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..

CHA

Quolque no"ttS ayons dit que la

<haifl Je pojle

étoit

une voirure legere, c'eft relativement aux auues

voitures; car' en elle-meme' elle ne peut etre que

tres-pefante , fur- tout ú on la compare avec la

v~teífe qu'on fe propofe, quand on voyage en pofie.

C e qui la rend fur-tout pefante, ce Iom ces

énor~

mes reífons appliqués tant au-derriere de la

<haifl

qu'au- devan't. Cene ferrure efi trch -lourde. Pour

avoir de l'élafticité , & par confáquent de la ce m–

medité

da~

la voiturc, qu'on efi parvenu

a

rendre

• tres-douce, malgré les cahos

&

la célérité de la mar–

che,

ü

a fallu mulúplier les feuillets atLx reíforts:

mais on n'a pí\ multiplier ces parties en fer, fans

augme_nter le poi'ds; enforte qu'on a nécelfaírement

perdu du cote de la legereté ' ce qú'on s'eft procuré

du c.Ofé de la commodit-é.

ll s'efi apparemment trouvé un ouvrierquí a fenti

cene efpece de compenfation; & qui, fonaeam

a

conferver un des avantages fans renoncer

a

i·autre'

a imaginé les reíforts appellés

a

laDalaine.

Que les

reíforts

a

laDalaine

foient plus légers que les ref–

forts en

Ünviffi,

c'efi, je crois, un point qu'on ne

peut guere contefier' n'étant a-peu-pres que la moi–

t ié des autres; quant

a

leur élaíl:ic-ite' il n'efi pas de

la meme évidence c¡u'ils en ayent autánt que les

relforts en

lcreviffl ,

&

que par conféquent ils foient

aulli doux. Ces reíforts font 11-peu-pres en

S

ren–

verfée, comme on voit,

Plan<ILe du Sellier:

1ls ont

aulli 17, 18 fettilles, dom les antérieures font plus

cotrrtes ¡ne les auues.

lls

fe placent droits au-der–

riere de a

clw.ift;

il

y en a deux

A B ;

ils font cha–

cun fixés fitr une traverfe

D D,

qui

s'emmortoife

avec les deux brancards de train : cette traverfe

s'appelle une

lifoir•;

ftrr la lifoire

s'él~vent

deux

momans

e e

fculptés' au-travers defque1s palfent

les reíforts; ces montaos s'appellent

mouton.s.

Les

rnoutons font foutenus chacun par des arc-boutans

de fer

E E.

Ces arc-boutans font fixés fur les bran–

c ards. I1 y a

a

ehaque re1fort ver le milieu un col–

lier

F F ,

qui embralfe le reífort, & qui l'empeche

de vaciller. Ce collier efi de fer

&

doublé de cuir.

Les foupentes fe rendent en

A,

&

s'~

lixent. 11 n'y

a, comme on voit, qu'un príncipe d élalllcité dans

les re1forts

a

laDalaine

qúi font en

S;

aulieu qu'il

y

en a delll< dans les reíforts en

tueviffe

qtú font en

<

couché; car la partie inférieure repréfimtée par

une des jarnbes de l'V, efi compofée de reíforts pré–

c ifément comme la partie fupérieure, & elles réagif–

fent égalemem toutes deux.

Il

y

a quelque différence dans la conftruétion des

chaijés

a

la.Dalaine,

introduite par l'application dif–

férente des reíforts: la panie infériettre du derriere

de la

duúje

s'arrondit , a

fin

q_ue les foupen tes qui

partent de-la, ne portent

pas

fttr l'ellieu, avant que

de fe rendre

a

l'extrémite des reíforts.

u

y a a-peu–

pres

a

la hauteur de l'effieu, au-derriere arrondi de

la

<haift lt!a D alaine

deux menottes une de chaque

coté de la

chaifi,

dans

lef~uelles

paífent les foupen–

tes qui vont fe rendre

a

1

extrémité fupérieure des

reífons. Ces

<haifts

font arrondies , difent les ou–

vri~rs

'·en en! de fmge. ':-es reífons de devant de la

chaift a

la

D alaine

ne different pas des reíforts de

devant de la

chaift

ordinaire.

D 'oh_ il

s'~nfuit,

qu'en fuppofant

qu~

la

<haifl

a

la D a/ame

f01t moins pefante que la

chaift en

Ünvijfo,

&_ ~me

qu'elle_fott aulli douce; peut..!tre pour–

r-on-on encere a¡?ütcr

a

la perfellion de cene voi–

ture, en en banruífant tout reífort

&

en fubíl:iruant

lt:s cordes. des anciens f.Utes avec des ligamens d'a–

mmaux Vlgoureux'

a

tOUte ceue ferrure. On a fait

~~ut récemme~t

des elfais de ces cordes que les an-

tens employotent

a

leur catapulte

a

leurs balifies

& qui

yprod~ifoient

par leur grand ;eífort & par le.;

for e d s

H

ts

íi

furpr nan . C 'efi M. le Comte

CHA

d'F.rouvi.lle qu'on en doit la recherche & la décou.:

verte; nottS en parlerons

a

l'article

CORDE.

