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e

o

1

ge

a

Ca:mbaye, aux Indes O(ientales : c'eíl: les qua–

tre cinquiemes d'un lart.

Yoy.

L ART.

Dift. de comm .

COlA

UX,

f.

m. pl.

e

Cluzrp.)

pieces de bois quar–

rées d'un bout

&

délardées de l'autre , qui fe placen!

a

u pié des hevro ns d'nn comble , pour racheter la

faillie

~

1

'entablement.

Yoyt{ Planche

<Út

Clta•pen–

.t,ier, fig. '7· no.

:>.5.

COIER, f.

m.

e

Charp .)

piece de bois qui v a du

p oinc;:on ou du goulfet

a

l'a rb¡¡le trier.

Voy<(

ARB A–

L~TRI ER,

Po iN<;ON ,

&

G o ussET.

CO!GNAGES ,

f.

m. pi. nom que l'on do nne dans

les groíTes forges

a

certaines po rtionS" de la mac;:on–

nerie du rourneau.

Yoye{

GROSSES FORGES.

CO!GNASSIER ,

f.

m.

cydonia,

eHiJl.

nat. bot.)

genre de plante

a

flcur en rofe ; le calice devient un

fruit charnu femblable

a

une poire , divifé en cinq

loges dans lefquelles il y a des femences o blongues

& calleufes. T ournefort,

injl. rei herb. Y ny.

PLANTE.

(1)

Le

coignnf!ier

e!l: un petit arbre que l'on met au

r ang des arbres fruitiers , mais dont la plus grande

m ilité e!l: de fervir de fujct pour la greffe. Le tro nc

du

coigna:ffier

qui e!l: court , tortu, noüeux , fe divife

en plufieurs branches chargées de rameaux confus ,

qui s'inclinenr

&

s'étendent plus qu'ils ne s'élevent.

So n écorce ne dcvient point gerfée

&

raboteufe

avec l'agc , elle fe dérache fu cccffivement,

&

tom–

b e par morceaux. Sa fleur aíTcz gran de & de co uleur

de chair, paro"it

a

la fin d'Avril. Son fruit, fort gros

d ans quelques efpeces , e!l: d'une belle co u.leur jaune

lorfqu'il efi mur ; mais alo rs ' d'une odeur forte

&

fé tide ' qu i jointe

a

ce qu'il n'efi pas bo n

a

manger

c.rud , le rend peu recommandable ,

a

moins 9.u'il

n 'ait paíTé par les mains du confifeur. Auffi ne .tait–

on nul cas de cet arbre dans les jardins fruitiers :

l oin d'y avoir au une place marquéc , ce n'efi qu'en

fous-ordre qu'il s'y trouve' pour fervir

a

l'éduca–

tio n de quelques arbres qui lui font analogues pour

l'opération de la greffe. C'efi fur . tour un excellent

fu jet pour greffer le poirier , qu'il rabaiíTe générale–

m ent, qu'il perfeEtionne dans la plt•part des efpeces ,

&

áuq uel

i!

fai t porter pro mptement des fruits plus

gros , plus beaux , plus précoces, plus abondans, &

d e meilleur goíh , que quand le poirier e!l: greffé fur

des fujets de fon efpece. C'efi la felt!e raifon quien–

gage

a

cultiver le

coigna.flier ,

que l'on peut mu!ti–

plier de rejettons qui fe trouvent o rdinairement au

pié des vieux arbres , de branche couchée , de bou–

n•re , de femence, & par le moyen de la greffe. Mais

p our gagner du tems

&

avo ir de meilleurs plants ,

il

y

a du choix

a

fai re fur ces différentes méthodes.

La meilleure n'efi pas de fe fervir des rejettons ;

outre qu'on auroit de la peine

a

raífembler de ce"tte

fa<;on tout ce qu'il en faudroit pour fournir u ne pe–

piniere , c'e!l: que ces rejettons fonr mal enracinés. _

La branche couchée fai t un bon plan ; mais co m–

m e elle occafio nne un double trav ail qui efi la tranf–

J>lantation , o n doit luí préférer le moye

ui vant

qui e!l: plus fim ple.

La bouture c!l: le meilleur expédient po ur avoir

l es fujets les plus propres

a

erre greffés '

&

fe les

p rocurer plus promptement. Sur la fac;:on de faire

c es boutures

&

de les élever,

voye{

P EP INIERE.

La femence produiroit des plants excellens, fi ce

• n 'étoit la voie la plus longue; auili efi- elle la moins

u litée.

