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eH

A.

miel

rof.,t,

&

on couvte l'ceil avec un collyre :uro-

din.

(Y)

HALAZZOPHYLACES,

voye{

CALAZZOPHY·

LACES.

HALCANTHAM, (

Hijl. nat. Miniralog.)

c'ell:

1e nom que les anciens auteurs donnoient

'a

u vitriol,

foit paree que tour vitrio! contiem du cuivre

qui

fe

nomme en grec

X"-""dvBov,

foit paree que c'ell: le

cuivre qni en ell la partie la plus remarquable, ou

~a

plus aifée

a

diilinguer.

Yoyez l'ardcle

VrTRIOL

~-)

~

'

HALC.,DOINE,

voye{

CALCEDOINE.

. CHALCÉDOINE, (

Géog. nnc.

&

mod.)

ville d'A–

fie ,, dans la Bythinie , fur le Bofphore. Elle tire fon

nom d'unc riviere appellée

Chalcis,

qui coule au–

pres. On

d~t

que les Chalcédoniens ayam négligé

le culte de Venus, cette déefl'e les atfligea d'nne

maladie qui a quelque rapport avec celle

a

laquell:

on s'expofe au¡ourd'hui, no)l par le culre qu'on hu

r efu(e, mais par cclui c¡u'on lui rend. Arien ajoí\te

c1ue les halcédonicns ne trouvant point de ·remede

a

leur mal' crurent que le plus court étoit de re–

trancher la partíe malade, quelque importante qu'el–

l e pftt etre pour la confervation du tout. Autre

fait

mervcilleux. Les Perfes ayant ruiné

C!wlcédoine,

Conllamin cnu·eprit de la rebatir,

&

l'eftt fans

doutc préférée , Byfance: mais des aigles vinrent

enlevcr avec leurs (erres les pierres d'entre les

mains des ouvriers. Ce prodige fut répété pluíieurs

fois ,

&

toute la cour en fut fi-appée,

Il

faut bien fe

garder de comparer ce

fai~

rapporté p ar le crédule

Cedrene,avec celui qu'on lit dansAmmienMarcellin .

Cet hillorien dit

~te

Julíen

(

quoic¡ue r,ayen) vou–

Iant relcver les murs de Jérulalem, tls'eleva des fon–

clemens des tourbillons de flam)nes qui

dévorere~t

les ouvriers,

&

lirent échoiier cen e entrepri(e.Chal–

ddoine

a éprouvé beaucoup de révolutions: ce rt'ell:

plus aujourd'hui qu'un village.

*

CHALCÉES,

ou

CHALCIES,

(.f.

pl.

(Myth.)

fetes c¡ue les habitans de la ville d'Athenes , mais

fur-tout les o¡.LVriers en

m~taux

, célébroient en

l'honneur de Vulcain, & en mémoire de ce que l'art

de mettte le cuivre en ceuvre avoit été mvemé

~ans

leur contrée'

a

ce qu'ils prétendoient. Quel–

gues auteurs difent qu'on les appelloit auffi

athénées.

Yoye{ AT

H ÉNÉES. Les anciens ne dérivoient pas

t

oüjou.rs

les furnoms qu'ils donnoient

a

leurs divi–

nités, de faits relatifs foit aux lieux, foit aux tem–

ples ot elles éroicnt adorées dans leur propre con–

trée. Le furnom éroit quelquefois emprunté d'un

culte , d'une cérémonie , d'un faii tres - étranger.

Ainíi il y avoit en Lybie un endroit qui n'étoit habi-

1é que par des ouvriers en cuivre. Cet endroit s'ap–

pelloit

Chalde;

d'oitles retes célébrées en l'honneu.r

de

ulcain, le patron de rous les ouvriers en mé–

t aux, auroiem pü s'appeller

cltalcées

ou

c!Ullcies,

chalca;a.

CHALCJ§.CIES,

f. f. pi. (

Myt!t. )

~tes

inf–

tituées

a

Lacédémone en l'honneur de Minerve

cha/...

~"''os.

Nous ne (avons d'autres r,articularitésde ces

:ffitcs, íinon qu'elles étoient t élebrées paniculiete–

ment par la jeunefl'e' qui facrilioit

a

la déeífe en ha–

hit de combar.

Voye{ Cn ALCI /ECOS .

"CHALCJ.LECOS,

adj.

(Myt!t.)

furnom que Mi–

nerve avoit

a

Lacédémone, foit paree que fon tem·

p ie, ou plus vraill'emblablement fa ll:atue y étoit

d'airain, foit paree que ces vilains habitaos de Chal–

cis d3ns l'Eubée,

c¡ui

donnerent lieu

a

l'expreffion

;t«I\•¡J' •?uv'

furent employés ou

a

confrruire l'un'

ou

a

fondre l'autre. Les retes célébrées en l'honneur

d e Minerve

Chalcit11cos ,

s'appellerent

;halciizcies.

Po{< CnALCI .tEC IES.

HALCIDIQUE, adj. f.

(Myth.)

furnom que

l'on donnoira Rome

a

la déeífe Minerve ,

a

qui

Jom'

lll,

· -

C I--I A

Altgulle

li't

batir un temple dans la neuvieme ré–

gion de la ville, fur le modele de celui que cette

divinité avoit

a

S

parte.

