CHO
t-arda dit qu'on ne
c!IOifJ!jit
pas
cottjours ce qu'on
priflroú,
& qu'on nc
prlflroic
Ras
roC.jours ce qu'oo
cftoij'tjfoic,
íl no us a paru qu ti n'oppofoir pas ces
dt:u
termes
par
le~~rs
vérirablcs aúfcirences.
Onprl–
fla
roújours cclui qu'on
a
chof;
on prcnd.roir tou–
¡our cclui qu'on a
préflrl;
malS on na
pas
toia¡o urs
ni .cclui qu'on a
eAoifi,
ni cclui qu'o n a
prlflré. Choi–
jir
nc fe dit que des chafes, mais
prlflrcr
fe dit
&
des
c hofe
&
des perfonnes; o n peut
prlj}rcr
le velours
c orre les étolfcs, &
les
c~raélcres
doux entre les
;~utrcs.
M
.l'abbé
irard prétend que l'amour
prifere
& nc
cftoijit
pas: cctte pcnféc, ou l'oppofiúon de¡
a e cptioos
prifércr
&
choijir
en ce
(cns'
nous ra–
r oic faulfe; le fcul amant qui n'ai c pas
cftoiji,
e
efi
cclui qui n'ayant
pas
deux objecs :\ comparer, n'a
pO. donncr la
prlflrmet. Optcr,
c'efi <!tre daos la né–
c cllicé o u d'accepter ou de refufer !'une de deux cho–
(cs: lorfqu'il n'y a pas contraince d'accepcacion ou
de rcfus, il peut y avoir
e
neore un cas
d'option ,
mais
'cfl le
~
ul; cclui o
u
l'on
n'apper~oit
entre
dcux objt:t!. aucunc raifon de prclférence.
Elirc
nc fe
die gucre que d'un choix de perfonnes rclacif;\ qucl–
qucdignictcui
~'obcienr
:\la pluralicé des voix: le fou–
v crain
choi u
fes favoris; le peuple
tlit (es
maires.
H 1
,
f. m. termc qui marque l'aélion du ver–
he
hoijir. .Voy<{
H O I SI R.
H OIX :
il y a daos la Peinntrc, comme daos la
caalpnare,
choix
de fujer,
choi:t:
ele compofition,
c/wixd'attitude. La beaucédu
clzoixd'un
fujetdépend
de la jullclfe de fes rapports
avec
les circonftances,
le
tems pour lequcl il efl fait, les lieux ola il doit í!cre
placé,
&
les perfonnes qui l'om faic faire. Choiftr
n'a rien de commun avec exécurcr, foit en Peinnt–
re, foit en Poélie: un fujet pe
m
étrc tr
·bien choili,
& ere -mal rraité. On dit qu'il y a daos un rableau
un bcau
choix
de compofirion, lorfque le
~eintre
a
fnifi dan le fuj e qu'il s'e(l propofé de reprl!fenter,
l'infiant le plus convenahlc,
&
les objecs qui pcu-
cm
mic11 · le caraélérifer · un
chou:
d'attirude , lorf–
quc les figures
le
préfement fous de beaux afpe8s:
:;linfi on aime .m.1eu. voir le vi(age d'une fcmme
lorfqu'il cfi beau , que le derricre de fa tl!tc.
Les
pro fclfcurs de ncad núes , curieux de la ré–
pmntion que donnc le ralenr de ce qu'on appelle
bien poflr
le
modele ,
font un corr confidclrable aux
·nadian ,
par
l'anention qu'ils ont
a
ne les leur
pr Ccnrer que par ces córés de
cftoix;
ils les emp -
chcnt de connoicre, & conféquenimenc d'employer
d'autres afpe8s fous lefquels la nantre fe préfente
le plu fréquemment,
&
les réduifent
A
un petit nom–
bre d'anitudcs qu.i , quoique v ariécs , porte
m
co u–
jours un
ara8cre d'uniformicé bien plus defagréa–
blc dnn une compolition, que ne le (eroient ces at–
t iuade.
rejcu~cs
qu: le
mai~e
alfcac de laüler igno–
rer
a
les
éle\•es.
D zfl. dcPcuuurc.
L<.:
mot de
choix
fe prenden bien comme en mal;
&
l'on tr uve plus fou enr
il.
reprocher le mauvais
hoi:>.· ,
~u't\
fui
re l'élogc du beau. (
R)
HOLAG
E adje8. (
ilftdtcinc
thbapuuit¡.)
L
tUlCicns medecios<J,ui royo ient avoir amam d'el:
peces Je
purg tif qu ils reconnoiífoicnt d'efpeces
d 'hnmeurs
ex
r.!mc nticielles, appelloient
eAolagoguo
e ·ux
qu'ils d ffinoicnraéya uer la hile.
.Voy<{
PuR-
Tif.
e
mor cll: compofé de
uJ.• ,
bil<,
&
de .., .. ,
j <
t~
ker obferve
3
ec ra.ifo n que cerre di i fion
d .
,\0
ien
n
moins him rique qu'clle n'efi mal
n ue
1
m31
cnonc.! .
11
ne fdut done pas la rejet–
rer
:tbft
cnt , omm la pluparr desmodemes onr
Juit. mais pluc r
t~ch
r dt: ramener la prérendue
proprict
ltlli•
e
de ces médicamens
d
nocions
lus
1
ire .
