Table of Contents Table of Contents
Previous Page  638 / 940 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 638 / 940 Next Page
Page Background

lJI2

e o

1

circonftances , dont nous ferons mel'ltion lorfque

l'occafwn s'en préfentera. 11 y

a e

hez. les Tabletiers

des

coins. II

y

en a de gros, de peti_ts

&

de

moye~s,

dans les groífes forges. Les

~erruners

on_r des

coms

funples &

a

talon' &c. mats t ous ces mfi:rumens

font ainú nommés de leur forme femblable

a

celle

du

coin

machine de Méchanique,

&

de leur ufage

qui n'en diifere pas.

COINCIDENCE,

f.

f.

en Glomilrie,

fe dit des

figures, lignes , &c. dont toutes les parties fe répon–

dent exaltement lorfqu'elles font pofées !'une fur

l'autre' ayant les memes termes ou les memes li–

mites.

La

coincidence

déúgne done tme égalité parfaite,

c'efi-a-dire que les figures ou lignes entre lefquelles

il y

21

coincidence,

font égales

&

femblables.

Voye{

EGALITÉ

&

SEMBLABLE.

Euclide,

&

prefque tous les autres Géometres a

fon exemple, démontrent un grand nombre de pro–

politions élémentaires, par le feul príncipe de la

coinciduzce

ou fuperpolition.

Voy<{

SUPE.RPOSI–

TION.

(0)

COlNCIDENT , adj.

(Phyjiq.

&

M éclzan. )

fe dit

des corps qui tombent

a

la fois

&

en meme tems fur

une furface quelconque: ainli on dit

les rayons de lu–

miere coincidens,

pour déligner les rayons qui rom–

b ent a la fois fur une furface.

On dit auiii

coincident, de lignes,

ou

Jurfacts

qui

coincident. Voy<{

COINCIDER.

(0)

COINCIDER,

urme de Géomitrie :

on dit que

deux lignes ou furfa ces

coincident,

lorfqu'étant ap–

pliquées !'une fur l'autre elles s'ajufient

&

fe con–

fondent parfaitement.

Voy<{

COINCIDENCE.

(0)

COINCY, (

Géog. mod.)

petite ville de France

dans le Soiífonnois.

COING,

(Pharmacie

&

D iete. )

fruit du

coignaf~

fier .

f/oye{

CoJ~NASS I ER.

Le tite de

coing

efi d'un gout acerbe , aftringent;

&

d'une odeur agréable; il pourroit etre employé

comme cordial, fiomachique,

&

tonic¡ue : peut-etre

meme feroit-il plus effic.acc que plulieurs prépara–

t ions ou melanges que nous employons tous les

jours au meme titre,

&

meme que le lyrop de

coing,

qui n'eft autre chofe que ce fue épaiiii avec une fuf–

nfante quantité de fu ere.

Q uoi qu'il en foit, ce fue eil peu ulité dam les

prekriptions magifirales; il fe co nferve pourtant

fort bien des années entieres fou s l'huile ,

&

dans

un lieu frais.

V oy<{

Suc

&

CONSERVATJON.

Le fyrop de

coing,

dont l'ufage a prévalu fans

doute

il

caufe de fon gout agréable fur celui du fue,

r,ui n'avoit pas befoin pour etre eonfervé d'erre af-

aifonné avec le fu ere, comme nous le venons d'ob–

ferver, fe prépa re de la

fa~on

fuivanre.

. Prenez du fue de

coing"

épuré

&

bien clair, une

h vrc ; fuere blanc, deux livres : faites fondre le fu–

ere

a

petit feu ,

&

le fyrop aura la conliilanee re–

<¡uife.

Le cotignac ou

~elée

de

coing,

&

les dilférentes

confitures qu'on prepare

avec

cefruit, ont paífé de

la Pharmacie aux Confifeu rs.

. Ces dilférentes confitures font de bo ns analep–

t'qf~s '

dont l'ufage efi tres-falutaire pour les con–

f afte cens,

&

pour réveiller doucement le jeu de

[;e omac

&

des o1·ganes de la digeilion, en fournif–

ant en méme te ms une "nourriture legere.

(,

O n

~répar

1

~

quelquefois dans les boutiques une

e _pece elgle ee de

coing

qu'on appelle

myva cydo-

m órum :

e e le fa

1

t

a

d

.

li

.

&

rrois livres de

C

vec ouze ltvres de u

e

de,

cowg,

r er ¡·tíllqu'en

conli~~';;e bl~nc,

que. l'on fan evapo-

.

ce

d

un exrra1t mou.

Ce

myva

o u rob de

cou'.g

efi peu en ufage; les gelées ou mar–

melades de

comg ,

dans lcfquciles

,·¡

t

b

~~

re eaucoup

e o

I

plus de fuere, luí ont été préférées, paree qu'elles

flatent davantage le goftt.

