CH O
crite la queue retournée
a
la tete' le pié droit fe "por–
tera en l'air, & cette fituation de pié fi nira cette pre–
miere aaion'
&
fervira de pofition pour paffer
a
la
{uivante.
La
fig.
4j.
repréfente qu'il fuut marcher le pié
·droit
a
terre de co té: apres ce mouvement on
for~
rira de terre le pié gauche, qui doit refieren l'air
-au-detTus de l'endroit ott il étoit pofé. On nc mar–
que ríen poúr cette aaion du pié gauche' paree
qu'elle efi nécetTaire pour achever le pas. Lorfque
les mouvemens qui fe fuivent fe font par des piés
différens, la fin de certe a8ion efi une íituation na–
ntrelle; celle des piés enfemble ou écartés , fera
marquée par un caraaere particulier.
La figure fuivante
(46. )
répréfenteqn'il faut mar–
chcr le pié gauche croifé devant fortant de rerre ,
le pié droit joignant au derriere du talon du pié
gauche. Cette fituation enfemble étant marquée par
u n point qui efi au derricre du corps, ce point fe
place
a
coté du corps fi on linit cctte aaion les piés
enfemble de coté.
La
jig.
47·
repréfente qu' il faut marcher le pié
droit
a
terre de"coté'
&
que le pié gauche forrira
de terre
&
fe portera écarté en l'air au coté gauche
du corps: cette derniere circonfiance efi marc¡\tée
par la lettre
g
féparée du corps par une
perite hgne
verticale, qui fignifie, ainfi qu'il a été d.it, que le
pié efi éloigné du corps.
Lafig.
48.
que l'on ne regardera queoomme l'ex–
¡ilication de la
47.
repréfentera par cwnféquent la
meme chofe; elle indiquéra de plus par les deux li–
gnes qui y font décrites, que le pié droit marchera
le prernier, & que le pié gauche ltla
rchera enCuite;
la ligne de detTous, ainfi qu'il a été d.it, érant pour
celui-ci,
&
étant poíl:érieure par rapport
a
celle de
l'autre pié.
· Apres avoir donné ces exemples pour la figne
marché
fur laquelle on place les fignes des agré–
mens , comme plié
¡
élevé, fauté, cabriolé,
&c-.
il
efi bon d'exarniner ces memes marques' pour con–
noitre toutes les places que le corps peut occuper
fur la ligne de front.
Par la
fig.
43.
on verra que le corps efi pofé au
milieu du coté gauche de la falle; c'efi la pofition
dans laque
JI
e la
figure
43.
le repréfente au meme
lieu, puifque l'aa:ion qtú y efi marquée n'oblige
point le corps
a
fai re aucun changement; le pié en
l'air
qui
efi derriere la pofition le porte en !'air de'
coté a
lafig.
44·
laitTant tottjours le poids du corps
fur le pié gauche:
lesfig: 44· 4.5. 46. 47·
le repré–
(entent un peu plus éloigné de ce córé; ce qui fe
peut encore en autant d'autres plaees que l'on
¡uge~
ra a propos' felon le nombre de pas qui peuvent
"tre faits en la largeur d'tlne falle; les fituations fur
la longueur font marquées par les lignes des por–
t ées
&
les lntervalles des memes lignes.
)
En donnant
a
toutes les places les feize afpea
dont il efi parlé ci-detTus,
&
qui font repréfenté
fig.
'' .
il efi certain qü'iJ n'y a pas un feuJ endróif
d'une falle oll l'on ne puitTe marquer relle pofidon
des piés & fituation du corps que l'on voudra; ce'
q ui efi tout ce que !'oh fe propofe de faire quand
on veut écrireune danfe fur le papier.
On écrit auffi dans ce nouveau fy fieme l'air auJ
detTus de la danfe,
&
le tout fur du papier de mufi–
que ordinaire, enforle qu'au premier coup d'reil'
une dan(e écr ite en cette maniete paroit un
duo
011
un
trio,
&e·. fi deux ou plufieurs danfeurs danfent
enfemble.
Nous avons prornis de comparer enfemble ces
deux marúeres , nous tenons patole: nous croyons,
quoique l'invendon de cet auteur foit ingénieufe ;
que l'on doir cependant s'en tenir
a
celle du fieuf
Feuillet , Otl la figure· des chemins efl: z:epréfentée,
CH O
37 3
fi.ir-tout depuis que nous y avons fait le changement
communiqué par M. Dupré, au moyen duque! o n
connoit la valeur des pas par la couleur de leur te–
te, ainfi qu'il a été ·expliqué dans la premiere par–
tic de cet article. L'inconvénient de ne point
ma~
quer les chemins efi bien plus important, que celui
qui réfulte de ne point écrire la mufique fur les li–
gnes
&
dans les intervallcs, comme quelques au–
teurs l'avoient propofé.
