37 s
e
H
o
"Minerye:
~
ñtt
t~
fymbole de la prudenc;e:
n
y
~n
.avoit beaucoup dans le
terri!'?ir~
des Athe':Iens; tls
en firent un de leurs íi.gnes mlhtatres. On
vo~t ~ leu~s
.mo nno ies la
choüette
po_fée (ur des,vafes dlftmgues
p ar des lettres. Les antiqu atres pretende_nt que
l~s
Athéniens fe propoferent de .conferver amíi la me:–
moire de r'invenrion des valÍfeaux de tcrre. Quo1
·qu'it en
foit,
le nom de_
clloii~uc
refta
~u;c
IUO?noie.s
a
triques · & l'efclave d un nche Lacedemomen dt–
fo it par'
a!luíi~n
a
ce nom , .qn'une
mul~itude
de
-clwii.utes
nichownt fous le to1t de fon m attre.
CHOUETTE, (
Mtd.)
Pline a va nté fa chair pour
la paralyíie ; t ous les auteurs de matiere médicale
ont rapporté cen e vertu d'apn!s
lu~ ,
&
comme trait
cl'érudition: cette propriéré
&
que lques autres qu'ils
lu.i ont auJli. a ccordées cha cun fur l'autorité de fes
prédéceffeurs, ne
fo~t
pas confirmées par des obfer–
vations. L'ufage medicinal de cet oifeau \!íl: tres–
rare parmi nous , o u meme abfolument nul.
(b)
CHOUETTE,
(_puite) YOyt{
CHOUCAS.
*
CHOUETTE, (
H ifl. anc.)
danfe des Grecs dont
n ous ne favons atltre chofe , íinon qu'elle étoit dans
le caraélere pantomime & bouffon .
CHOUG
ott
SHOGLE,
e
Géog. )
grande ville d' A–
fie dans la Syrie fur l'Orome , fur la route de Sayde
a
AJep.
CHOUL ,
e
G éog. )
riviere des Pays-Bas au du–
ché de Luxembourg dans les Ardennes , qui fe jette
d ans la Meufe.
CHOUQUET,f.m.CHUQUET,BLOE, T ETE
DE
MORE,
e
Marine.)
c'eíl: une groffe piece de
b ois ou plutot un b illo t qui eíl: plat
&
prefque quar–
r é par- deífous,
&
rond par-deffus ; il lert
a
couvrir
la tete du mar '
&
embolte a uffi un ma t
a
co té de
l'aittre: Chaque m at a fon
clzouquec. Voye{ la P t.
l.
de la Marine,
oit les
chouqruts
de chaque m ar font
cotés t).
Le
chouquet
efl: percé en mortaife pour embraífer
l e tenon des mats '
&
o n amarre au
clwuquu
le pen-
dant des balancins.
1
Les mats de hune, les p erroquets,
&
les batons
d e pavillon entrent auffi clans un
chouquet ,
c¡ui les
affermit
&
les entretient avec le rnát qui efl: au -def–
fom ;
&
ce
chouquet
efl: enfermé dans un co llier de
fer coté
bb,
qui l'embraífe.
Voy.lajig. citée ci-de./fus ;
voy•{ auifi la Plan. VI. jig.
76'.
o~t!'on
voit la forme
particuliere du
clwuquet.
.
" Au-delibus du
chouquet
i! y a deux boucles ou
»
petits cercles de fer, cotés
a ajig .
76'.
p ar ou paf–
" fent les palans c¡ui fervent a hiífer & amener
les
»
milts de hune.
»
Il
y
a auffi dans les
clzouquets
des clés de bois
>>
qui fo nt 9am ies de fer, qui embraffem les v er–
" gues corees
e
jig.
76'.
on les couvr.e de p eau x de
»
mouton pour empecher que les voiles ne fe ga–
" tent
&
ne s'ufent trop centre ces endroits-la.
»
La grandeur des
clzouquets
fe r egle fur la gran–
" deur du vaiíl:Cau : par exemple, pour un vaiíl"eau
" de cent trente-quatre piés de lon g de l'éti·ave a
" l'étambord, le
gr>~nd
clzouquet
aura trois piés un
" pouce de long, deux piés de larcre, & quatorze
)'
pouces d'épaiífeur ;
le
chouqu.etdu
m 3.t de mife–
" ne' deux p iés
&
dem.i de long, vingt -·un pouces
" &.
de
mi
de large , douze p ouces
&
derni d'épais.
h
Les
chouquus
de l'artimon du gran el ma r de
;' dune
&.
du beaupré, attront feize oou ces de long ,
>
ouzc de
la
&
r
d' l ·
L
l
rge ,
.ept pouces epa1s.
,
;~rz:s
e
•ouquecs
du granel
&
petit perroquet, qua–
'' ces
&
PJ~~·d?!".l'?~g,
douz.,: de lítr ge,
&
íix pou-
C es
proporti~~=•s
" ·
.
