne fau–
" rois dire précifément ce que c'e fl; c'efl un com–
" pofé de deux marieres , !'une rouge,
&
l'autre d'un
., blanc jaunarre.
Yoye{
ÜtSE.AU.
(1)
~OLICOLLE'!>
ou
CA
ULlCOLES,
f.
f.
pi.(Archie.)
Tome III.
CO L
du Latin
caulis:
ce font de
perir.e~
riges d'o1t pren–
nent nat!Ta nce les volmes ou he!Jces du chapi rcau
corinthien. Ces
colicolles
partent. de dedans des en- •
lors , compofés de feuil les d'ornemenr qui pofent
elles-memes fur des tigerres. (
P)
COLIMA, (
Géog. mod.)
ville conftdérable de
l'
Amérique feptentrionale, au Mexique.
L ong.
:z
7 .
33· lat.
18.
30 .
COLIMBE, f. m.
co!yrnlms mnximus caudatNS ,
(Hifl. nat. Ornith. )
oifeau de rivieré qui efi a-peu–
prt:s de la groífeur d'une oie.
!1
a le corps allongé, la
queue arrondie,
&
la tete petite. La partíe fupérieu- '
re du cou ell: recouvene de plumes ft rouffues, qu'–
elle parolt plus gro
!le
que la re te. Les plumes du cou;
des épaules & du dos,
&
les perites plumes du def–
f~ts
des niles, enfin les plumes de toute la fa ce fupé–
n eure de cer oifeau, fonr brunes ou plutór d'une cou·
leur cenJrée noiriitre, avec des t ache; blanches
qui
fe trouvent en petit nombre fur le cou,
&
qui font
fort fréquenres fúr le dos : chaque plume en a deux
pres de fon extrémiré , une de chat¡ue coté; ce; ra–
ches font plus grandes fur les perites plumes des ai–
les
&
fur les graneles plumes des épaules , que !itr
celles du dos. La gorge
&
la face infihieme du cou ·
font blancharres. Le deífus du cou, la poi trine,
&
le ventre, fonr blancs: on a
Vll
a
l'endroit de l'anus
une bande tranfverfale noiratre. 11 s'efi tro uvé auffi
un de ces oifeaux dans l'lle de Jerfey, qui avoit la
tete noire ,
&
un collier formé par de perits poinrs
blancs. ll y a trente grandes plümes
a
chaque ai le ;
elles font COLlrteS
a
proportÍOn de fa groífeur de i'OÍ·
feau; leur co uleur ell: noi re ou d'tWt brun obfcur. La
queu
e
reífemble
.a
celle des canards ; elle efl tres–
courre,
&
compofée de vingt plumes au moins. Le
bec efl droit, poinru , & long de pres de trois pou–
ces. La piece fupétieure efl noiratre ou livíde; elle
efl creufée en fo, me de gouttiere ,
&
garnie jufqu'–
aux narines de plumes qui font un peu repliées en–
deíli.ts. L3 piece du deífous efl blanchatre. 11 y a au
milieude chaque narine une pellicule qui tient au
bord fupérieur. Cer oifeau a les do1gts joints enfem–
ble pa r une membrane; ceux de devant font furt
longs , fttr-tout le doigt exrérieur; celui de derriere
efl le plus court
&
le plus petit. La longueur eles
pan es efl médiocre, elles fo nt applaries
&
laraes; la
face extérieure ell: brune ,
&
l'intérienre efl ci"e cou–
leur plombée, ou el'un bleu pale. Les o ngles fon t
larges,
&
fe mblables
a
ceux de l'homme. Les partes
font dirigées en arriere de
fa~on
qu'elles touchent
prefqu'il la queue,
&
qu'il parolt que l'oifeau ne
peur marcher qu'en dref:rant perpendiculaire ment
Co n co rps. Les coulenrs des oifeaux de cerre efpece
variem ; il y en a qui ont des colliers,
&
dont le
dos , le cou
&
la tete , font de couleu.r noire avec de
petires lignes blanches; d'aurres n'ont point de col–
lier. La couleur de toute la face fupérieure du corps
tire plus fur le cendré ,
&
au lieu de petites bandes
il n'y a que des points blancs ; peur-etre que ceux-ci
fonr les femelles,
&
les aun·es les males. \Yillughby,
Ornit!t. Yoyez O rs
E.AU.(1)
COLIN ,
f.
m.
CANlART,
ou
GRISART ,
lams
vel gravia maj ar ,
(Hift.
nat. O rnit!t..)
oifeau de mer
qui fe trouve plus tréquemmenr fur les cotes de 1'0-
céan , que fur celles de la Médirerranée: il efi de la,
taille d'une oie de médiocre grandeur; fes plumesfonr
renflées
&
le fonr paroltre gros , quoiqu'il n'air pas
plus de chai.r qu'un petit morillon. 11 eH de couleur
gri!e, c'efl pourquoi o n l'a nommé
grijizrt.
Ses ptés
rell"emblenr
a
ceux d'une cane; il nage, mais il ne
plonge jamais. Sa rete efl aulli groífe que celle d'un
aigle royal,
&
le bec au!Ii grand que celui du plon–
geon de mer. L'ouverture du goíier efl ft larae qu'il
avale ele fo rr gros poiífons ; il prend ceux cp1i fonr
rejettés
flU:
le rivage. Sa queue eft ronde,
&
n~
s'é""
¡
1
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