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.e o

F

¿{orts.

Ce font les Layetiers qui.

fQnt~ lcs

"coffres

de

..bois funplcs, qu'on appelle plus exa!l.ement

caiffis.

Ce font les Gainiers qui font les

coffres

couve_rts. Ce

font

les Serruriers qui font ou qui garnilTent les

cof-

ftesfores.

'

Le mot

coffre

s'employe de dilférenres manieres,

.t ant au limpie qu'au figuré. On dit , de la cavité du

corps la plus grande qui co ntient le cceur, les pou–

mons , le foie , les inteíl:ins,

&c.

le

coffre du corps

lw–

main.

On dit auffi, les

coffres du roi

:~

le

co.f/Te

d'raz

clavecin ,

&c.

C OFFR E.

(Jurijprud.)

Le don de

coffre ,

hardes ,

.troulTeau,

&

joyau:x, eíl: un gain nuptial

&

de fur–

vie , que l'on ílipule ordinairement en Provence dans

l es

contrats de mariage , en faveur du furviva nt des

futnrs conjoints. La femme

(e

fait reconnoirre par

le contrat fes

coffr<>

~

hardes ,

&c.

que l'on apprétie

a

une certaine íomme , par exemple

1000

liv. Apres

c ette reconnoilTance

&

la conílitution de dot , dans

·laquelle on comprend ces

coffres ,

&

apres la dona–

rion de furvie en argcnt que l'on íl:ipule en faveur

du furvivant , on ajoute que les

cojfr.s,

hardes,

&c.

enfemble le prix

&

reconnu d'iceux , appartiendront

a

u fu rvivant. C ette claufe ,

enfembü

le

prix

&

re–

connu d'iceux ,

opere que la femme en cas de fur–

vie , reprend en entier fa dot

&

fes

coffus

en natu·

r e,

&

encore

1

ooo livres en argent pour fes

coffres:

au contraire,

{i

c'eíl le rnari q'ui furvit , il garde les

coffres

&

hardes en nature ; il eíl difpenfé de payer

.aux béritiers de fa femme les

1000

livres qu'elle

s'étoit fait reconnoltr<? pour fes

coffres,

& ne leur

rend que le furplus de la dot.

Voy<{

Le

traité des gains

nuptiaux

&

defurvie, ch. -viij. pag.

82.

(.A)

CoFFRE ,

a rme de Fortification,

logement creufé

d ans un folTé fec, de 15 ou

2.0

piés de

l~rge

& de

~

a

8 piés de profondeur' couvert de fohveaux '

gm

'étant élevés de deux piés au-delTus du plan du foílé,

c ette petite élevation fert de parapet; elle a des em–

J>rafures pour y placer des pieces

~'artilleri~,

qui

défen dent la face du baílion oppofe

&

empechent

-le palTage du fo lTé.

V oy<{

FossÉ.

J"e

coifr~

dilfere encore de la trayerfe & de la ga,

l erie, en ce que celle-ci fert aux affiégeans

&

l'au–

tre

aux affi égés.

V oy<{

GALERIE

&

T aAvERS.E.

Les aíiiéaés fe fervoient autrefois de ces Cortes

de

coffres

p~ur

repoulTer les aíiiégeans au paílage

du folTé ; mais ils no font plus en ufagc a préfent

:

la caponiere du folTé répond exaaement a l'qbj!,!J

de ces fortes de travaux, qui fe plac;oient ordinai–

r ement non v ers le milieu de la courtine comme la

.caponiere , mais

a

peu de diílance des flanes.

Yoye{

CAPONIER.E.

On appe

lle quelquefois

coffre ,

dans l'Artillerie

Ja

chamb.re

QU

le fourneau de la mine.

Voy .

C HAM–

ll

RE & Fo u

RNEAU.

(Q)

CoFFRE DE BORD,

(Marine.)

c'ell un

c<iffre

de

bois dont l'affiette o,u le fond cíl: plus large que le

h aut , & o h les

get:~.s

de marine mettent ce c¡u'ils

po.rtent

a

la mer pour leur ufage.

Coffres

a

gargouf{es,

ce font des retranchemens de

Jl!anches faits dahs les foures aux poudres, olt l'on

met les gargoulTes apres qu 'on les a remplies.

Co.ffres

a

fiu ;

ce font des

co.ffres

que l'on remplit

defeux d'artiñce & de matiercs

combullibles~

qu'on

·rient en quelq;,e endroit ,

&

dont on fa it ufage lorG

que les ennemis ont fauté

a

l'abordage, pour )es

.r epoulTer

&

faire périr ceux qui font c;xpofés jl leur

elfet.

D iél.

de

T révoux.

.(Z)

, CoFFRE ,

en

ur"!~

de blanchiffirie

d~

cire,

c'ell: une

machine de cuivre , longue de quatre piés, plus lar-

'

·ge en-haut qu'en-bas ' couverte d'une palToirc au

milieu,

&

de deux portes ou plateaux de fer-bla ryc

_a

ehaqu e bout ; le devant

&

le derriere fo nt garnis de

, deux récha!,l:¡c pofiiches ,

&

fur un des bouts du

coffre

Tome Ill,

..efi

un foblr\et .d'olr la cir e t<?.r:J!Pt!"da);!S' des éculollS

pour etre v eifée fur les planches-a-pain.

