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6oS

COH

a

Siam. Un

cohi

peíe enviran

5000

li vres.

Poyez los

diaionn. de Trév .

&

du Comm.

COHOBATION ,

í.

f.

(Chimie.)

La

cohobation

eíl:

une opératio n chimique qui confifie

a

reporter les

p roduits volatils d'une diílillation , ou fur le réfidu

dont ils om éré féparés , ou íur de la nou velle matie–

r e Íemblable

a

celle qui les a fournis'

&

a

diililler de

nouveau.

La

cohobation

eíl une efp ece de diftillation.

P oye{

D IST!LLATI ON.

(b)

CCHO RTAL, f. m.

(Hijl.anc.)

c'eíl le nom qu'–

on donno it aux fervireurs du préfet du prétoire.

*

COHORTE,

Í.

f. (

Hijl.

anc.)

c'étoit chez. les

R omains un corps d'infanterie, de la dixieme partie

d'une légion.

11

contenoit trois mani pules,

&

cha–

q ue ma nipu le deux cenmries ; d'o!t l'on v oit que

chaque légion étoit de foixante centuries , de trente

manipules,

&

de dix

cohortes.

11

y avoit dans la

cohorte

les quatre Cortes de fan–

t affi ns des armées Romaines ; les

vd ites,

les

hajlati ,

l es

principes

,

&

les

triarii:

quand elle étoit complete,

l es

vtlaes

y étoient au nombre de cent v ingt ; les

lza.f

tati ,

au meme nombre ; les

principes

pareillement,

&

les

triarii ,

au nombre de íoixa nre: ce qui· fait

quatre ccnts v ingt íoldats. Au reíle , ce nombre aug–

m enroir ou diminuoit, íelon que la légion étoit plus

ou moins forre.

La premiere

cohorte

éroit la plus confidérée ; elle

é toir compoíée des principaux centurions

&

des

mei lleurs foldars. D ans un ordre de bataille , elle

a voir la droite de la premiere ligne , comme les gre–

n adiers de nos régimens ; les autres íuivoient dans

l'ordrc naturel : eníorte que la troilieme étoit au

centre de la premiere ligne de la légion ; la cinquie–

m e

a

la gauche' la íeco nde entre la premiere

&

la

t ro ilieme ; la quatrieme entre la troilieme

&

la cin–

q uieme; les cinc¡ autres

cohortts

formoie nt la íecon–

de ligne dans leur ordre naturel. On croit que Ma–

r ius

fut

le premier qui diviía la légion en

cohortes.

.Poy<{

LEG ION. ta premiere

cohortedevint

auffi dans

la fuite la plus nombrcuíe ; elle fut quelquefois de

1 10 5

hommes , tandis que les autres n'étoient que

de

55

Cohortts auxiliairts ;

c'étoient ccl!es qu 'envoyoient

l es alliés : elles portoient le no

m de

leur nation ou

de leur chef ; elles éroient aul!i di.íl:inguées par pre–

m iere , dettxieme , tro ifieme, quarrieme ,

&c.

Cohorte

dite

equitata;

elle étoit compofée d'infan–

"terie

&

de cav alerie : elle éroit de mille hommes ,

fept cents íoixante fa ntal!ins, deux cents quarante

cavaliers. O n l'appelloit aul!i

cohorte milliair..

Cohorte

dite

peditata ;

elle n'éroit que de fantaf–

iins.

Cohort; p rétorienno;

troupe ele foldats choifis qui

fervoit ele garcle au préteur ou au général. Elle éroit

compoíée, íelon quelques-uns , de fanraílins

&

ele

c avaliers;

&

feIon el'autres , de fa ntaílins íeulement.

Elle fut inílituéc par Publius Po fihumius , ditlateur.

P.

Scipion fépara elans la fui te de íon armée

les

meil·

leures troupes pour la former; il augmenta ía pay e,

&

l'exempta de rous les trav aux militaires. Augufte

forma fous le nom de

cohorte p rétorienne ,

un corps

de

';'e~f

cohortes

plus forres du double que celles ele

1 • .legton , enforre que les prétoriennes furent de neuf

m tlle hommes ; cl'autres diíent de dix milie , div iíés

e n dtx

cohortes.

Septime Severe augmenta eilcore ce

corps. Il étoit uniquement eleíliné

a

la garde des

emJ¡ereurs

~

d'! leur maiío n,

&

commandé par le

pdr et

el»

pretotre , qui avoit fous lui des tribuns

&

es centunons ll •

·

r

·

f:

·

d'

b o rd on

,

d .

eron pre.que tout m anten e:

a-

íit avec

Jeyt:m;~eT":'

des Romains ; on y i.ntrodui–

Bataves des T h

etrangers , eles G ermams , des

&

(e

ten~it

dans

:~es '

&c.

Il a voit la paye clouble ,

camp retranché proche de Ro-

COH

me ;,

il

~voit

des fignes militaires ,

&

des boucliers

parttcuhers.

11

excita clans la fu ite beaucoup de trou–

bl~s. <;on!la,~ri~

dérruifit fon camp,

&

le calfa.

