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-

14.

CHA

tres táufes

~l:a nt

autant de qnantités variables dont

il n'efi guere poilible d'apprétier le rapport avec la

s~lantité_

néceífaire des

alim~ns,

autrement q\¡e

p~r

1míbgauon de la hature, qm nous trompe a la ven–

quelquetois, Ji!a1s qui efi encore

plí.is

fiite

qn'~n

iniliument de Médiánique.

. CHAISE, (

C/zlmrgi< )

pour l'opération d': la

t aille.

Voy-e{ la

fig.

z.

Pl. X II.

Il y a au - dernere'

deux tringles 'de fer en forme d'mc- boutans. Elles

font ctochues pour entre·r dans

le~

anneaux de la

chaift

,

&

pointues par-les antres bouts pour tenit

plus ferme-contre le pl:ancl'ler. On doit íituer la

chaift

un peu obliquen\ent au jour, afin qu'il frappe fur la

inain droite du Chirurgien ,

&

qu'il en foit bien

éclairé

~6rfqtt'il

opere.

Au liéu de

cltaijé,on

peut fe

fe~vir

d'une table fut

laquelle on attache le doll_ier.

Ftg.

_2:

.

· D ansl'!-in

&

J'autrecas ¡[ faut ailu¡ertü'le malade

:avec des liens.

Vox•{

LIENS.

( Y )

• ..,. C

H A

I S!; bE POSTE, (

Sellier )

c'efi une VOÍ–

ture commode ' legere '

&

difficile a renverfer '

dans laquelle on

pel.it

faire en diligence de u·es–

gra·nds voyages. On t'appelle

cltaift

,

paree que le

voyageur y efi ailis ,

&

que d'ailleurs elle n'a gue•

te plus-de largeur qu'un fauteuil ordinaire. Elle efi

montée fur deux rones feulement ,

&

n 'efi commu–

nément tirée que par deux chevaux qn'un poífillon

gouverne. La

c!taift

de poíl:e coníidérée comme une

machine , efi certainement une des plus utiles

&

des plus compofc!es que nous a¡ons . Le tems & l'in–

dufirie des ouvriers l'ont portee a un

d':~ré

de per–

fe"étion auquel il n'efi prefque plus poffwle d'ajou–

-rer.

t es ptemieres

cltaifes

de poíl:e paturent en 1664;

"é~étoit

un fauteuil foí\tenu fur le miliéu d\m chaflis ,

--porté par-derriere

Úll'

deux roues ,

&

appuyé par–

devant fur le cheval. On en atttibue l'invention a

un nrunm( de la Grugere. Le privilege exclt¡fif en

fut accordé au marqtús de Crenan, te qui les ñt ap•

peller

c!taifts de Crenan.

Les

chaifts de Crenan

ne fi.¡.

r ent pas long-tems en ufage -; on les trouva trop pe–

fantes ;

&

on leur préféra une autre efpece de voi–

rure roulante qu'on lit fur le modele d"e celles dont

on fe fervoit en Allemagne long-tcms auparavant ,

&

qui fubfúl:ent encore aujourd'hui parmi nous fous

)e

-notn .de jimjflets. Voy.

SOUFFLETS. Ce fut, felon

t oute apparence , l'invention des

foufflers

qui con–

duiílt

a

celle des

chaijés-depojle.

Celles-ci fi.1rent d'a–

borcl faites pour une perfonne feule; on penfa dans

la fuite

a

ajotlter

a

la commodité' en confiruifant

-des

chaifts

a

deu.x

;

mais ces voitures occaúonnant

la deftmt\ion des chevaux

&

la ruine des pofies, on

ks fupprima en r68o. L'arret qui les fupprime fixe

en meme tems a cent

livres.le

poids des hardes dont

il fera permis de charger une

chaij<

~

&

défend de

-placer des malles ou valifes fur le devant. Mais la

<léfenfe de cou rir en

cltaifes

a

dwx

fut revoquée en

1716 ,

¡'¡

condition que les voyageurs payeroient

les poíl:es fur le pied de trois chevaux.

Voy;:{

Pos–

TES. Les

chaifts de pojle

font maintenant une partie

confidérable, non-feulement de la commodité, com–

me nous-l,avons dit plus haut, mais encore du luxe,

commeon :va le voir par la defcriptionftúvante.

Quo1qn_e la

ch.aift de pojle

foit, ainíi que le carrof-–

f-e, la berlme _&lesautres voitures d'appareil, l'ou–

vrage du Selher ; pl\\fieurs autres artifies concou–

rent

;epend~nt

a

fa coníl:ruaion : il faut diíl:inguer

dans- ta

clzaije de pofl_e

dcu,x parties principales ; le

tram -ou brancard

qu1 eíl: 1O\\vrage du Charron

&

le

corps

,

le

coffre

ou la

caijjé

dans faquelle le vdya–

.geur fe place,- Ces deux

part~es

font elles . memes

compofecs

el

un grand nombre d'aurres dont nous

allons parlcr.

-Poy. la planc/¡e

li.fi~

.