Voy.

_PLA!'f"

.CHE-Á-PAI!<

f.'

É.CULONS.

"{.ecp

ffre

fert

a

contenir

la matiere fondue pour 1<!

¡roi.íi

,eme fois

dan~~me

chale\tr convenable pour etr,

e_cou

lée en pa'ins.

Voy.

l<Jjig.

7 >Pl.

de

la

Blanchij[erie des cires.,

·

. COFFRES ,

(Hy dr.)

font faits ·de bois , de tole

011

de fer en forme de boitcs quarrées _pour-renfermcr

les foupapes.

Voy <{

C~tAPAUDINES.

(){)

C o FFRE , fe dit quelquefois en parlant du ventre

du che val

:

on dit ce cheval a un

grand

coffr~ ,

poUJ;

di~e

qu'il a bien ¡!u vemre , ou .qu'il ma-nge beau

7

coup

,:

on dit d'un cheval qui a peu de force, qye

c'ell:

un vrai coffre

a

avoilu..

_.,)

L e

coffre

a

avoine dans une écurie eíl: un

coffr~ de

bois qui ferme a cié,

&

qui eíl: ordinairement

fepar'~

en-dedans par une cloifon, añn de mettre_l:'avoine

d'un coté & le fon de l'autr e. Le délivreuf a la d é

du

co.ffi'e

a

a-voine. Yoye{

D ÉLIVREU.R.

COFFRET , diminmif de colfre.

Voye{

COFFRE.

Les Conñfeurs donncnt ce nom

a

des boites de bois

de clifférentes grandeurs , dans lefquelles ils ferrent

Ienrs confitures

:

les Cordonniers ,

a

un rond de

bois fur les¡uel ils coupent les

empeignes~

V oy<{

SOULIERS.

ll

en eíl des

coffrets

ainfi que des colfres ;

l'ufaae en eíl: prodigieux ,

&

il y a peu d'aniftes: on

nlem~

de rnai(ons otl l'on

ne

s'en {erve

a

fexrer diffé ...

rentes chofes qu'on ne veut pas 1ai1Ter expofées fous

la main du prenuer venu.

·

CO FFRETIER ,

(.

m.

(.Art.

mt!ch.)

on donne ce

nom

a

deux fortes d'a rtifans , les Malletiers

&

les

Bahutiers. Les

Cojfruiers-Mal!uiers

ce font ceux qui

en qtia lité de membres d'unc communauré de ce nom

ont droit de faire

&

de vendre des coffi-es d'armée ,

malle , valifes,

&c.

Les Bahutiers font cetL'< c¡ui en

qualité de-membres d'unc communauré de ce nom,

font autorifés a·fai re

&

vendre bahuts, cailTc;s, 'Taf-.

fettes, colfres de ménage ,

&c. Yoye{ l'art.

BAHU–

TI ER. Lespremiers ne paroilTent point avoir formé

de communauté avant 1596. lis ont quatre jurés ,

dont deux fortent de charge tous les ans. Il fa ut av oir

cinq 'ans

d':appn!nriíla~e

&

cinc¡ de compagnonage

pour

pa~venli:

a

la mattrife. On ne peut f:iire qu'un

apprenri a la fois.

Ce~

artifans·font íi bruyans, que

la police , qui veille au repos des citoyens, a v oulu

qu'i ls n'ouvriile nt qu'a cí nq henres

&

qu'ils fermaf"

fent

a

huir.

COFIDEJUSSEUR, f. m.

(lurijprud. )

ell celui

qui a répondu (olidairement avec quelqu'autre de la

dette du principal obligé.

Suivant le ·droit Roma in un des

cofidejuj[eurs

qui

a payé Ceul route la dette au créancier, f-ans pren·

dre de lui ceffion de fes droits

&

ailions , ne peut

aoir ce ntre fes

cofideju.ffeurs

:~

quoiqu'il n'ait

pas be–

f.;'i n de fubrogation pottr répeter du principal obligé

ce qu'il a payé pour lui.

l n{lit. liv.

111.

tit.

xx¡.

§

Cette

rnaxin1e

du droit

Roma

in s'obferve encere

en quelques provinces du droit écrit, cbmme l'_ob-

ferve C atelan ,

li-v.,

Y.

tlt.

li.v.

.

.

Mais l'ufaae commun eíl: que cehu des

cofid"fltf–

feurs

qui a payé fans. s'etre_fait fitbroget par le_créan–

cier, ·peut néanmoms ag!r contre fes

cojíde;ujf<urs

pour repeter de chacun d enx leur part

&

ponwn.

Yoye{

CAUTION

&

Ft DEJUSSE'UR.

(A)

COGMORIA , f. f. moulTeline que les Anglois

apportent des Indes orienta les.

Yoye{_ (e diélionu.

d~

COmm.

..J

COGNAC, (

G/og. mod. )

ville de_Frahce dans

J'Angonmois, fur la Charente, fa meufe par fes eaux:

de-vie.

L png. 17d. '9 1 · .54"· lat . 4id. 4i 1 . 49 11 •

'

COGNAT ,

(luriJPrud.)

íignifie en général celuj.

qui eil:_jo1n.t

a

c¡uelqu'un_p'!r les \iens d'e !?are'_'té

j

quelquefo1s.

i1

íigniñe ÍÍngulierement celu1

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