Y

oye~

ut anicle.

"CHAJSE, c'efi ainú Cjlle les Charpentiers ,

&

autres ouvriers

qui

fe fervent de la grue & des au–

tres machines deíl:inées a élever des fardeaux pe–

fans, appellent l'élévacion ou bati en beis, qu'ils

conftruifent fous ces machines , & fur Jeque! ils

les exhauífent, lorfqu'elles ne font pas all"e1. hautes

par elles-memes pour poner les poutres, les pierres

& autres fardeaux, atLx endroits

qui

leur font mar–

qués.

CHAISE-DIEU, (LA)

Glog. mod.

petitevillede

France en Auvergne, avec une abbaye.

L ong.

2l.

22.

lat.

4.5·

d.

CHAKTO\VS, (LES )

Glog. mod.

nation fauva–

ge de l'Amérique feptentrionale, dans la Caroline

méridionale.

CHALA.BRE,

(Glog. mod. )

pecite villc de Fran·

ce au pays de Foix, fur la riviere de Lers . •

CHALAN<(ON, (

Glog. mod.

)

perite ville do

France au bas Languedoc, pres de

iviers.

*

CHALAND,

f.

m. (

eo,;•m.)

celui qui fe fert

d'habitude dans une boutique ; ou plus générale–

ment un acheteur. On a fait

de~

la l'adjellit

achatan–

dé.

Le marchand a fes

<halands;

l'ouvrier a fes

pra–

tiques.

On a fait aulli de

chaland, <halandift,

qui

n'efi plus guere d'ufage; il fe prenoit poui- un con·

cours de

chalands

dans la meme boutique , ou pour

l'habitude de fe fervir chez un meme marchand.

CHALAN

O,

f. m.

ttrme

de

R iviere,

bateau plat de

grandeur médiocre, dont on fe fert pour amener

a

Parí¡ les marchandifes qui defcendent par la riviere.

I1 y en a fur la Mame; il

y

en a fur la Loire. Ceux

qtú font fur cerre riviere viennent par le canal de

Briarre. Plufieurs de ces batcaux ont dou1.e toifes

de long fur dix pit!s de large, & quatre piés de bord,

fuivant le Dillionnair-c du Commerce.

omme leur

conftruél:ion n'efi pas folide, ils ne remontent ja–

mais cen e riviere; on les dépece

a

Paris, & on en

vend les matériaux.

CHALANT, (

Glog. mod. )

ville

&

comté d'lla–

lie en Piémont, entre Aofte & Bardo.

CHALAOUR, (

Glog.)

ville d'Aúe daos l'ln·

dofian, fur la route de urate

.1.

Agra.

CHALASTIQUE , adj. (

Medeúne. )

épithete par

laquelle on déúgne les médicamens

qui

ont la vem1

de ramollir

&

de rela her les parries , lorfqu'elles

font devenues douloureufes par leur tenfion ou leur

enflure extraordinaire.

Ce mot v ient du grec

x,.;o.,., ,

jt

reláche, Yoyec

EMOLLIENT.

CHALAXIA,

ou

CHALAZIAS,

(Fifl.

nat, Li–

tolog.

)

c'efi le nom que Pline donne

a

une pierre

qtt'il·dit avoir la couleur

&

la forme de la grme &

la dureté du diamant: on croyoit anciennement

que quand on la menoit dans le· feu, elle y confer–

voit fa

ITaich~ur

nanLTelle. O? l'appelloit aulli

ge–

úifia. Yoyt{

Pline,

Hifl.

nat.

ltb.

XXXYII. cap.

j .

\Vallerius ne regarde cene pierre que comme un

caillou blanc, & demi-tranfparent. (-)

CHALAZIA, f. f. (

elúrurgie.

)

efi une pecite tu–

meur dans les paupieres, qui reífemble

a

un petit

grain de grille. On l'appelle en latín

grando

,

&

gr~

le

en ITans:ois. Cene rumeur efi ronde, mobile, du–

re, blancbe, & en quelque fas:on trañfparente.

On a propofé des remedes pour fondre & amol–

lir

la

~rele;

mais ils

(ont

inutiles: on a recours a l'o–

péraoon'

qui

confúle a faire une ouyerture fur la

rumeur avcc la poime d'unc lancerre, &

a

faire for–

tir le grain avcc une perite curette faite comme un

cure-oreille: on met

dan~

l'ouverture un p u

o