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e o

1

¡, étoit redoutable. Les foldats, dit Ammicn , appel–

" lcnr

celafoire la tite de pare.

Ce n'ell done pas un

'

trianglc , mais un corps rangé fur une

extreme

»

profondcur

&

peu de front "·

Trairé de la colonn•

par

M, le chevaher de Folard.

(Q)

C

O 1 N

dt

mtre. ,

efi ,

en terme

d'Artilútie

>

un

coin

d ont on fe fcrt pou.r élever la culaífe du canon

&

pOLLr le poi nter.

.Voyez

de

ces eoins, Planch• Y/, de

l'are militaire , fig.

6'.

(

Q)

OIN,

( Archiuélure.)

efi une efpece de dé c·oupé

diagonalement fu ivant le rempant d'un efcalier,

qui

ferr ;\ porter par en-has des colonnes de nivean , &

a

rachcter par en·haut la p ente de l'entablcment

~ui

fototient un bcrceau rempant' comme

a

l'efcalter

p ontifical du Vatican.

C es

eoins

fon t aulli le

m~me

efFe t aux balufires

ronds c¡ui ne font poinr in Iinés fui vant une rempe ,

comme

a

l'efcalier du Palais royal.

On peut auffi donner ce nom aux deux portions

d'un tympan renforcé , qtú portent les corniches

rempantes d'un rronton , comme o n en voit au fron–

t on cintré du portail de S.

Gerva.is

a

Paris.

( P)

CorNS ,

en

urme de Diamantaire ,

ce fo ne des fa–

c es angulaires qui féparent les bifeaux,

&

fone du

b rillam quarré pa r fes quatre bifeaux , un quarré a.r–

r ondi.

.Voyez

BISEAU

&

BRI LLANT.

CotN,

en u rme de

B outonnier

>

c'eíl

l'endroir

par

oh l'o n commence un bouton aux pointes ;

&

com–

me il y a qua o·e pointes , il efi clair qu'il doit y avoir

c::¡uarre

coins

dans un bouton. Les premiers tours de

c es poinrs ne fonr pas ondés .

.Voyez

O NDEs. D ans

u n bouton de traie ou glacé , ils lonr toí'tjours de file,

&

fonr comme autant d'attaches pour coudre le bou–

Yon fans l'endommager.

CoiN,

( Fauconmrie. )

fe dit des plumes qui for–

men! les corés de la queue de l'oifeau; il y a les detL'<

p remieres, les deux fecondes,

&c.

de chaque

coin ;

c cttc dénomination ne ceífe qu'aux deux du milicu

:<¡u'on appclle les

eouvertes.

• C O!N ou

Comeau de bois, (Jardinage.)

cet. infiru–

ment fert

a

détaler le peuple au pié des

fleu.rs

qui

en Ont trop,

&

da ns la grefFe

a

ouvrir Ja fente que

le couteau n'a fait que commencer.

0 1

l$:

on nomme ainfi, dans

r i mprinurie,

no nl·

bre de petites pieces de bois de chene , ta.illées de

fept

a

hui t ügnes d'épaiífeu.r , de fason que l'un des

b outs foi t plus large que l'autre de quelques lignes.

C es

eoins

lonr de grandeur difFérente , & ferv ent ,

avec le fecours d'un man eau '

a

ferrer la fo rme dans

Je challis, de fason qu'on peut la lever de de!Tus le

marbre , la defcendre , la tranfporter ou la laiífcr fur

champ, mais adofiee

a

quelque chofe de fiab le.

Coi N, (

Lutheri~.)

on appelle ainfi , dans la fac–

t ure des orgucs , un petit morceau de bois de forme

conique , tronqué

&

coupé en deux pa r un plan qui

p afi'e par l'axc , don t on fe fert pour boucher le t.rou

que !'anche & la Janguen e des jeux d'anches laiífent

dans la noix.

.Voye{ D ,fig.

.S3.

Planche d 'orgru .

Ce

€oin

doit entrer dans la noix

A ,

apres que 1anche

C

fa languctte

B

y font placées. La face plate du

coin

tou.rnée

ve.rs

la languen e, on le ehalle

il

force

-pqur qu'il affermiífe !'anche & fa lan,.uette dans la

ofloix,

&

qu'il acheve de boucher enticremenr fon

ouvertllre.

.V~''{

T ROMPETTE.

COJ s, (

Maréehallerie. )

fe cüt des quatre dents

du cheval, fimées entre les mitoyennes

&

les croes,

deu;~.:

de!Tus

&

d ux .deífou , qm pollífenr lorfqlle le

chcval-a quarre ans

&

demi.

.Voy<{

CRo e.

Coi.n.s

le

die aulli des quatre angles , extrémités

ou ligncs de la vohe, lorlque le cheval eravaille en

quarré. e che,·al a fait les quatre

coins,

a rravaillé

fur les quatre

coins. .Voy<{

TR.AVAILLER, OLTE.

Entr r

dans

les

oi.ns

,

terme de

111anJge. Yoye{

f.NTRER.

