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e

o ·c

treur, dans léquel fe met un manclie de deux

a

trols

piés de longueur. Cer otttil fert aux Charrons poúr

fendre le bois.

.Voy<{ lajig. '7 · Pl. du C/zizrron.

La

cognü

des Bucherons ne differe point de cel–

l e-ci.

Les

cognld

des Charpenriers font de différehles

fas:o ns: lis o ntune

cognte

a

dcux bifeau:t, qui a tlne

<louille au bout pour recevoir le manche; elle fen

a

dreíler les bois, & ne differe pas de la premiere

co–

gnée

des C harrons : une

cognée

a

deux bifeatL"X;

&:

qui n'a pas de douille pour recevoir

le marklfe ,

mais un reí!; elle fert

a

abatrre lesarHres

&

a

éqltar–

~·ir,

&

ne differe pas de celle du Bucheron , ou tle la

:feconde du Charron.

Voy<{ lesfig. prem. de la Plan.

des outils du C/wrpent, a

efi la

cognée

avee laqtielle

on abar les arbres dans les forl!ts: les rrois

b,

e,

d,

{ont en

ufage dáns les chantiers.

Les Jardiniers ont deux

cognées,

!'une grande, l'au–

tre perite ou

a

main.

La grande

cqgnie

feh

a

fendre le bois, &

a

conper

les racines

&

les fouches des arbres qn'on arrache.

La petite fert au Jardinier

a

conper

a

la main de

groífes branches) &

a

refair e proprement, quoique

monté

a

l'échelle, les grandes plaies, lorfque la

b ranche efi féparée

du

corps de l'arbre.

CoGNÉE,

e

R ilban.)

efi un ouril de cuivre ou de

fer, mais mieux de cúivre : il a la forme d'un cou–

t eau qui ne fe plie poinr ; le dos en efi fort épais ,

p our luí donner plus de-_p'oids; l'autre coté efi aigu,

m ais fans erre trancl:iant; il fert an lieu du doigtier

p ou.r frapper les

ouvra~es

extrcmemenr forrs, & ott

le doigtier ferdlt trop toible : l'ouvrier le rient en

plein par fon manéhe dans la main droite, & frap–

p e avee ehaque fms qn'il a paífé la trame.

COGNER,

v.

afr. n'7fi gnere d'ufage qu'au fa–

m ilier, ou dan

S

fes boutiques des artilles.

ll

cfi

(y–

iw nyme

aji-appet.

1\ittfi l·es chapeliers difenr

cogner

>Ln clutpeau Jur le billot,

pottr

ji-apper le dif{us de la té–

te,

afin que la forme én foit mieux marquée ; fas:on

qui fe donne avant la reinrure.

.Voy<{

CHAPEA

O.

· Les Relieurs difent

cógner les coins,

pour frapper

un o u deux coups fur chaque coín

el

u carton

d'un

livre apres qu'il efi poli, afinque íi un de ces

col.ns

:fe troutc rebrouífé, il foit remis en état.

'COGNET,

f.

m.

(Fabrique de uzbac.)

ro lles de ta–

hac fairs en eones, dont on fe fert pour affermir

&

ferrer ceux qu'on meren boutes & futailles, de peur

t¡u'ils ne' fe brifenr daos le rranfport,

&

ne s'éven–

t ent dans le féjou r.

COG _

EUX,

f.

m.

(Fond. enJable.)

forte de pe–

fií batoñ dont les

F

ondeurs en fable fe fervenr pour

frappe r le fable dont ils forment les moules. lls fe

~ervent

de cer outillorfque le maiHct ne fauroir ar–

ieindi-e.

Vbj'~{

fo NUitUR EN SABLE,

&

lafig.

:2 .

Pl.

ilu Fon/1/ur en Jable.

- COGNI,

('Glog. !!'od-_)

grande vil le d'Aíie en Tur-

9uie, da¡ls la Caf·ilí'tiante.

L ong.