4 .AABB

eíl:

-le train.

CCDD

eil: la caiífe,

e · ·

C H 'A

'

'Du brtmcard.

Le

brancard

efi, comme on

volt>~

un chailis de bois dans le vuide duque[ le corps ou

1

la cailfe efi fufpendue; comme il fera expliqué plu3

has. Il efi compofé de deux longues barres de bois

de frene

AB, A B,

de dix-huit

a

vingt piés de Ion- •

gueur' alfujetries parallélement !'une a l'autre pat

quatre tra'verfes, enforte que la difiance d'entre les

bras du

brancard

efi d'environ trois pi¡!s

&

demi.í

Ces traverfes

&

ces bras de

brancard AB, AB,

for-J

ment un chailis foutenu par deux rones

E, E,

fai--,

tes comme celles des carroífes; mais les roues de la

c!taift

&

du carro/fe font dans la proportion de la

grandeur

&

de la pefantellr de ces voitures. L'aif-1

íieu c¡ui les joint traverfe le

brancard

en- deífous ;

eomme on voit

mime

fig.en

r, 1

,3?

y cíl: aífujetti pal"

deux pieces de bois entaillées pour le recevoir. Ces

pieces de bois s'appellent

échancignoles.

La piece

2-.

efi une

écltantignole.

Les échantignoles font atta–

chées aux barres du

brancard

par plu!ieurs chev111es

de fer garnies de lenrs écrous. L'aiilien efi iinmobile

entre les échantignoles. Ce font les roues feules qui.

tournent fur les c>:trémités de l'aií!ieu. L'aillieu eíl:

élevé a environ deux pié_s fept _a

hui~

pouc:s de ter–

re ,

&

les

roues ont envuon cmq p1es trOIS pouces

de diametr,e. ·

La premiere traverfe dü c&é du cheval eíl: urte

barre de bois plate,

3 , 3 ,

qúi fert de folnien au

ce.rcea.It

4,

qui ell: quarré

du cOté du palonnier en

x~

& arrondi de l'autre en

y.

Le

cerceau

4 efi encore

foutenu par une piece qu'on appelle le

tajjéau

,

5

,_.

&

efi garni d 'une aileron de cuir 6 du coté du

pa:~

lonnier , pour empecher que le cheval ne jette de

la terre ou des boues fur le devant de la

chaift.

Le

oerceau

4

&

fon fond qui efi de cuir tendu fur de9-

courroies depuis la traverfe du cerceau jufqu'a e

el~

le des foupentes ' fert au meme ufage pour le

cheval de brancard,

&

c'efi auí!i la qu'on dépofe

tme parrie des équipages que l'on emporte en voya–

ge. Les courroies

3

7

,

3

7, qui vont, apres avoir

paífé dans des anneaux fixés fur les brancards, fe

rendre au haut du cerceau , s'appellent

courroi<s de

cerceau,

&

font defiinées

a

le contenir. On voit en–

core en { ' un grand ctúr de vache

atta~hé

a

la

traverfe de la foupente ; il s'appelle

tablier, garde–

crote

,

nom·qui dé!igne a!fez fon ufage :

&

en

l

[w;

le cerceau un autre cuir de vache qui couvre ,les

équipages.

La feconde traverfe eíl: eelle des foupentes.7,

7;

de devant. Elle doit eu·e bien aifermie fur les bran–

cards par des boulons ou chevilles de fe'r termipées

en vis , pour reéevoir un écrou , apres avoir tra–

verfé l'épaiíleur de la.uaverfe

&

du brancar-d. La

partie fnpérieure de ces boulons au-deí[us de la tete

efi prolongée d'environ tm pié,

&

termin~e

par une

boucle qu1 rec;oit une courroie, attachée par l'autre

extrémité a la pareille piece qui efi fur l'autFe bran–

card; c'eíl: fur cette courroie 8, 8, qu'on appelle

courroie d< pofte,

que vient tomber la po'he dt; la

chaift.

D epuis la traverfe de foupente jufqu'a l'aif–

íieu, on ne trouve fur le brancard que deux an-_

neaux de, fei- q_ui rec;oivent des courroies dont l'u–

fage efi d empecher le corps de la

dzaift

de

renver~

fer.

Voy

e{

en

9

un de ces anne.aux.

Au-de-la de l'aiilieu efi placée , comme une tra.;

verfe , la planche des malles

10.

Cette planche eíl:

ainíi nommée , paree que c'efi la qu'on pofe les

malles ou coffres du voyageur. Cette planche .eíl:

portée fur deux taífeaux 12,

12,

qui s'élevent au-,

deífns des brancards d'env1ron _quatre a cinq pou–

ces. Elle y efi affermie par des bonlons

a

vis qui

traverfent & la planche , & les

t~ífeaux,

& les

bar~

res de brancard ,

&

les échantignoles.

Au-de-la de cette planche font les confoles r

J

~

13 , '3 ,

1

3

~

au

n<;>mbre de

~en~ ~lt!_; f!¡aqu~

bran.