Les

preton ens

S

etotent renelus reeloutables

a

pluficurs

de fes préelécelTeurs ; ils éliíoient ou clépofoienr les

empereur~

ele leur propre autorité ; ils

for~oient

que~quefots

le íénat

a

reconnoitre celui qu'ils avoient

chotfi. J?ans ces révolutions , ceu x qui prétendoient

a

l'emptre , étoient obligés de s'attacher cette

mi–

ltce redoutable qui eliípofoit du diademe.

Cohoru

dite

togata ;

~:ét?it cell~

.qui faiíoit lagar–

de des n tes a Rome :

e

etott

la

mtltce de la police ·

elle marchoit avec la toge , n'ayant d'armes que

1~

lance

&

l'épée.

Cohortes

elites

vigilum ;

elles

fu~ent

in!limées par

Augu íl:e : elles fe rvotent dan.s les tncendies.

Il

y en

av oa íept, une pour detLX reg10ns de la ville ·

e

ha–

cu

ne avoir a

fa

re

re un tribun'

&

toures é;oient

co

mmanelé.es

par un officier appellé le préfet des

vi–

gdum:

el

les éroient di(iribuées en quatorze corps de

garcles.

Il

y a des auteurs qui fo nr monter le nom–

~re

ele ces

.cohort~.s

jufqu'a trente

&

un : mais il y a

heu de cr01re qu tls fe trompen! ,

&

qu'ils prennent

pour des

•ohortes

ce qui n'en étoit que des divi–

lio ns. C:s

cohortes

n'étoient point ceníées troupes ;

elles étotent preíqu'enrierement d 'a!Franchis qu'on

appelloit par

eléri fio n JPamoli.

'

Cohortes

di res

urbanre ;

on appeUoit ainfi fi x mille

hommes parragés en quarre

cohortes

,

chacune ele

qumz.e cents. Augtúle les in!litua pour la défen íe de

la ville : elles avoient des caíernes. On les nommoit

enca re

milites urbanitiani

,

troupes ele ville. Elles

étoient commandées par le préteur appellé

tuttla–

ris ,

ce qui leur lit donner au!Ii quelquefois le no

m

de

cohortes p rélo1iennes.

COHUAGE , f. m.

(Jurifpr

)

efi un droit qui fe

leve en certains lienx Íur les marchandifes que l'on

appon e au marché. Ce terme vient de celni de

co–

lzue ,

qui anciennement fignifioit

affimbUe

ou

marché.

Suivant un arret de la faint Michel de l'an

1278 ,

les

templiers en Normandie prétendoient qne leurs hom–

mes on fujers elevoient erre exempts du payement

de

cohuage;

par leur charte, il fut accorelé que s'ils

v ouloient entrer au marché en cohue,ils payeroient

le

cohuage.

C e droit efi di!Férent de celui d'entrée

&

elu elroit ele cofttume ; comme il paroit par un ancien

aveu, rendu en

1473

au comte ei'Anjou par le fieur

ele la Trimouille , ott il efi dit :

que j omme de beurre

venant de Bretagne , doit deu..

:-c

deniers d'entrée , maille

de coútume ,

&

un denier de

cohuage;

que

Ji

d ie n'tjl

touu

vendue

a

icelui

j our'

&

ii arrive que

Le

marchand

la rapportt

a

huitaine, il

ne

pay era que

t.

cohuage.

Glo(¡: de

Lauriere, an mor

éohuage.

(A)

éOHUE ,

í.

f.

(l urifpr.)

en qnelques lieux

figni~

fioi t ancienncment

affimbié, , halit,

ou

marclu!.

Ce

mot paroit venir elu Latín

co!trerere.

D ans les ordon–

nances de l'échiquier ele Normandie,

~e

l'an

1383 ,

colme

lignifie

l'ajjunblée

des officiers de ¡u!ltce qm

fe

fair en l'auditoire ou aurre lieu accoluumé , pour,Jll–

ger les caufes

&

proces.

Il

efi anffi parlé de la halle

&

colwe

de Qninrin en Breragne , en

laq¡t~lle

fe

fo~t

les bannies

&

contrats.

L tv. 111.

du

recu<d

des arrets

dt B retaunt. Poye{ ci-devam

C OHUAGE.

( A)

COH"YNE,

t:

m.

(H'tjl.

nat. bot. )

arbr~ ~e l'Am~rique qui a la feuille du laurier, & le tTu11

elleptJ~

q ue & de la arolTeur du melon. Les lndiens font des

vai!fea ux ele"con écorce. On attribue

a

fa pulpe quel–

que propriété médicinale. Le

cohyne

efi auiii une

plante exotique mal connue.

COI

f áirtt coi

eermr. de

riviere;

c'efl s'arreter un

mamen;.

11

y a d;s pas difficiles ou les chevaux re–

monten! difficilement un bateau, un coche : alors

on clit qu'ils

j ont

coi.

COlANG , f. m.

(Comm.)

poids

&

mefure d'ufa–

ge