J,,

JO.

lat. 37·

.56'.

' COGNLER,f.

m."(Htjl.bot.)

planrequidoir fe

rap~

p

1

6rtdr a'tt"genre-a'ppellé

coigna:ffter. .Voy.

CorGNAS–

S !!R.

(

f )

. ,

.

.

' COGUO!LouCOGNfOL, f. m.

(Hijl. nat.Iélio!. )

t:ot!tfs,

poilfon de mer qui refi"embleroir en rout au

n~aqucreau , s:il

étoif auffi gros. On Cale ordinaire–

meétt ce" poíllbn. C'efi

a

Marfeille qu'on !ti) a donné

le ñ'om"óe

-,~gurfí.l

ou

co,gniol.

\Villoghby ,

hijl. pifi.

.Voye(M

Q"OitÚXU',

Po¡ "spN.

(!·)"

-

OHAB!TATION, f.

1 (

(lurifo.)

fe prenden gé–

n éTal pour la

demet\1-~

commune que quelqu'nn a

avec une autre peifohne.l

- C'efi en ce fens qu!i-1

eíl:

défendu aux clercs de

c ol'iabiter avec les l)eríbnhes du lexe.

D icrétal. lib.

liJ. tit.

ij,

La

cohabitarion

o\.L demeure commune entre .le

pere

&

les enfans o u enth:' nutres perfonnes , em-

porte dáns chtairles

~o1thi

es une

f~éi~ ~·

tacite–

t elles fbntles--i:otltbmes de Poi'rot, Troxes;&"<<utf

·.¡_

Le terme de

cohabitatirin

~ntre

perfoñnés conjoin–

tes par

"!arlage,-fi~nifie

qndclitefois

¡,¡

dermuré

cbm!Jlil–

nedes conjoin!s:

e

~ll:en

ce féhs'qtle l'órddhnarlc!!dl:

1639 demande,pour l'honneur& la validité du mariá–

ge, une

coha"húat!on

publique: le

tléf¡nftde

telle

coltabi–

tation

efi une márqüe de

cla~tfeftiHité

;.au

cdnlfai~e 1~

coltabitlltÍon

publiq

affárt!

1~

válidlté Clu mariage–

l'érat des-- conjoinrs, & celuí

Hes

eil.fans. M"áis la

co–

lzditat!On

feule n'eft pas cápa'ble- ·de

fiill:e

prefu

llél–

le mariage,

~

-tiidins qué les cohjoinrs n':iy<!iir enl:o"–

·re d'autres ¡'>renves lle potféffio'rfd'état.

Vo}'e{

tfén–

rls,

wmc ll. l;v. PI. r¡uifl.

ó.

Dnperier,

ti:JfM

ll.fo.

-'f-54.

Augeard,

tome 1I .

cli.

='--riij.

1:

On ent end auiTi quelqtlefó'ts par le rerrR" dé

c.b'I,J~

bitation

entre conjoint> , la cbntommalion drl iira'liil!

~

ge: il n'efl:- pas nécetfaire qf1'll

y

air efl

éoh\!titdlion

entre les cdnjoínrs vou q!te la felntne

¡f.l

he

fo!\

doua:ire , fi ce rl'eíl: dans les cbtttnmes qni p'órthrt

que la femme _gagne Ion dot áire

'att

·coucher';

rfdrft!

me celle de Normandie. '<;tt'i-alid

dri

fépare.les cbh–

joints d'habirati-on , on n'enreridpas fenlemel\equ'lf

auronr chactin leurdcme'itr féparéé,

maisa'ttlliqú'~l

feront fépar.és.a

tor.o.

~

' ·'

·

La

cohafJitation

entre a'ntres

penonn~~ ~de

les

conjoints pár mariage légitih-ie , fe prend orilinaire:

ment ponr le commerce

ch'arncl

qu'un hommJ'a erl

avec une fille ou femm.e at!tre qu'e fa· fémme légi'i?–

me. Comme on a rarement des preuves de- fa

c6ha–

hitation,

n1~tne

forfqu'une

fille

fe frouve enceinie!