Yoy<{ l'article
Mus iQUE,
Otl
ces chofes font difcutées.
(D)
CHOREN, (
Gtog.)
perite ville d'Ailemagne dans
la Mifnie, proche d'Afrembourg.
-
*
CHORÉVEQ E
, fub. m.
( TMoL. )
cehú qui
exerc;:oit qtrelques fonélions épiícopales dans
'le~
bour¡¡ades & les villages. O n l'appelloit le
vicaire
de l'evéque.
Il n'cfi pas queilion dans l'églife decette
fonffion avant le jv. fiecle. Le concile d'Antioche
tenu en 340 marque fes limites. Armentarius fut
r~duit
a
la qualité de
ckorévique
en 439 par le con–
C!Ie deRiez,lc
1"'
de ceux d'Occident ou ilfoi.t parlé
de cette di_gnité. Le pape Léon Ul. l'cftt abolie, s'il
n'en eftt
é1e
empeché par le concile de Ratisbonne. Le
clz.orévlque,
au.-delfus des atares prerrcs, gouvernoit
fous l'éveque dans les villages.
JI
n'étoir point or·
-donné évec¡ue; il avoir rang dans les conciles apres
les éveques en exercice,
&
parmi les éveques qui
n'exer~oient
pas;
il
ordonnoit feul des clercs mi–
neurs
&
des íoud.iacres , & des diacres
&
des prl!–
tres fous l'éveque. Ceux d'Occident porterent l'ex–
tenfion de leurs priviléges prefqu'a toutes les fon–
frions épifcopales; mais cene entreprife ne fut pas
tolérée. Les
clwdveques
ceílerem prefqne entiere–
ment
<lll
x. íiecle, tant en Orient qu'en Occident, olt
il
parolt qu'ils ont eu pour fucceíleurs les archipre–
tres
&
les doyens ruraux.
Y
oye{
ARCHIPRETRES
&
D OYENS. Il y a cependant <les d.ignitaires encore
plus voiíins des anciens
ckor&iquu;
ce font
1~
grands-vicaires , tels qile cehú de Pontoife, aux–
quels
les
éveques ou archeveques ont confié les
fonaions épifcopales fur une portion d'un diocefe
trop étendu pour erre adminiílré par un feu l fupé–
rieur. Le premie< des fofidiacres de S. Martín d' U–
trecht, & le prernier chantre des collégialcs de Co–
logne, ont titre de
ckorivtque ,
&
fon8ion de doyens
ruraux. L'églife de Treves a auffi des
chorévéques.
Ce nom 'Vient de
x.,apor,
tila-,
&
de
tHttTl!Or.ifo' ,
év&¡u~ ,
évequed'un lieu particulier.
Yoy.
EvtQuE,ARCHE–
vtQUE
>&c.
CHORGES, (
Géog.)
perite vil le de France en
Dauphiné.
Long. :24. lat. 44· J5.
CHORGO, (
Géog.)
perite ville de la baíle Hón–
grie, pres d'Al be royale.
CHORIAMBE,
f.
111. (
Btlks- Lett.)
dans l'ancien•
ne Poéfie , pié ou mefurc de véts compofée d'un
cho'fée ou trochée & d'un lambe, c'efi-a-dire de
deux
b~evcs
entre del!x longues, 'comme
lújlortiis.
(G)
- CHORJON,
f.
m.
(Anf!t.)
efi la membtane extt!–
rieure qui enveloppe le fmttl dans la marrice.
Yoy•{
FatTUS.
Ce morvient du Cree
;topií"Y, coruentr.
Elle efi épail!e
&
forre, palie cn-dedáns, par ott
elle s'unit
a
uhe autre membrane appellée
amnios ,
mais rude
&
inéaale en-dd10rs , parfemée d'un
grand nombre de
v~itTeaux,
&
attachée
a
la matrice
par le moyen du
placenta
qui y efi fort adhérent.
Yoye{
AMNIOS, PLACE..,TA.
.
Cette mémbrane fe rrouve dans tous lés ammaux.
- Le
ckorlon,
avee
1'
amnios
& le
plllctnta
,"
fom1e ce
qu'on appelle les
flcondines
ou
l'arritre-faix. Voye'{
SECONDtNES.
(L)
CHORISTE,
f.
m. challteur qui chante dans les
chreurs de l'opéra ou dáns ceux des motets au éo 1-
cet-r fpirituel,
&
daoS les égllfés.
Yoye{
CHANTiltfl
&
CHANTRE
j
voye{ aztffi
Gli<itúR, (
B)
-
- -