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·e

f-:I

u

L. B.

16'9J.

·Eifenfcnmrd, Beverintts, &_tant d'au:

tres livres{ur les poids;& les

mefnres _anuqu~s.'

qm

rre prou:vent que"trop l'incertimde qm regne 1c1.

Cee

article eft de

M.

le •Che

11alitr DE JAU

COURT.

·CflUSIS'TAN

ou

KURIST:A.N,

(

Giog.)

provin–

ce d' Afie dans la 'Perfe, entre le pays·de Fars & ce–

de Ba-flora dont la capitale eíl: Souíl:er.

;CHUTE,-/

f. en

Phyjique ,

eíl: le chemin que fai't

un corps pefant en s'approchant du centre de la ter–

re.

Y"oye{

D'ESCENTE.

Galilée eíl: le premier qui ait découvert la loi de

l'accélération des corps qui tombent ; favoir qu'en

divifant

tollt

le tems de la

chúte

en iníl:ans égaux, le

corps•fera rrois fois autant de chemin dans le fecond

iníl:ant de fa

chúte

que dans le premier, cinq fois au"

tant dans le troifieme, fept fois amant dans le qua–

trieme,

&c.

&

ai1tfi

de fuite, fuivant l'o rdre des nom–

bres impairs.

Voy•{

un plus long détail fur ce fujet

a

l'areicle

AccÉLÉRATION. Pour la caufe de la

chúte

des corps

voye{

PES ANTEUR.

Pour

fls

lois de la

ch-!tte

des corps,

voye{

DEs–

CENTE.

(0)

CHUTE

del'anltS oufondenum. (Ciumrg.)

c'eíl:un

a q :ideot qui confiíl:e en ce que, quand le malade va

a

la (elle, l'intefrin refrum lui fort

fi

confidéra blemem,

qu'il ne peut plus rentrer dans le corps , ou que s'il

y

renrre, il retombe.

Voy•{

RECTUM.

C'eíl: quelquefois une maladie chronique, furtout

<¡ttand elle vient de paralyfie : fes caufes font le re–

l iichement des fibres du refrum ou du mufele fphinc–

ter; ou bien la confrrifrion du ventre , la diarrhée,

la dyífenterie, ou le tenefme.

On en guérit difficilement quand elle eíl: accom–

pagnée d'hémorrhoides. 'Les médicamens les plus

prop·res pour la cure, font les afrringens.

Il

efr be–

foin auill d'une opération manuelle pour fu.ire ren–

trer l'inteilin, c¡ui expofé

a

!'air, ne manqueroit pas

de

le

tuméfier

&

de fe mortifier, s'il ne l'eft pas déja.

ll

arrive fouvent qu'il retombe aux enfans , apres

qu'on !'a fait rentrer, prinoipalementlorfqu'ils crient;

& dans le cas ou il y a diarrhée, il eíl: bien diflicile de

le contenir en-dedans.

M.

Suret, maltre chirurgien de Parjs, a imaginé un

bandage pour la

chíier.

du refrum, qui efr treS- ingé–

nieux

&

qui a mérité l'approbalion des plus grands

maltres de l'art.

Il

doitle préfenter a l'académie roya–

le de Chirurgie , & fa décOtrverte fera rendue publi-

5}\le dans la fuire des m émoires que cetre académie

do nnera. Le grand avanrage de cet 1nfrrument eíl:

de

contenir les parties au m<!me degré de conwref–

uon' dans quelque attitude que puiífe prendre

l'é

ma–

t ade, debout, couché, a/Iis,

&c.

le bandage com–

prime tottjours également. Ceux qtú feront dans le

<as d'en éprouver les elfets, fentiront tout le prix

d'une pareille invention.

Chúte de la matrice,

eíl: la defcente de cette partie

en-embas, caufée par le rela chement des liaa mens

defiinés

a

la retenir aans fa place.

Voyt{

UT~RUS.

Si la matrice eíl: tombée dans le vagin de maniere

qu'on en fente l'orifice avee les dorgts en-dedans des

1evres de la vulve , ou qu'on le voye des yeux en–

dedans , cela s'appelle

un abbaiffiment de matrice.

Si

~lle

eft tout-a-fait tombée de forre c¡t1'elle tralne pen-

ante en-dehors des levres, mais de forte c¡u'on n'en

~oye

J as plus le dedans que !'orífice , cela s'appelle

~

=• •

_matrice.

Si étant defcendue elle efr retournée

e ··T antede que le dedans forte par les levrJ!S, &

f!:c~

.Pén

~

tme efpece de fa e charnu avec une fur-

c

In d

ga/ ,

dcela s'appelle

renverflment de matrice.

es

e.or

res p e

,

violens de toux d'évent proceder de mou vemens

lis arriv'ent le h;s

fi

ternument' de fleurs blanches.

, .