T omt

IJJ,

e o

1

6 II

Cor ·s

t!e chanticr , (Marine. )

ce font de

coin

que l'on mee enn:e les tins & la quille , lorfqu'on la

pofe fu.r le cha nuer : quand on veut lancer le vaif–

feau

a

l'ea\1' on cha!Te ces

coins

a

coups de béüer .

on les met ordina.irement

¡\

5 ou 6 piás de

difianc~

les uns des autres. (

Z)

Cor, S

d'arimage, (Marine.)

ce font ceux qu'on

met entre les fu railles en les arrimant , alin de les

cmpecher de rouler. (

Z)

01 •

de mát ,

(

111arine. )

ce font de certains

coinJ

de bois qu'on fait de bours de jumd les; ils tiennent

de leur .rondcur

&

de leu.r concavieé , & fervent

a

r eíferrer le mat lorfqu'il efi trop au large dans l'é–

tambraie du ponr : ces

eoins

font traverfés de che–

villes de fer. (

Z

)

. Con-1,

(a

la Monnoie.)

Les

coins

s'appellent au–

¡ourd'hni

malrices

ou

quarrés. Y oyez

M

ATRI CE. On

fe fervoit de ce terme dans l!ancien monnoyage.

Co rNS DE CHEVEVX ,

urme de Perruquier;

ce fonc

des trelfes de faux cheveux, dont les hommes fe fer–

vent pom augmentcr l'épaiifeur

&

la longuellr de

leurs cheveux naturels, en les ajufiant au-deífus des

oreilles au moyen d'un

fil.

CorNS , (

R e!ieur. )

outils de Relieurs -Doreurs ;

ornemens de liv res ; les outils fondus fonr de cui–

vre & figurés en triangle ; la queue en efi un peu

longue ' alin de fervir

a

des v olumes de difFérenres

grolfeurs; on en a deux , l'un _grand

&

l'autre petit :

o n pou.H"e les

coins

a

quat.re

tois , fur le dos des

li-.

vres ' dans les cntre-nerfs ' pour garnir les cotés des

bouquets.

.V.

DORER.

.V. Pl. [[. de R elieurc,fig. m.

Co rNS ,

termes de R iviere. Yoye{

Vouss o rRS.

• Co tNS ,

(Tablea .)

fe dit d'efpeces de petites ar·

moires

0 11

tablettes qui fe placent dans les angles des

appartemens. Ceux qui fe fufpendent en tablettes ,

fom d'une menuiferie ou d'Lin bois de marquererie

Ieger ; l'angle que forment les corés efi égal

a

celui

que fo rment les murs; la fa ce antérieure en efi cin–

erée; la partie inférie ure fe ferme

a

pon e

&

a

fer–

rure ; la fitpérieure eJl ouverte

&

fert

a

placer des

morceaux de porcelaine. C eux qui fe placent a terre

&

font

a

pié comme les commodes , font afi'ez fou–

vent couverrs de marbre

&

décorés d'orncmens en

ctúvre doré; la parrie

antérieu.re

en efi aulli cintrée ;

elle efi cüvifée en deux ou trois parties ' fermée

a

l'extérieur par autant de ferrures

&

de portes. C e!>

meubles fon t de nouvelle invention.

Coi ,

att trié/rae;

c¡ui dit fimplement le

coin ,

en–

tend le

eoin de repos ,

ainli nommé paree que le

joiieur ell: moins expofé quand il s'clt emparé de

ce

coin;

c'efi toujours la om..ieme cafe, non compris

celle du ras des clames.

ne des regles les plus ffires, c'efi de le prendre le

plttrot qu'on peur ,

&

d'avoir pou.r cela des clames

litr les cafes de quine

&

de fonnez.

.Voyez

Co xr.–

BOURGEOIS.

Le

coin de repos

fe prend par

pruífanc~

ou par ef:

fet ; dans le premier eas , lorfque cehu contre qut

l'on joue n'a pas le fien,

&

que du dé que vous

amenez vous pouvez mettre deux clames dans fon

coin ,

ce qui ne fe fait point : on. n'empec;he, point

fon adverfaire de fajre fon grand ¡an, qu01qu on en

ait la pui!Tance;

il

efi plus avantageux de

pre~dre

{on

coin.

On le prend par efFet lorfque

d~

fon de on

a deux clames qui battent fon propre

cow.

Comme

on Óe peut fe faiJir de fon

{Oin

qn'aVCCÓeUXclames,

les reales du jeu ne permettent pas auffi qu'on le

qtúne'fans les Je-.·er toutes deux enfe mble. Q ui s'em–

pare de fon

coin

par effet , n•efi plus en droit de le

reprendre par pniífance: li celui contre <JUi l'on joue

s'elt faili du fien, cette puiífance efi Otee.

CorN BOVRGEOJS ,

au

triRrae ,

fe dit encore de

la cafe de qtúne

&

de fonnez.

.V.

Qo rNE

&

SoNNE7..

Cou; fe die encore en un grand nombre d'

aut.rC

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