.
vant les mérhodes
¡:¡euv~n~
cepen dant vaner fw–
" Il
y a encere <les¡ differens coníl:ruéleurs.
que ques a
tt ·
1
d '
, terminer les pro or .
u es ' eg es pour e-
p tlOns des
clwuquets.
Par exem-
.
.
CHR
,, pie, on peut do nner atl
chow¡utt
du
granclm~t
pbur
, fa
~ongueur,
la feptieme
part.iede la largeur du
,, va1ífeau ; pour la largeur de ce
chow¡uee
on
¡U¡
, donnera les cinq hu-itiemes parties de fa
lo~!!Ueur ·
, & pour fon épaiffeur , les deux tiers de fa
l~rgeur'
, Le
chouquet
du mat de mifene fera plus
co~
" d'une huitieme partie c¡ue celuí du grand mat. fa
"
l~geur
&
fon épaiífeur dans les memes
prop~r.
"t1ons.
'! ,Le
clzouquu
du milt d'artimon doit avoir la rnoi·
>>
t1e du granel
clzouquet ,
ou
clzouquee
du grandrnat
, Le
ch?uquee
du gr_and m at de hune, la
mem~
»
proporuon que celm du miit d'artimon.
~·
Le
c!wu'i.uee
du mat de hune d'avant, d'une hui–
" u
eme part1e plus .court 9ue les deúx précédens
" &
le
chouquet
du b eaupre égal
il.
celui-ci.
'
" Le
chouquet
ou
bloc
qui eíl:
a
l'arriere
du
mat
" d'artimon ' doit etre d'une hu.itieme partie plus
" court que celui du ma t de hune d'avant ;
&
le
"
chouquee
du perroquet d'a.«mon, d'un tiers plus
" court c¡ue ce dernier.
" Les
cho_uquets
du grand perroquet ,
du
perro–
" quet d,e
mt~ene
,
&
du perroquet de beaupré, doi–
" vem e rre egaux en lo ngueur au
chouquet
de l'ar·
" timen ,
&
entre eux iJs different d'un ou deux
" pouces ' felon que le charpentier le juge
a
pro·
" pos.
(Z)
_
*
CHOUSSET, f. m .
((![con. domejl. )
boilronen
ufage chez les Turcs. Elle fe fait avec de la
pare
crue , mais levée ; on la décuit dans un chauderon
plein d'eau;
&
quand elle eíl: rallife
&
féchée, on
en prend la groíleur d'un oeufqu'on jette dans l'cau
pour la boire. Cette pare s'échauffe d'elle-meme;
elle donne a l'eau une couleur r,lanche
&
épaiffe.
Cette boiífo n nourrit
&
enivre; on fe lave avcc
fa mo túfe: c'eíl: une efpece de
fa~d.
CHOUSTACKS , (
Comm.)
monnoie d'argent
ufitée en Pologne, qui vaut environ huir fous de
notre argent.
CHR
CHRAST,
(Géog.)
perite ville deBoMme danl
le cercle de Chrudim .
CHREME, f. m.
~Tizéologie.)
huile confacrée par
l'éveque ,
&
dont
le
fervent les églifes Latine
&
Greque , p our adminiíl:rer le bapteme, la confuma·
tion l'ordre •
&
l'extreme-onilion.
.Voyez
HurtE,
ÜRD,I"NATIO~,
ExTREME-ONCTION,
&c.
Onfait
le faint
chreme
le
Jeudi-fainr.
Ce mor eíl: formé du Gr ee
"-P'
~J.Ut,qui
fig~ifiela
m eme chofe ,
&
efl: dérivé du verbe
"P;"'
,
omdre.
Il
y a deux Cortes de
chremes:
!'un fe fait
~v~c
de
l'huile
&
du baume, & on s'en fertpour admtmílrer
les facremens de bapteme , de confirmation,
&
d'or–
dre : l'autre eíl: de íimple htúle confacrée
pa~
l'év&–
c¡ue; il fervoit anciennemem pour les
cath~cum~
nes ,
&
fert encere
a
préfent a
u
facrement d extre·
me-o nélion.
V oyez
du Cange.
.
Les Maro nites, avant leur r éunion
a~ec
l'Eglife
de Rome , employoient dans l a compoíinon de
le~
chréme
l'huile, le baume, le mufc, le fafran, la ca
nelle, l es rofes , l'encens blanc ,
.&
pluíieurs autrei
drogues.
· n
Le P. D andini, jéfu.ire, qui alla au mont Liba
en qua lité de no nce du pape, ordonna dans unfyn<?""
de qu'il y tint en
¡)
)6, que le faint
chréme
a
J'adrur
n e íeroir compofé c¡ue d'huile
&
de baume
,hri'}ft
!'un repréfenre la nature humaine de Jefus-
~
'
l'autre fa nature divine.
Voy<{
teDia.
%-
Tr":.
11
L'onélion du faim
chreme
dans la con manen
Ía
regardée par les rhéolocriens cathohques cornme
~atiere
part.ielle du
fac~ement
.
.Voy<{
CoNFIRM-A•
TION.
·
' /ll~
Dans le J:>apteme
&
l'extren¡e-onaion, e e - .