& qu'elle déclaré celui des faits duque! lil(e l'ell:;

cette déclaration, joinre aux preuves de frl!gtil:nta<.>

tion & de fami'liarit'é' fuffifént pour obliger le

peré

a

payer les frais 'de géíine, & dommages &' intéret'S

efe la mere , s'il

y a

Beu

de

-hci

én adjuger/

&

a-

charger de l'enfarit.

-

Suivant l'i n'del'u\e

J

urifJ?itídence, des

gu'!!:-V~vbi't

preuve de

/:;oha/!itatlon ,

on I:()O:da'Hth'olt

'Yé

gá'r~oa ~

époufer la tille qtfil avoit rendtie enceinté; llnoft

ii

<lrre

pendo ~

ma1s préféntement' cela ne s'oiW'e;vi!

plus, du mpins dans la pltt'p'art ch:s tribunanx.

.VoyeS

MARIAGE.

(A)

-~

*

COffEN;

(ifijl-.j(ttr. )

fadifi1:ateur. LeHuifi fé

fervent encorc de ce mór, qu'oiqu'ifs n'ayenr pfus·dl!

femples. Leurs tribus le font confoi dues ,

&

11

n'j a

plus perfonne pa.rmi eux qui fe puitfe d.íre de tácl!

Lévicique, fans des préreritió'n

irri:fginaires.

Auffi

ceux d'entre eux qu.í a!li'trent

l'a

vérité de len f!énéa;

Iogie , & alleguen.t des titres confervés malgré les

troubles des tranfrñigrations,

&

l'état de mifcre!

8t.

de difperíion afruelle de la nation, 1o7ít-ils pet crCts;

& ne joüiífenrpout tou(e pl-ééminel?&, c¡ue d'un

pe~

tic tribut fur les nonveau-nés-;

J?.rérog<~ttve

propor.l

tion née

a

l'authenticit'é de la nobreífé dé l'étlr "origi–

ñe. On leur acc,orde encore de lire

Ie:s

p'remiers ·le

Penratengtte

~arrs

1 5!yn,agQ-'gh'e , &·de b'en.í'r lé

_peu~

ple dans les-fe es

folenrieH~s,

-

·

- COHERENCE,

voy<{

Co'fli.s~o'N.'

--- •

COf-I ERITlERS f. m. pl.

(Juti'fpr./_{ont

plMenrs

néritiers-d't1'r) d'éfunf qui viennent con¡ointement

liTa

1\.\cceffion. 11

a

1

d~s

coMritié"Fs

"i(01

fítccedént égale–

'?'teíJt

a

!OttS

_les

,bi~·~ _dt~

!;lél'úrtr-;·_íl _-y en

a

·d'atttre~

<[liÍ

ne (ó'ccedent qtl

a

oer a!n's btens, comme aux

menbles

&-a

q

1~rs',

o\1 atni

prbP,r

'JI'uné cét'taiM!

figne on attJi

bié~s

fi'tués dat'l cerraiÁe?

cottn1més'~

Cetí

xlcqu'i Mccedent- amé méhlés bre,ns fon t

cohérij,

fi.rs

entre' e\tx!;"lls

ñé

la1tfenrp!ls

au!l'i,

p'ar -rappdrl

a la

conrributíon aux derre.s, d'&tre coníidéréscbml

me

colthititrs

"de

_ceux"

qiíi

p

er¡n~nf

a'm\tres biens

atrkcjuels ils nld11c i:'dcnt

pás.éYóJe{'Cí-ajlri:s

CoN'"

TR1131J'TION,

D·n n ; ,

Htán' J

';11.' ,

SrtccEsS'loN".

(A.)

.

.

1

'

.:

é:OHESION;

f.

f,

en

t.rmes'rlt

P hy.(i'l·

~ll: !afore~