Y'oy<{ C.uALCI.J?.COS.

*

CHALCIDIQUE, (

Htjl.

anc. )

falle fpa tieufe fur

la~telle

les auteurs s'expriment rres-divetfement.

EUe fut appellée

chalcidique

,

de la ville dé Chalcis,

felon Fellus', qtú n'ajóí'Lte ríen de plus fttr cene éty–

mologie. Philandre dérive le mor

chalcidique

de

;t«l\–

:t•<,

airain,

&

de

~'•x• ,Jujlice,

&

fait de la fall e

chalcidique

une chambre des monrtoi·es: d'autres le

compofent de

;t«l\;¡;or,

airain ,

&

de

••X'"'ij'habite,

&

prétendent que c'étOit l'endroit meme

bu

fe fi-ap–

poieot l

es monnoi

es. L3 falle

chalcidique

ell dansVi–

truve l'

auditoi.re

d'une bafilique,

&

dans d'autres,

une portien du temple oitle petit peuple d'entre les

payens fuppofoir que les diettX prenoient leurs re–

pas' la falle

a

manger des dieu •

*

CHALClDIQUE,

(.

f. (

Géog. anc.)

tontrée de

la Macédoine , felon Ptólomée. C'ell aujourdhui la

partie du midi oriental de la province d'lamboli. Le

rttont Athos occupoit une partie de la

Chalddique.

• CHALCIS \ (

GlOg. anc.

G>

moil.

)

11

y

a dans la

géographie ancienne une multitude de lieux de ce

nom. Voici les prihcipaux.

Il

y avoit en

Étib~e

une

Chalcis,

qu'on appelle aujourd'htii

N igrepont;

une'

áutre eh Macédoine, qui donnóit fon noma la Chal–

cidi~te ;

une mohtagne

Ch

alciS, d'

ans l'.A::tólíe , le

long de la rive orientale de l'Ereni.ts ; fur cetté mon–

tagne une vílle

Chalcis

J

dans

.la S

yrie une añcienne

ville appellée

Chalcis ad B eLum ;

un royáitme de

Chalci.s

ou

Chalcide ,

ai.t pié du mont Libari, du coté

de la Syrie ; un defert de

C!talcis

ou

Chalcide ,

entre

la Méfopotamie, la Paleftíñe,

&

la Phéñicié; d'au–

tres villes du meme noni, dáns l'Arabie heureufe

&:

dans la Scythie; une !le

Chalets

fur la cote de l'.A::–

tolie ,

&

!'une des Echinades; dans la Grece , ed

Béotie , tine vi!le

ClwLcis.

CHALC!T!S ,

(Htfl.

nat. Mlnéral.)

fubflance

mi–

nérale dont parlent Plínc, Diofcoride , Galien,

&

les anciens auteurs Arabes ,

~ti

ll!i ont donné les

noms d'

alcabrujfy

&

d'

alcalcadim,

Elle ell tres-peu

connue des modernes, grace aux mauvaifes def–

criptions qu'on nous en a donné: cependant il pa–

rdit qu'on entendoit par-la une pierre vitriolique

:1

rougeatre ,

traverfée

de veines

brillantes , .&

cnve–

loppée d'une matiere terreufe, jaune, qui ne parolt

avoir été c¡u'une ochre martiale produite par la dé–

compoútion

de

la partie vitrioligue du

c!talciús..

C'ell cette matiere terreufe, ou c

ette etflo

refcence,

que quelques auteurs ontnommée

mify.On

di t qu'au–

deífous du

c!talcitiJ

il

Íe trouvoit une áutre fnbllan–

ce terreufe, dltin gris clair,

~

laquelle on donnoir

le nom de

fory.

On tiroit autrefois le

chalcitis

de

l'ile de Chypre. On dit qu'i l fe trouve en Auver–

gne, pres du mont d'Or, une fu_bfiance mínérale qui

s'accorde aífez bien avee la defcripti9 n que les an–

ciens nous ont laiíl'ée de leur

chalciús.

Canéparius

prétend, contre Ágricdla , que cette matieren'étoir

point rouge, mais blanche;

&

M. Henckel,

dans

.fa

Pyritologie ,

cite précifément l'exemple du

chalciú;,

pour,faire voir combien les auteurs ont prisjllaiíir

a

embroWller des matieres' qu'il étoit d'ailleurs al–

fez peu important de connoltre. Le

cluzlcitis

ell: dans

ce cas. On le fait entrer dans .la compoútion de la -

thériaque: fur quoi Hcnckel obferve, avec raifon ,

que fa couleur' telle qu'ell':'

p~úífe

erre'

?e

pe~tt

lui

donner des venus extraordinatres ;

&

qu un vLtnoÍ

ordinaire calciné

a

blancheur, doit rempllr, pour le

moins aufli-bicn les vües qu'on fe propofe. (-)

*

C~ALCIT lS,(Giog.

anc.) ou

CHALCITIDE,f.f.

ile fintée vis-a-vis de Chalcédoine.

Voy•{_

C HALCÉ–

oo1

E. Les Grecs modernes la nomment

Chalcis.

Il

y a eu

d~ m!m~ n~m

une contrée de

lacl\~éfopota;:

l)