P

_ouvenr aux femmes;.roífes en

confequence du po•ds quj port &

r-

1''

·

·

· al

e

pre e mr ure-

rus; mars pnoctp ement

fi

le fcetus cfr mort' s'il efr

C H 'U

dans une manvaife poíl:ure, ou qn 'il ait été tiré pat

force.

Le renverfement de matrice efi ordinairement la

fi.tite immédiare de l'extrafrion d'nn placenta, adhé.

rent au fond de cet organe: des qu'on

s'apper~oit

de cet accident

&

qu'on a réuffi a déracher l'arriere–

faix, il faut faire promptement

1-a

réduétion. Si l'on

ne peut pas y réufftr, la vie de la malade eíl: dans ttn

gra nd danger par la mortification qui eíl: l'elfet de

I'étranglement du fond de 1\nérus par l'orifice.

Apres avoir replacé la panie, il faut"employer les

afrringens, tels que ceux 8ont on fait ufage dans les

diarrhées ,

le~

hemorrh?ides , la gonorrhée fimple,

&c.

& retemr la matrrce avec un peffail'e.

Yoy•t

PESSAIRE.

Chúte de ·la luette

,

eíl: la defcente ou le Felikhc–

ment de la luette ou des amygdales.

Voy.

LUETTE.

{Y)

CHUTE,

en Architellure ,

eíl: un ornement de bou–

quets pendans, compofés de fleurs ou de &uitsqu'on

-place aífez fouvent dans les ravalemens des arrierc–

corps de chambranles , de pilaíl:res de pierre, ou pa–

neaux de menu!ferie.

(P)

e

HUTE'

terme d'Horlogerie.

Lorfqu 'une des dents

de la roue de renconrre eft parvenue

a

l'extrémit6

de1a palette qui lui répond, Ion oppofée ro

m

be avec

a ccélération fur l'autre palerre,

&

lui donne un pe–

-rit coup ; c'eíl:-ce coup,

&

l'efpace que la roue par·

court, qu'on nomme

chl'tte.

Elle eíl: néceífaire pour

éviter les accrochemens c¡ui naltroient infaillibla–

ment du jeu

8es

pivors dans leurs trous, de l'ufure

des parties , & de l'inégalité des dents de la roue de

·rencontre.

Voy•{

A.ccROCHEMENT.

'S'il faut abfolument donner un peu de

clzlae

a

un

échappemem, c'eíl: en meme tems une chofe fort

pré)udiciabJe

a

la montre

OU

.penduJe

O

ti

i1

efi appli–

·que, de !tú en laiífer trop

; les incon

véniens qui en

réfultent font,

beaucoup moins.de liberté dans les

vibrations.du

régulateur, plus d'ufure de

{es

pivots.

d

es trous -dans lefquels il roule, des pointes de la

roue ,

&

de l'endroit des palettes fur lequel elles

tombent.

D ans un échappement bien fait, la

chúte

efr égale

·fur ehaque palette; on parvient

a

eerre égalité par

le moyen du nez ou du lardan de la potence.

Voye¡:

NEZ' LA'RDON' POT'ENCE.

Chúte

fe dit au!Ii dans un engrenage, du petit

are

pareouru par la roue, quand une de fes dents quirte

l'aile dtC .pignon dans Jeque! elle engr.ene,

&

c¡u'lme

-aurre tornbe fur Ja fuivante. Cette

chúte

devient

confidérable dans les pignons de has nombre; mais

elle eíl: peu fenftble dans c.eux qui ont huit, dix.,

ou

douze

ailes,

&c.

Qua

nd un

engrenage eft trop fort,

.il y a beaucoup de

ch.úu

,

ce .qui oc.caGonne des

précipitations dans le mouv ement

des

roues.

Voy<{

EN-GRENAGE. (

T)

CHUTE D'EAU'

e

lf.y draul.)

On dit l{ll'un ':lif–

feau , qn'une rigole , qu'nne perite riVlere_VIent

fom1er une

clz.úte d'eau 1

ur la roue d'un moulin ,

Oll

bien qu'elle tombe en cafcade dans quelque baiii.n.

(K)

rdid'

CHUTE DE TERREIN,

~

Jardin. )

te

t

un ter-

rein .inégal

&

rampant, dont il faut ménager la

chút<

en le co upant par dilférentes terraífes, ot.• en

ad~u­

ciífant la pente de maniere qu'elle ne fatJgue pmnt

en fe promenant.

(K)

CHUTE DE VOILE ,

(Marine.)

c'efr la Jongueur

d'une voile.

(Z)

CHUTE , ce mot eíl: encare employé d?ns u,n fens

moral, comme la

chúte

d'Adam

(Vo_.r<{

PECHE ORI·

GINEL) , la

cli¡2te

de l'empire·Romam,

&c.

11 y a des atneurs qui prétendent que _Piaton_a eu

coonoiífance de la

chúu

d'Adam,

&

qu'ill'avoll

ap–

prifc par la leéhu-e des !iyres de Moyfe. Eufeb,, ''