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quoient cette fuperftition ; mais Dieu la permettoit

pour punir la

defobéiífan~e

de

fo~-~r~phete

,

&

hu

faire accomplir fes deífems fur Ntmve.

. ll

y avoit il Buna, ville d'Acha!e,

~m

temple

&.

un oracle célebre d'Hercule. Ceux qui confultoieqr

l'oracle apres avoir fai t leurs prieres ill'idole , jet–

toient quarre dés ;

&

felon les point!rou noml:ircs

qu'on avoit amenés , le pd!tre rendoit "fa réponfe:

D'auu·es oraeles fameux étoient connus fons le nom

de

forts,

tels que ceux de Prenefte , d' Antium, de

Lycie , de Delos ,

&c. .Yoye{

SoR:rs. (

G)

CLERVAL , (

og. m

od.)

perite ville de France

en Franche-Comté,

íi.tr

le Doux.

L<mg.

:23 .

3z.lat~

ifÓ.3.5.

CLERVAUX,

-voye{

GLAIRVAUX.

C L ER

Y, (

Glog. mod.

)

ville de France dans

f'Orléanois , fur la rivicre de Loire.

CLES , (

Giog. mod.)

ville d; la Suiífe , dans le

~anton

de Fribourg, fur la riviere d

1

0rbe.

. CLETTENBERG , (

Giog. mod.)

ville d'Allema-

1;ne, dans le comté de Hohenftein au roi de Pruífe.

. CLETTGOW , (

Géog. mod,

)

petit pays d'Alle–

magne , en Soiiabe, r,res de la Foret noire.

-

CLEVELAND, (

Géog. mod.)

perit pays d'An-::.

gleterre avee titre de Comté , dans la province

él'York.

CLEVES, (

Géog. mod.)

ville aífez grande

d'

Al–

lemaane au cercle de Weftphalie, capitale du du–

ché de meme nom , remarquable pár fes eaux mi–

nérales.

Long.

23. 4.5.

lat.

.5 t. 48.

CLEVES, (

duchi de)

Géog. mod.

pays d'Allema–

gne dans le cercle de \Veftphalie, arrofé par le Rhin,

appartenant au roi de Pruíle.

CUBA

N

AIRES, f. m. pl. (

Hijl.

anc.)

folda'ts Ro–

mains ainíi nommés , dit Saumaife dans fes

notes

fur

Lampride, du mot Latin

clibanum,

qu.i fignilioit

une

cuiraffi de fir,

& venoit de

clibanus,

c'efi:-a-direfour;

paree que ces forres de cuiraífes

éto~ent c<;>~caves

en-dedans

&

convexes dans l'eur paUte exteneure;

ce qui avoit quelque analogie , quoique éloignée,

avee la ealote ou le deífus d 'un four. (

G)

CUENT, f. m.

(Hifl.

anc,)

parmi les Romains

c'étoit un citoyen qui fe mettoit fous la proteétion

de quelqu'autre ciroyen de marque, lequel par cette

relation

~'appelloit

ion patron,

patronas. Voye{

PA–

TRON.

Le patron alliftoit le

client

dans fes befoins, & le

client

donnoir fon fuffrage au pátron, quand il bri–

guoit quelque magiíharure ou pour lui-meme

,

ou

po11r fes amis. Les

cliens

devoient refpeéter leur pa–

tron,

&

le patron de fon coté devoit il fes

cliens

fa

pwteétio n

&

fon fecours. Ce droit de patronage

fut inílitué par Romulus , dans le deífein de réunir

les riches

&

les pauvres : de fa<;on que les uns fuf–

fent exempts de mépris , & les autres de

1

'envíe.

Mais la condition des

clierts

devint peu-a-peu une eL–

pece d'cfclavage adouci.

Cette col'tntme s'étendit enfuite plus loin; non–

feulement les fa

mil

les , mais les villes & les provin–

ces entieres' meme hors de l'ltalie, la fuivirent: la

Sicile, par exemple, fe mit fous la proteétion des

Marcellus.

. Laúus

&

Budée rapportent !'origine des liefs ame

parrons

&

cliens

de l 'ancienne Rome: mais il y a une

grande différence entre la relation du valfal il fon

feignenr,

&

celle du

client

a

fon patron.

Voy.

VAs–

SAL, SEIGNEUJl.,

&c.

Car les

c!iens,

outre le ref–

pefl: qu'ils devoient rendre ,

&

les fuf&ages qu'ils

d_evoienr donner ame patrons, étoient obligés de les

atder dans routes lenrs affaires

,

&

meme de payer

leur

ran~on

s'ils étoient faits prifonn.iers ;\la guerre,

en cas qu'ils n'eufient pas aífez de bien pour la payer

Tom' IJI,

eux-memes.

