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CHO

"'és en

M; B D,

le coté droit ;

&

A C,

le coté gau–

che:

CD

efi le fond du théarre ou le has de la falle.

La prUence du corps, qui a quarr:

~ombinaifons

clilférentes par rapport aux quatre cotes de la falle,

efi défignée dans

h

Clzorégraplzie

par les caraéleres

c¡u'on voit dans la m&me figure;

a

efi le devant du

c orps

d

le dos e le bras droit,

&

'b

le bras gauche.

Dans '¡a premie:-e de ces quatre Cortes de préfence ,

le corps cfi vis-a-vis le haut

A B

de la falle_; dans I_a

feconcle, il regarde le bas

CD

;

dans la troiúeme, ti

efi tourné clu coté droit

B D

;

&

dans la quatrieme ,

il re'garde le coté gauche

A C.

Le chcmin efi la ligne qu'on fuit: cette ligne peut

~tre

droite, courbe,

&

doit prendre toutes les infle–

;xions imaginables

&

correfpondantes aux diJférens

cleí[eins d'un compofiteur de ballet.

D es

pofitions.

Il

y

a dix forres de politions en ufa–

ge; on les divife en bo nnes

&

en fau.cres. Dans les

bonnes pofitions qui font au nombre de cinq, les

cleux pies font placés régulierement, c'efi-a-dire que

les pointes des piés foient tournées en-dehors.

L es mauvaifes fe divifent en régulieres

&

en irré–

oulieres; elles different des bonnes en ce que les

pointes des piés font ou toÚtes deux en-dedans; ou

que s'il

y

en a une en- dehors, l'autre efi toujoms

cn-dedans.

Cctte fisure

_J

matc¡ueta celle du

~ié.

La parue falte comme un o reprefente le talon;

le commencement de la c¡ueue joignant le zéro, la

cheville;

&

fon extrémite, la pointe du pié.

D ans la premiere des bom1es pofitions , les deux

piés font joints enfemble les deux talons l'un contre

i'autre.

Voye{ lajig. 2·

&

3.

A

efi le pié gauche ,

B

l e pié droit; o n connoitra ce pié par le petit cro chet

m,

jig.

4 ·

qui efi tourné a droite;

&

l'autre' par un

petit crochet femblable

n,

c¡ui efi tourné agauche:

c 'efi la pofition de l'homme. La pofition de la fem–

me s'en difl:inguera par un autre demi-cercle con–

ccnrrique au premier, comme on le voitjig.

3.

Dans la deuxieme, les deux piés font ouverts fur

une meme ligne ; enforte que la difiance entre les

déux talons efi de la longueur d'tm pié.

Voye{Jig.

5.

Dans la troilieme , le talon d'un pié efi contre la

cheville de l'autre.

Voye{Jig. 6.

Dans la quarrieme, les deux piés font !'un devant

l'aurre, éloignés de la difiance du pié entre les deux

t alons qui font fin· une meme ligne.

Voye{Jig. 7·

Dans la cinquieme, les deux piés font croifés !'un

devant l'autre; enforte que le talon d'un pié efi di–

J·eélement vis-a-vis la poinre de l'autre.

Voy.jig. 8.

Dans la premiere des faulfes pofitions , qui font

de meme au nombre de cinq, les deux pointes des

piés fe touchent,

&

les talons fonr ouverts fur une

meme ligne.

Voye{Jig.

D ans la feconde, les piés fo nt ouverts de la dif–

tance de lalongueur du pié entre les dem: pointes qtú

font routes deux tottrnées en-dedans,

&

les deux

ta lons (onr ouverts fur une;meme ligne.

Voy.jig.,

o .

D ans la troifieme, la pointe d'un pié efi tournée

en-dehors

&

l'autre en-dedans ; enforte que les detL'<

piés foient paralleles !'un

a

l'autre.

Voye{Jig.

''·

D ans la quatrieme, les deux poinres des piés font

tournées en-dedans ; mais la po inte d'un pié efi pro–

che de la cheville de l'autre.

Voy<{Jig. 12.

Dans la cinqtúeme, les deux pointes des piés fo¡;¡t

~ou;nées

en-dedans ; mais le talon d'un pie efi vis–

a-vts la poime de l'autre.

Voy<{Jig. '3.

D upas.

Quoique le nombre des pas dont on fe

fe¡r

dan~

la da':'fe foit prefque infini, on les réduit

n eanmoms a cmq ' qui peuvent démontrer tomes

l es

différent~s

figures que la jambe peut faire en mar–

chanr; ces cmq pas fom lepas droi t

le pas ouvert

lepas rond, lepa rortillé,

&

le pa~

hartu.

