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t'Joo

CG:U

c<»:u

11

pa'fi"e une

Cambien de

Poids foütenus

Nombre de pul

Coupes de

l~a..'Coupes

de

l'aortc

aJeen

ANIMAUX.

~:na;r~t:al~e

au

~a"rfepa;a:'i~;

par- t•effon du

facions

pa.r

mi

orte

defcen~

dante,

v entricule

poids de l'•mi-

caur.

gaucbe.

mal.

Homme.

M inutts.

Li.,es.

Lit~us.

J6

3

4

37

p

5

r 8

r 5

8

74

3• chev al. 6o

IJ

75

11J

22

Brenf.

88

18

14

Mouton.

20

4 593

35

52

1°' chien.

JI

9

4

34

33

6r

2.

6

48

3

7

3.

7

8

2

3

19

8

4.

6

2

1

85

11

1

5.

6•

7.

9

56

4

19

, On :'oit par ces ta bles qu.'e!' compar ara les p o íds

d es ammaux ,

&

les quanmes corr efpondantes de

{ang quí palfent dans leurs

cawrs

da ns

tUl

tems don–

n é, on n'en pem ríen tírer de fixe.

Q ue ces qua·ntités dans les grands anímau x font

f ort difproportionnées

a

leurs corps, en comparaifon

d e ce qu'elles font dans les petíts arumaux.

Que le fa ng ayant da ns les grands anímaux une

¡plus grande co urfe

a

fai re

&

plus de réG11ance

a

·vaincre, en compara nt les hauteurs perpendículaí–

xes du fang dans les tubes fi:xés aux arteres, la force

d u fang artéríel ell: p artículierement plus grande

d ans les anímaux les plus grands.

Qu'en fuppofant les v aílfeaux fanguíns de l'homme

&

du cheval dillribués également dans toutes leurs

p artíes homologues, alo rs le fang fe devroít mo uvoír

dans ées anímaux avec des v ltelfes récíproques aux

t ems durant lefqu els des quantítés de fa ng égales

a

l eurs poids relat ífs palfent dans leur

cl1!ur,

&

par

c onféquent dans le rapport de 6o

a

18 ,

1

5

minutes.

Et que , quoiqu e le fang a rtéríel du cheval foit

p oulfé avec une plus arande

force que celuí de

¡'homme , cependant il

fe

mem plus lenremenr dans

l e cheva l,

a

r aifon du plus grand nombre de rami–

ncations & de la

longue~lr

des v ailfeaux plus grande

d ans

les

plus grands ammaux ,

&c.

Le favanr phyGcien que nous cítons , a faít les

rnemes expériences fur les vailfeaux des mufcles

&

fur ceux des poumo'ns.

V oye{

dans fon ouvrage le

d érail de ces cxpériences , des expériences précé–

den

res ,

&

des induétions qu'il e n tire fur la force

du

ca.ur.

U ne des principafes dífférences entre l'homme

&

l es betes , coníifie en ce qu'il y

a

beaucoup plus de

ceorrefpo ndance entre la tete

&

le

CIJ!tu

de l 'homme

q ue dans les aurres arumaux. Or cette correfpon–

t ance é11 prodl,Üte par le gra nd nombre <Je nerfs que

{le cerveau envoye au

ca:ur

&

aux parties circo nvo i–

~nes :

daos les be res , il ne vienr des nerfs du cer-

ea

u

aux p

.

.

.,..

d

1

b r

h

an tes cu-co nvoatnes u

caur,

que par es

m:n~l

es

d~

la paire v ague;

a

u lieu que dans l'hom-

La'

renf.vlcnt encore par la paire intercofiale.

' V illis

a~·~fi

de cette différence , felon le doéleur

nemen~

&

quc~/es

brures n'ayant poin t de diíCer–

c otnme l'hJnelu

edpa ffions, elles n'onr pas befoin

me

un

d

bl

"'

1

(.

P

rits .

1

un pour

l' ,..

ou

.e pa uage pour es e-

,

U•age <les

t

.

