CHY
áo\.tctt
, d&!layé ,
&
p
ut-~LI'e
'"
1•
avec les d'prits
<les
ncris
qui
•'y
dtllnbuont.
Aprt~
que le chyk a palfé par ces glandes
i~en
fort p;.r le.¡
vai~u:x
la
és
du
ccond genre, qw
foru moins nombrcux, mais plus gTos
&
plus
uni':
atlfcaux
v.:om fe
rcndre, la citcmc la
ée,
ou •
ou telcrvoir c:hylcul<, fi onntt Ott
te nom de
refu–
voir
J,
Pt
¡.otrt,
qui l'a
m~
en
id ncc en r6p :
1
.e
dL~hJrgc
une grande c¡uamit
de lymphc qui
vtcnr de prcfquc
1
utc5 les panies fi1ttécs fous le
tli.tphr. ¡¡me,
&
qui
y
cft appon
~de
tomes part par
lcJ
v~iucuux
lymphatít¡u
s.
En ciFcr le valvules,
le'
ligar ures, lus maladte de la lymphe, notts ap–
pnmncnr que tclle ell la routc de corre humcur.
e
n'cft pas ici le licu de décrire le rcfcr'Voir du
eby lu , qui cft une
v
·ficul dont lo figure
&
la
gr.~ n
dcur varicnt bc.iucottp dans l'h mmc -memc: nous
dirons fculcm m que le concour des vcin
In
' es
qui font en ¡¡rand nombre, dumandoit t¡u'il y e ttun
relcn:oir
qttt
r~in
le ehy
le;
fJns
ela
ce tluide au–
roit foullort de retardcmcns dans le
me(
entere, ou
bien il nuroi t fall u qu'il march3t avcc une grande
.rapidit.! d:u1s le canal thorachiquc, lequcl n'a pas
une ílnt ure proprc ,\ réfillcr , un fluido poulfé
" ce orce,
&
qui coulc av
e
bcancoup de vltelfc.
hyh:
uy:~nt
été délay par la lymphc dans le
~e
c_rvoir de
Pe
quct , cfi porté nu hum de ce rcfcf–
ir qui forme un canal pani ulicr o nnu fon
le
n Om
de
UIJI tiiONt
Mqu<
(Voy<{
ANAL TRORA-
UJ
1!.),
&
les vnlvu lcs don l ce anal cll rempli
ncilitcm l. pro rcffio n de eelle liqneur.
Le hylc cll uétcrminé de ce canal tlans la foi'tcla–
v ierc par le
f~:
ours de dcu · valvulcs, quien fe rnp–
pro hant
nnent une íi pe tire t'ente, qu'il ne pcut
·ntrcr dan
cen e
cinc qu'nne pctitc <luantitc de
ch( lc, In fois,
&
c¡u'll n'cn pcut rdlucr dans le ca–
" '
thor, chique.
n nu fiouroit done douter qu
la plus grnnde par–
tic dn chyle nc monte
a
In veinc
f<><
clavicrc; onais
on pcut llout r
'il
n,y en a pas une portion, (avoir
lu plu
·tenue, qui fe re nde nu foic par
le~
veincs
mclér.oique
aprcs avoir été pompéc par
1
tuya ux
ubforiJnns qui s'ouvrent dnns la tuntquc vclou't e
J cs
intct'lin .
pcmbnt tout fcmble lever ce doutc. , •, Le nom–
bre ,
1
randcur do ces tu au
aiJforbans , lcur
flntllun:, l.:ur nature qui n'dl pas difli rente de cel–
lc qu
les
cines
nt communéonent , le
f
ng
ci–
ncu
qui d -ll coule dans la vcine-po rte comme
d.tns une
:~ncre
la naturc de
ce~Íi ng ,
la grande
quontiré d'humcur <luÍ ab rdent au - intellins , tottt
el~
a:oit
loup~onncr
que la panie la plu
1
mphati–
<lue du ·h de dl por1é.: dans la vcinc-portc ott elle
·11
d.!ln ce
ur fi:rvi r cnfiti tc de nouvcllc mariere
:\ l ti: o.!t ion de l.t bile.
2°.
n peut
a~porter
uncau–
rrc rnilon de ccttu opinion tirée de
1
anntomic om–
nrl"
le
o ip.trc> qui n'ont p int de vniffeaux la–
'
mai~ tl~ns
lcl9_ttcl
il te
u
tt\'C
un paffagc de
la
vil~
des inti.!ÍÜn
aux
vaifrcduX
ntctCralqucs.
illiu a : it voir que ti on lic le artcr ' du mcfcn–
tcro:
d. n un chicn c¡ui vicnt de mangcr bcaucoup,
n tr
ll\' C
le
,·cinc on.!t\!r.nqu
rcmplie d'une li–
liCur cc·ndro.:c.
n >' fi plai nt que BilfiliS n'avoit
p.t
dct~illo.:
la m
nic.rcdont il fuiJoit Con exp ríen-
: mni
lill' n n • s 'eH pa difpcnf de la donner.
rnmcrtlnm a
onllrme l'opini n de Bilfius par
nutre
c'<empl · de ranatomie compar e; il cfi
cr:t·•in
<Jil •
da_o"'
1'
oit~aux
il
a un palfagc :uu:
cane:~
n1
·h.:r~nque">.