Vojet._

FrEF

&

Mouv:ANCE.

1Yic1ion.

d~

Trév.

&

Clwnbers.

(

G)

1

..

Cu ENS,

(Jurijpr.)

on donnoii,:"utrefois:ce. nom

ame

vaífaux' par rapport

a

leurs fetgnenrs domma ns

fous la protefrion defquels íls étoient.

En termés de prarique,

client

fe dit de celui qui a

charcré un, avocar ou un pr.ocnreur de la défenfe d'u-

ne affaire, ou qui va follici'tet fon juge.

.

I1

eft défendu aux avocins·& procureur.s>defaJre,

avec leurs

cliens

aucune paétion, pour avoit. une

portian du bénéfice qui pourra revenir du gain.d'un

proces. Voyez PACT.E

d<

quouL!it~s.

'

lis ne peuvent aulli recevoir de leurs

cliens

aucu–

ne donatión entrevifs , pendantJe caurs des caufes

&

proces dont ils_font chargés pmtr eux.

Vo:rz

Ri–

card,

part.

l. ch. UJ .fiR. 9 · n .

Jo4.

&

le Mattre,(ur.

Paris,

titre des donations,

ch.-J-fi8.

1.

(.A)

'

·

CUGNEMENT, f. m. (

.Abzar.

P!tyfio!.)

fronce–

ment des deux ¡;>aupiercs, qu'on tiene volontaire–

ment a demi-rapprochees !'une de l'autre'

(oit

pour

regarder un objer plus lixément: en tenant un rei[

fermé, foit pour eml?echer l'reil

a

demi- fermé qui

regarde, d'etre bleífe par un trop grand nombre de

rayons.

.

Cette aétion de

cligmment

s'exécute par la con–

trafrion volontaire de toutes les portions du mufcle

orbiculaire, don.t je fuppo(e ici l'attache ' la diftri–

bution,

&

la terminaifon connues; car fes fibres

démi. circulaires fe difiribuant au..

'<

deux ,panpieres

jufqu'a leur cartilage, peuvent les· fenner

a

moiúé.

ou enrierement. Dans cette ailion, Jes fourcils

fe

bailfent aulli avec la p

piere ft¡périeure; paree que

diverfes porti·ons du mufcle orbiculaire font adbé–

nentes a la peau, & fe portent depuis le fourcil juf–

qu'au.haut de la joue. Voila la raifon des plis de tou–

tes ces parries qui paroiífent dans le

clignement,

&

qui font différens fe

lon la dilf

érem:e de ladireétion

des libres du m1úcle

orbicula.it

:e.

On

on voit comme

rayonnés autour de

l'angle-te

mpora l : il y _en a pete

entre le fourcil

&

la pauplere fupécieure. ILy en a

pluíieurs au -deífous de la paupiere

ir¡fé~ieure.,

lef–

q:uels defcendent tres-obliquemenr de dcvant en ar–

nere.

·On digne les paupieres ponr regarder. tln objet

éloigné, en comprimant l'hémifphere antéricnr dt[

globe de l'reil, & l'on dilate les paupieres pour voir

un objet de pres ; non pas que ces deux états des pau–

picres foient abfolument nécefiaires pour donner a

u

globe les figures qu'il doit prendre dans les deu;x cas

propofés : ces fi gures dn globe ont d'autres caufes

plus puiífantes ;

&

l'on peut, fans déranger leurs ef–

fets , cligner les paupieres da11s l'un

&

l'autre cas :

on le fait effeaivement toutes les fois qu'on double

d'efforts pour mieux voir, foit de loin, foit de pres;

1nais cette efpece

de

clignemr!nt

n'a aucun

rapport

A

la figure du globe; tout fon méohanifme aboutit

¡\

retrécir les paupieres, pour empecher les rayons de

tomber en rrop grande qua nüté fur la furface polie

de la cornée, d'ott ils fe refléchiífcnt, s'éparpillent

il la ronde , & nuifent il la pureté des rayons qui

entrent dans l'reil: c'efi pom·quoi, machinalement,

nous clignons les yeux,

a

fin de ne laiífer prefque que

le paífage du cone de lumiere qui porte l'image, &

afin que cette image ne foit point troublée, falie, ft

l'on peut le dire, par des rayons étrangers. C'eft ainft

qu'on voit mieux un objet par un tuyau, qu'on ne

le voit en plein air.

Quoique les paupieres, fuivant la remarque ju–

dicieufc de M. le Cat, fervent comme !'iris, a con–

fcrver le cone lun_1ineux, qui entre dans l'reil, plus

pur,

&

il rendre les images plus nettes , cependant

fi

on regarde une chandelle en clignant & en appro–

chant les paupieres fi pres !'une de l'autre, qu'elles

fcrment en panie la pruneUe & qu'elles interc<;>P' nt

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