1

1'

rre pour l'impreffi

. .

o nutons vlta es.,

au-

•on rt!ctproc¡u d

a-

n ·

,~

N!iRF ESPRIT CER

e

es

aut!~qons.

r o/·

>

>

VEAu , &c.

nute.

dame.

Poucts

911~.

73

Pou.us

qullTTb ,

36

o

6n

o

369

J 8

o

9!2

o

8 s

D roiu.

Gauclu.

6s

o

0 94

o

07 o on

o

J8J

o

246

9 7

o

106

o

041

o OJ4

o

10 2

o

03 1

o

009

o

07

o

022

o

009

o

o6 r

o

0'5

o

007

o

119

o

007

o

OJ 1

o

125

o

0 62

o

OJ I

o

109

o

05J

o OJI

CatuR

( nuzladiu du).

On ne peut ríen ajoC1ter

.i

l'exaélítude

&

a

la précilion avec laquelle

M.

dé Se–

n ac a expofé les maladies du

cl1!ur,

dans fon favant

traité fur la fuuéture de cette parrie. Nous allons

donner un exrrait de fa dofuine fur cetre maricre.

L'auteur commence par faire un déraíl des caufes

qui augmervent ou qui diminuenr l'aélion du

cawr :

il entre

a

cet égard dans des examens fon impor–

ta ns ,

&

qu'i l efi tres-nécefTaire que ceux qui fui–

vent les rhéories les plus répandues ,

&

qui en font

les fondemens de leur pratique , lifcnr avec atten–

tion. Nous expoferons l'aétion générale de routes

ces caufes aux

articles

EPAISS ISSEM ENT

DE> H U–

M EURS , Ü BSTRUCTION , PLÉT!iORE,

S

PASME ,

I RRI T ATI ON.

M. de Senac donne enfuíte une idée générale des

maladies propres du

ciJ!ur,

pour condture

a

un dé–

raíl partictúier firr chactme de ces maladies. Les

mOtlv emens du

cl1!ur,

dit-i! , fa fimélure, la délica–

telfe de fes oreillettes , celle des valvules artérielles

&

veineufes , les frorremens du

ctwr,

&

le nombre

&

l'aaion continuelle de fes nerfs , fonr autant de

caufes apparentes de la poffibiliré des maladíes pro–

pres du

calllr;

fans oublier les efforrs des paiiions •

les ob11acles que le fang peur rrouver dans le pou–

mon, l'aaion des corps eJ<ternes, & les écoulemens

des matieres acres dont le fang lui-meme e11 Gfou–

vent chargé : mais , ajoute l'auteur,

la nature trompe

fouvent nos craintes comme. nos ifpérallctS.

On peut

dire en général que les maladies du

ciJ!ur

fonr rares.

Mais quelque rares qu'elles fo ienr, elles ne fonc

que trop fréqu entes , ne ft1t- ce que. paree

qu'el~es

font dif!iciles

a

connolrre. E n elfet , ti fl'efi pas a1fé

de donner dans des recherches

íi

épíneufes , des re–

gles fixes pour difiinguer ces maladies d'avec celles

qui o nt quelques

fympto~es co~muns

avec

ell;s ;

rels fonr les mouvemens

1rr

é¡~uhe

rs

de nerfs ,

1

af–

feélion hypocondriaque,

l'

aRe.ai~

m hy

~érique, &

les dilférentes maladies de la poan ne qm poncnt.Gn–

gulierement fur le

ciJ!ur,

&

qui caufenr des

pal

p~ ra­

rio ns & des variations dansle pouls: orles palp.a a–

tions

&

les changemens du pouls fonr les pre.m1ers

fignes auxqt1els on doir s 'at:tacber pour s o n enrer

fur les maladies du

ctzur.

Il

y a pourrant des indices qui peuvenr faire

di(–

t inguer les cas Otl ces fymptomes dépe.ndenr efTen–

-riellement de cer orga ne; car G !_es acctdens ceffenc

en divers tems o u dans de longs mrervallcs ;

fi

tous

les mouvemens'du

cu:ur

rentrent c:nftÚre dans J'ordre

naturel ,