M ;,
!i
1'
n tloit loup<; nncr que le eh
1.,
le plus
tcnn
[Mfi"•
du o •t\!fltcrc dons 1
~in
nt..::tcra•qth.:
,
n
d .it- n
{'11
¡>
·ntú la m m • hote a u luj.:t du
' '"ntn 11le? le p ni
1
pl11
titb ·
· d.:s alim.:ns
n pe u cnx-eU
pru. "Ir · ab(i rh
•e•
panl.:s ruyata
CH
vcrincu:x
l'aél:ion des cordiaux ne paroíc-eUe pasen
·rre une prcuve
?
On dcrnaddera pr fentem.ent quelles foot les cau·
fes
qui
concourcnt
a
pou1fcr
le chylc debas en haur,
qui le
om
monter
fi
aifé:ment, meme loñqu'on efi
dcbout, dans des myaux tels que le rcfcrvoir
de
Pccqucr
&
le canal thorachiquc, tuyamc
gr~lcs ,
comprim.!s, perp nd.iculaires ,
&
qtú s'alfaiíi'em a}.
r~menr
.
Je r ponds que ces caufcs font en grand nombre
1
&
fe pr ·fcm rcm d'clles-mcmes pottr peu qu'on fa.Jfe
attenlÍon r
0
la force avee laquelle
les
intcftins fe
rontra
cnt,
&
au
caufes qui concourcn<
¡\
chalfer
le chylc des intcfiins:
:z.
0
aux valvules des vaiífeauk
la
s
&
¡\
eelles du refervoir thoracbiquc, qw
fa–
cilitcm bcaucoup la progreiiion du chyle: 3° ato:
battemcns d
artcrcs mc!féra iques , qui foot paral–
lcl
s
aux vailfeatL-< lallés, ou les croifent:
4-
0
¡\
la
forre
a
élion du diaphragme fur le refervo ir'
5" ...
ux
puifi'a ntes caufes qui compriment le péri..oinc, le–
que! forme cctte fine mcmbrane du mcfentcre oir
les vaiffcaux laélcs font renfcrm
: 6°
¡\
la proprc
contrallion des membranes qtú formem le paroi
&
le canal de Pecqnct; contrallion qui efi encorc for–
re apri:s la mon :
7°
aux fortcs pulfations de l'aorte,
qui cll voiíinc du canal thorachiqnc : 8° au mou'lc–
mcnt m@me des poumon
&
du thorax.
-
T andis
que tomes ces forces agiífertt , le chyle
mo nte done néccífairemcnt dans le rcfe rvoir, dans
le canal thorachiquc
&
fe jettc dans la veinc fou–
davi<Jrc gaucho ; car le liqueurs fe poneot vers les
lieux o
elles trouvenl moins de réíifiancc: or les
alvulcs des veiocs laél es olfrent un obfiacle in–
furmonrable; le chyle doit done fe détermincr vcrs
la veine foilcla icrc; la il foul cvc l'cfpece de val,..
vule, on pour micux dire la digue qui fermc le ca–
nal thorachiquc , empllche qt\e
1
fang n'entre dans
le
cana~,
&
p rmet le palfa¡¡e au chylc: des qu'iJ
cíl:
.qntr.! dan la
cinc foCt
l~
1crc , il palfe par fon con–
duit dan
la vcine ca ve, dans le finus vcineux, dans
l'orcillene droite,
&
dans le prcmicr ventricule du
creur, olt ayan t .!t
m~[é
avcc le fang , divifé ,
fouetré par l'a ion de ce vifccrc, il ell po uífé dans
l'artere pulmonaire ,
&
y acquien toutes les quali–
t.!s du fang.
Réfu mons en pcu de mc;¡ts ces mcrveil lcs. Le
chyle qui a
té préparé dans la bouche , broyé, at–
tcnué dans l'efiomac ,
laiJoré daos les intellins,
fépa ré daos les vaiífeaux laé\és , délayé dans les
glandes du mefentcrc plus dclayé encorc
&
plus
melé dans le canal thorachique, ml!lé au fang dans
les veincs, dans l'orcillctte,
&
dans l'antre droit;
li\ plus cxallcment mcl.f cncore, di.lfom , broyé ,
:ménué, étant fon prcffé pollérienrcment,
&
laté–
ralemcnt rcpouffi dans les vailfeaux
niqucs
&
cy–
lindriqncs artéricls dn p011mo n , doir prcndre la for–
me des parties folides
&
fluides qu'il y a daos rout le
corps.
ll ell encorc u.!s-exaflement mélé daos les veines
pulmonaircs;
peut~t re
efi-il délayé daos les
mlhne~
vcincs par la lymphc. U acquiert principalement
dans le poumon la couleur rou
, qui ell
la
marque
cffencieUc d'u n fang bien conditionn : fa flwd.ité
&
fa chaletlf fe con(crvcnt par la circulation ,
&
c'ell ainfi qu il paroit prendrc
1~
forme qui ell propre
i\
oourrir.
et cffct ell prodmt par l'aélion cooti–
nuelle du poumon , des vifccrcs -
&
des vaiLI'camr.
ene a
ion c;hange
infe~blemcnr
le fang chylcttx
en férum, lm procure clivers changemcns
j'
mbla–
bles
a
cu
que la c:haleur de l'incubarion ope•e
fur le blanc-d'a:uf; car c'ell
la
meme cbaleur dans
l'otat
fa
in,
&
cela continuo jufqu';\ ce qu'unc parúc
du (.rum toit lnbriliC. e autant qu'ü le faut
pour
pro–
dw.re1
outricioo: cepe.rulaut e tte parúe du fénuu