1'
''{
Ev
C
• NT.
u ique nous .a
ns
'
tt.itaujourd'hui !'a
·o n
T
•
111,
CHO
ele
cous
les
purgarifs,
a
de1 irritations, ;\
l'agaumcnt
plus ou moins conúdérable de l'organc, dont nous
avons
~
révei1ler ou
a
au.gmemer
l'cxcrlúon, oy'{
ExcRÉ.TION.
ce qui femble exclure toute auere dif·
férence entre le.s purgatifs,
que
celle
qui
dépend de
leurs degr
s
ou nuances cl'aéliviu!; cependam now¡
avons cocare quelques médicamens , aiU!quels nous
fuppofoos , du moins cacrtement , une efpece de
verru
chol11.goguc'
ou
memc
héparique' qualiré moins
détermioée encare. N.ous ordonnoos dona commu–
nément, daos les maladies du foie, & dans l'intention
de fuire couler la hile ; nous ordonnons , dis-je ,
&
nous ordon.noos avec
Cueces
les plantes ameres, la
fu–
meterr~:,la
perite centaurée,l'une
&
l'aucre ahfyothe,
la germandrée, la chicorée amere, le piKenlit, le
cbardon·benic, &c. le fel de G lauber, celui d'Epfom,
qui efltr s-analogue s u préc dent , les eaux miné–
raJes légerement purga
ti
ves , le favon commun, ou
celui qu.i efi préparé avec l'huilc d'amandes
dou~
ces, le mercurefublimé doux, l'éth.iops minér..al,&c.
Yoy<{
leunalaáic.s dufoi<, au
mot
FOJE. (6)
HOLDICZ, (
Glog. )
petite ville du royaume
de
Boh~me ,
daos le cercle de Churdim .
• CHO LERA-MOR.BUS ,
[.m.
(M
duinc.)
une des
mal:l.diesdes plus rugues que l'on connoiffe)
;'¡
Ja–
quelle nocre langue a confervé
Con
nom Cree,
for~
mé de
pÚ>.o
,
bite
,
&
de
;x),
flux .
.Dljinition Ju cholcra-morbus.
C'ell:
en
effet
un dé–
gorgemenr violent,
&
tres-abondanr par haut
&
par
bas, de macieres acres , cauffiques , ordinairemenr
bilietúes , qu.i concinue
a
d.ifférens intervalles ' voi–
ftns los uns des autres, & qui fe perpérue.rarement
au-dela de deux jours fans emporrer le malade.
S es ejpeccs.
Hippocrace diffingue deux efpeces de
cholcra
,
!'humide & leJec. Le
cholcra
limp~
ou fans
qpi1hete, efi l'humide ; il provient d'humcurs acri–
monieufes ,
bilietúes , & flreaúes ,
11
la formation
defquellcs a
don.nélicu la corruption & l'acreré des
alimens. Le
cflolera
(ec
naic d'un amas d'humeur s
acrimonienfes, accom¡:>agnées de vents & de fl amo–
lités daos J'ellomac ;
rl
rend l'évacuacion pénible •
foit par la bouche , foit par l'an1.1s,
¡\caufe
de l'irri–
carion fpaúnodiflu e des panies nerveufes du ventri-
ule &desincellins. Nous avons rerenu cercebonoe
dillinffion d'Rippocrate.
Sa
dijlinflion
J'avec
d 'autrts maladic.s.
ll
y
a de la
diffi rence enrrele
cholcr11.
& la dylfenterie. On comp–
re le
cholcr11.
entre les maladics les plus aigues , paree
~u'il
fe termine ordinairemcnt en peu de jours , au
lieu que la dyíle ncerie dure beaucoup pluslong·tems;
d'ailleurs elle n'ell pas coujours accompagnée de vo–
miffement. La dylfentcrie va d'ordinaire avec un re–
oefme incommode,
&
des (elles fanguinolentcs , ce
qu.i ell rare daos le
cholcra-morbus.
Le
choúra
ne differe pas moinsde la diarrhée bilieu–
fe, quoiqu'elle ait alfez les mCmes caufes ; toutefoi s
ces deux maladies font accompajlnées de
diffi
reos
fymptomeG,
&
ne fourniffent poUit Jes memes pro–
gnoffics. La diarrh e bilieufe n'efi qu 'une limpie éva–
cuacion copieufe d'cxcr.!n. 1ens bilieux, par l'an'!5 :
le
cholcra
eH
un débord par
ha
ue
&
par has ; car
il
y
a daos le
cholcra
une efJ?ece de réuaE?on du mo';l e–
.ment périf1alcique des mteffins , matS plus parucu–
lierement enca re du
Juoduuun
&
de l'cllomac; ce qui
doone
ro~ours
Lieu au vomilfemenr.
S e.s difflrcnce.s.
ette efpece de maladie ell: pour
l'ordinaire idiopari.'lue ,
quoiqu'~lle ~e
rrouve qu_el–
quefois fymptomauquc , omme il arn e, fclonHip–
pocrare ,
P
no/. eoac.
123.
dans !'e(pece de 6evrc
appcllée
lip,yri< ,
qui ne fe 1ermine jamais ,
fi
l'on en
roit ce prin e de
1
Medecine
fans qu'il furvien–
ne
un
cholcr.1.
Le
eAolua
ell encare fymptomacique
(eloo
Ri
iere , dans quc.lques fievr
s
mali!JIIes; fe–
Ion
S
nham ,
da~
1
s nfuns qui ont de la peine
'L"L
ij