'

Les traits de la

figure

'+·

défigneront le pas; la

CH O

tete

A

indiqtte.ra

oh efi le pié avant qtte de marchcr•

la lign

e A B, la

grandeur

&

la figure du pas ·

&

~

llgne

B C,

la pofirion du pié a la fin dupas:

~n

di(.

tinguera qtt'il s'agit du pié droit ou du pié gauche

felon que la ligne

B C

Cera inclinée

a

droite ou

a

gau:

che de la ligne du chemin.

On conno1tra a la tete

A

du pas fa durée : li elle

efi blanche , elle équivaudra

a

une blanche de l'air

fm lequel on_danfe;

~elle ~fi

noire, elle équivau.

dra

a

une notre du meme atr ; fi c'efi une croche

la tete ne fera rracée qu'a moitié en forme de

c.

'

J?ans_le pas droir, le pié marche fur une ligne

drolte: ti

y

en a de deux fortes , !'un en avant, l'au.

tre e n arriere.

Voye{Jig.

d.

&

16.

D ans le pas ouvert, la jambe s'ouvre:

il

y

en a

de trois fortes, !'un en-dehors , l'aurre en-dedans

en are de cercle_,

&

le troifieme

a

coté qu'on pene

appeller

pas drott

,

paree que fa figure ell: droite.

Voy<{ lesjig. '7· 18. '9·

D ans lepas rond, ie pié en marchant fait une

fi–

gure ronde: il

y

en a de deux forres, l'tm en-de–

hors, l'atttre en-dedans.

Voye{ lesjig. 20.

&

2 ,_

Dans le pas tonillé, le pié en marchant fe totune

en-dedans

&

en - dehors alternativemenr:

il

y

en a

de trois forres, !'un en avant, l'autre en arriere, le

troifieme

a

coté.

Voye{ lesjig. 22. 23. 24.

D ans lepas battu, la jambe ou le pié vient bar–

tre contre l'autre : il

y

eu a de rrois forres, !'un en

avant, l'autre en arriere,

&

le rrojfieme de coré.

Voy'{ Les jig.

;d.

26. 27.

On praci9ue en faifant les pas plufiems a&n!meru;

comme

plie , élevé

~

fouté

~

cabriolé , tomhe

,

glijfl ,

avoir le

pié

en l'air, p oflr la poinu. du pié, pofir lt

ftJ ..

ion

,

t Oitrner

un quart de tour, tourner un demi -tour,

tourner trois quarts de tour,tourner Le tourenentitr,&c.

Le plier fe marque fur le pas par perit tiret pan–

ché du coté de la tete du pas,comme on

voir.fig.28.

L 'élever fe marque fttr le pas par un petit tirct

perpendiculaire.

Voye¡: la

figure

29.

Le fa uter, par deux tirers perpendiculaires.

Voy,'

lajig. 39·

-

Le cabrio ler, par trois.

Voy

e{

la .fig. 3 1.

Le tomber, par tm autre tiret placé au bout dtt

premier' parallele

a

la direfrion du pas'

&

tourné

vers la poinre du pié.

.Voy<{ lafig. 32.

Le glilfer, par une perite ligne parallele

a

la

d~ec·

tion du pas,

&

coupée par le tiret en detL'< pames,

dcnt l'w1e va vers la tete

&

!'a utre vers le pié.

fig.

33 ·

D ans le pié en l'air, le pas efi tranché comme

dans la

jig. 3

Dans le pofer la pointe du pié fans que le corps

y

foir porté , il

y

a un point direélement au bout de

la !igne qui repréfente le pié comme dans

la.fig.

3~·

D ans le pofer le talon fans q11e le corps

y

fot~

porté ,

il

y

a 11n poinr direfrement derriere, ce

qUI

repréfente le talon.

Voye{ lajig. 36.

Le tottrner un quart de tour, fe marque

par un

quart de cercle.

Voy<{ la.fig. 3 7 ·

Le tourner un demi-tour, par un demi-cercle.

Voye{Jig. 38.

Le to ttrner rrois quartsde tour,par les rrois quart>

de la circonférence d'un cercle.

Yoye{.fig. 39 ·

.

Le to urner un tOltr entier, par un cercle noer.

Voye{jig.

40 .

Lorfqu'il

y

a plufieurs lignes fur un pas , on exé–

cute les mouvemens Cfu'ils repréfentenr_les

uns

aprcs

les au tres, dans le meme ordre ou ils font places '

a

commencer par ceux

qui

font les plus pres

~e

la

t~te

du pas , qu'il faut confidérer clivifés en rrots parues

ou rems. On

fait

dans le premier tems les

m~uve­

mens qui fonr marqués fur la prerniere paroe d_u

pas: dans le fecond, ceux qui font placés fur le mt–

lieu;

&

dans Je

troifi~e

>

CetL'<

qui

(ont

pla,éS

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