Le mueilage des femences de

coing

extrait

a

froid

ou a un leger degré de chaleur, avec l'eau

commun~

ou quelqu'eau ophthalmique , comme celle de rofe

de fenouil, fournit un exeellent remede contre le;

ophthalmies.

Le fu,c de

coing

entre dans le fyrop d'abfynthe

~ompofe,

le. fyrop émét•que,

&

le fyrop de ju–

¡ubes ; fa cha1r confite entr e dans les tablettes dia-

carthami.

(b)

·

COIRE, (

Géog. mod.)

grande

vil!

e de Suiífe ca·

pitale du pays des Grifons, pres du Rhin.

Lon/

2J'.

8.lat.

46. .5o.

COlT,

(.m.

(Phy.fol.

&

Hygiene.)expreffion dont

les Medecins fe fervent aífez communément comme

fynonyme a ces autres facons de parler honneres.

aae venérien

'

copulation charnttle'

aa~

de

la

généra–

tion . .Voye{

GÉNÉRATION, MARIAGE

(Medecine.),

&

VIRGINITÉ

(Medecine).

COITTES, COITES, f. f. pl.

(Marine.)

ce font

deux longues pieces de bois qu'on met paralleles

fous un vailfeau , pour le porter

&

le foutenir quand

on veut le tirer du chantier pour le lancera l'eau.

Voy<{

CoLOMBIERS.

(Z )

COITTES DU GUINDAS,

(Marine.)

ce font deLL-.:

pieces de bois épaiífes, ou deux billots frappés fur

le

pont, qui fervent

a

appuyer les bouts du guindas,

&

fur lelquelles il rourne horifontalement. Quel–

quefois on employe pour cet ufage deux gros ma–

driers qui fe joignent aux bordages du vailfeau. (

Z)

COJUST íC!ER,

(. m .

pl.

(Jurifp.)

(ont

plulieurs

feigneurs qui ont un droit de jufiice commun entre

eux. Ce droit en lui-meme ne peut fe partager quant

a

l'exercice, mais les'profits peuvent fe partager en–

tre les

cojujliciers. Voye{

HAUTE-JUSTICE

&

Jvsn–

CE.

(A)

COKENHAUSEN,

(Giog. mod.)

ville forte de

Suede en Livonie, fu.r la Dwina.

Long.

43 · 26.

lat,

.56. 40.

COL,

voye{

Cou.

·

CoL, (

Géog.)

c'efi le nom qu'on donne en Géo–

graphie a plulieurs palfages étroits' entre des mon-

tagnes.

.

.

,

CoL, f. m. parue de notre a¡ufiement; e efi un

morceau de roiíe tres-fine, aarrue par fes deux

bouts de deux autres morceau: de toile plus grofic,

¡\

l'aide defquels

&

d'une boucle ou d 'une

a~rafe ,

bn

fixe cet ajufiemenr autour du eou

f~1r

ce!m de la

chemife. Si l'on fe fert d'une boucle, il ne faur des

boutonnieres qu'a un des bouts du

col ;

mais l'autre

bout doit erre plus long , a

fin

de

p~uVO!r

boucler

commodément. Si c'eft une agrafe, tl faut des bou–

tonnieres aux deux bouts , ou les attaches

des

deux

parties de l'aarafe foient recí:tes .

CoL,

(Gé~g.

mod.)

!le d;Ecolfc, !'une des Wef

4

ternes , dans l'Océan.

Long.

11.

!al.

3

.

COLA , f. m. (

Hift.

na<. bot. )

Lem

ery

dit

qu~

c'efi un fruit de Guinéc de la grolfenr d

'u.ne

pomme

de pin eontenant fous fon écorce des

fr

wts

fumbla–

bles

a

des chataignes , o ü font renfer.mées quatJ_"e p_e.–

tires noifettes rouges ou

rouge~Uef ,

_&

produtt:

~~r

un arbre.

Voy.

dans cet auteur le détatl

de~

propne–

tés

fur lefquelles il ne faut compter qu'a propor–

tio; de la connoi.ífance des caralteres de _la plante ;

ce doir i!rre une loi générale pour tout arucle de Bo–

tanique.

COLABRISME, fub. m.

(Hifl.

anc.)

d; nfe des

Grecs , qu'ils avoient prife des thraces.

e

dl

t<>Ut

ce qu 'o n en fait.

• COLACHON,

{.

m.

inílrum~nt

de Mu:fu¡ue

qui n'eft plus d'ufage: il n'a q_ne rro,'s

cordes ,_q~cl­

quefois deux; il a quarre

a

ctnq pu! de

Ion~,

l,_ac–

cord

¡\

vuide en efi d'ollave en qumte , qu01qu il

Y