La greffe pourroit fervir

a

perfettionner le fruit

du

coigrJtJffier

,;

mais o n prend rarement ce foin , dont

les coings ne valent pas la peine: cependant il y a

d'aurrcs fai ts inréreílans fur cette greffe. O n peut

greffer le

coignaflier

lur le poirier qu1 donne plus de

g ro eur aux coings ; fur l'aubepin qui fe foflliant

m ieux dans un mauvais terrein , mais c'eí.l aux dé–

p ens du fruir qui en efi plus petit; Ú•r le potnmier

T ome

lll,

C -0

I

ou je ne l'ai v tt réullir «]Ue bien rarcment ,

&

fur le

cormier do nt je n'ai po ur garant que le témoignage

de Bradley. Le

coignajfier

peut auffi fervir de fujet

pour grefier le poirier, qui y réuffit parfaitement ,

fur-to ut les poires ctlété

&:

d'automne ; l'a1.erolier,

pour lui faire porter pltllót des fruits , les avoir plus

gros

&

plus abondans; le ncffiier, pour le tenir plus

has ; le pommier, pour en accélérer

&

augmenter

le rappo rv, mais il y réuffit diflicilemcnr ; l'aubepin,

fur-to ut l'efpece

a

fleur double' pour lui faire do n–

ner de plus be!les fl eurs;

&

fur le co rmier, au rap–

port d'Evelyn , qui efi le feul dont je puiífe m'ap–

puyer . L'écuífon

a

reiJ dormant efi la forte de gref–

fe qui réuffit le mieux fur le

coignaflier.

Cet arbre fe pla"it dans les lieux frais

&

humides;

dans les có teaux , qui font fur-tont la pofitio n qu'il

aime le mieux; dans les !erres do uces

&

noidltres •

plfltÓt melées de fable qu'argilleufe . mais il craint

les terreins fecs & legers , maigres & trop

fuperfi~

cieJs , Otl

jJ

jaunÍt

&

dépérit bientÓt ,

a

moins po ur–

tant qu'il n'y air deux o u trois piés de profo ndeur.

Le

coigna.flier

fo uffre aifément la tranfplantatJOn ,

n'exige d'autre taille que le retranchement des bran–

ches chiffonnes & gourmandes ,

&

il ne lui fa ut qu'–

une culture toute o rdinaire. On ne fait prefqu'aucun–

u fage de fo n bois , qui étant néanmoins compaEt •

aíTez dur'

&

fans aubier' pourroit etre employé

a

la menuiferie s'il avoit plus de volume. Son fruit,

do nt on fait peu de cas, a plus de beauté que de

qualité.

Yoyt{

COING .

On connoit fix efpeces de

coigna:fier ,

dont aucw.–

ne n'eíl: intéreíTante par aucun agrément qu'o n en

puiíTe tirer.

Le

coigna.flier .fauvage :

ta

Ceve e !l: auffi revlkhe

que fo n fruit ; c'e!l: la moindre efpece

a

tous égards.

Le

coigna.f!ier aftuit long:

il donne de beaux fruits

d'une forme reíTemblante

a

ce!le d'une poire de bon–

chrétien : c'efi !'une des mcilleures efpeces, & ce!le

do nt o n fait le plus d'ufage po ur la greffe du poirier.

Le

coigna.flier

a

fruit rond:

nos anciens jardiniers

l'appelloient

coigner

>

pour le di!l:inguer ele l'efpece

précédente do nt il differe en ce que l'arbre qui eíl:

d'abord plus petit , a les branches confi.1fes

&

plus

menues ; l'écorce d'un gris plus blanchatre ; la feuille

moins grande ; le fruit rond, fujet

a

couler, plus pe–

tit

&

plus pierreux: c'eíl: feul ement fur cette efpece

qu'o n v oit réqffi r quelquefo is la greffe du pommier_

Le

coignaJ/itr

ti

petit. ftuit

tr~s-áprr:,

le

coigna.ffier

d.

ftrút doux:

ces deux efpeces fo nt rares ; !'une efi auill

méprifable que l'autre efi

a

défirer , mais o n ne les.

co nno"it encore que par les nomenclatures de Ba–

tanique.

· L e

coigna.flier de P ortugal;

c'efi la plus belle efpe•

ce

&

la plus propre

a

fa ire réuiiir la greffe du poirier

>

&

a

perfettionner fon fruit. Cet arbre efi plus grand;

fes rameaux. plus droits, plus forts,

&

moins con–

fus ; fa feuille plus grande, plus cotonneufe en-def–

fous ,

&

d'un verd moins jaun.!ltre en -deíTus; fon

fruit plus précoce , plus aros

&

plus tendre que dans

to utes les autres efpeces"de

coigna.fliers.

C e fruit eíl:

lo ng , menu"aux deux extrémités,

&

le meilleur

de

t o us

a

confire; mais il efi fort fujet

a

la coulure.

e

e)

• C OIGN!ERS,

f.

m. pl. c'efi ainfi q u'on appelle

dans les fours

a

Verrerie, les quatre coins des iléges

du dedans du four , correfpondans aux lunettes des

arches

il

pots.

CO!MBRE,

e

Géog. mod. )

grande ville du royau–

me de Portugal , capitale de la province de Béira

>

fur le Monclego, fa meufe par fo n univerftté.

Long.

9 ·

40.

lat.

40. 10.

COIN , f. m.

eMtc!ran.)

e!l: la derniere des cinq

puiíTances o u machines funples .

.Voy•t

Pu iSSANc;:Es

MÉCHANIQUES. La forme du

coin

efi celle d'un prif–

me

triangul~ire;

on en voit la forme dans

Jaftg.

.5J,

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