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~6z·

C H

m:

.ziuril ,

patee qu'aurrefois on fe

plac;o~t

el\ l'ohd

au.:

·lour

eje

1

1

autel pour chanter. C 'ell: eneore aujourd'htü

la ma niere ciont les

aut~ls

des Grecs font batis.

Ll:

cJueur'ell:

féparé du fanél.uaire ou l'on olfre le

4acri~~e

, & de ¡a nef o1t efl: le peuple

qui

y aíli!l:e.

.Yoye{

S~NCTUAIR~,

EGLJSE, T EMPLE.

(G)

' Les gros

~cimateurs

font obligés

a

réparer le

othJ!.r

&

caneé!' d¡:s églifes dont ils ont les grofi'es

.J.iXmes. Le

ca~cel

ell: I'enceinte du

chamr.

Dans cette

matiere le

ch!"¡tr

comprend' ¡¡uíli le fantluairé.

., Le patron meme eccjé(¡allique n'e!l: pas obligé

:aux réparations du

ch<Zur

&

caii~el,

lorfc¡u'il y a un

orps

deci~ateur;

mais s'il n'y en a point, en ce cas

. f¡

ell: ob\igé aul( réparations, du moins du

ch<Zur

&

<:ancel.

Les annoiries

a

la voute ou

a

la principale v itre

qu

ch<Zur,

ne

fo~t

pas feul es

lli1

tirre pour f': dire fei–

gneur de la par01fi'e.

Le patron a droit de hane fl'!rmé dans le

ch<Zur,

&

a

fo~

défaut le .feigneur p.aut juilicier; les fl1l!ples

feigprurs

~e

(iefm les npbles ne peuvent y avou de

Ó<l,f\C•

Le curé, le patron, &' le

feign~ur

haut

ju!l:i~ier,

o nt droit de fépulntre au

cha;ur. f/oyer_

le

tr. du droit

de patronage par

Simon,

&

celuí des ároits

lzonor,ifiq~s

par

f'tiaréchal;

&

DROITS HONORIFIQVES. (A)

Le

ch11!.ur

n'a point été fép.aré de la nef jufqu'att

tems de

Con,á~ntin

; depuis ce tems le

ch<Zz~r

a ét'é

ferm'é d'une baluftrade, il y a eü des voiles tirés,fur

les balull:res, & on ne les ouvroit c¡u'apres, la confé–

crati,on.

D ans le xíj. fiecle on comrnenc;a

a

fermer le

chamr

~e

murailles ; mais depuis la hyauté des églifes & de

l'ar'chiteélure a ramené l'ancien ufage des balull:ra–

des. Lecba,ntre e!l: le maltre du

clz<Zur. V,

CHANTRE.

· D ans les mona!l:eres de filies, le

cliwureft

une gran–

de falle attachée au corps de l'églife, & féparée par

une grille, oil les religi,eufes chantent l'office.

'

Chaut [e

dit auffi de l'afi'embLee de tous c_ux

qui

9oive¡Jt cbanter dans e

ch<Zur

;'&

alors on diftingue

le haut

chamr

formé par les chanoines & les digni–

iés du clergé

qui

fe placent dans les !l:alles élevées ,

& le has

chomr

compofé du re!l:e du clergé, mufi....,

ciens , '

&

e~Jfans-de-c/zreur,

dont la place eft aux

fta!les d'en-bas.

(G)

CHaEUR, efi.,

en Mrifique,

un morceau d'harmo–

nie comp4:tl1'

a

quatre partíes o u plus, chanté

a

la

fois par

tot¡t~s

les voix , & joiié par tout l'orchef–

tre. On cqer,che daJJs les

chatllrs

un bmit agréable &

harmonieux qui charme & remplifi'e les oreilles: un

beau

chreur

eH le chef-d'ceuvre d'un hahile

comp~fi­

teur. Les Eran<;ois pafi'ent pour réuí[u· mieux dans

cette partie qu'aucune autre natio n de l'Europe.

L e

chwur

s'appelle quelquefois

grand-chreur

>

par

oppofition au

petit-cRreur

c¡ui eít feulem,ent compofé

de trois parties; favoir, deux defi'us, & la haute–

centre qui leur fert de bafi'e. On fait entendre de

t ems en tems féparément ce petit

c/zreur,

dont la

d ouceur contrafte agréablement avec la bruyante

harmo nie du grand.

(S)

Le grand

cha;ur

eil: compQÍé de hnit hafi'es ,

qui

font en haut des deux cotés de l'orchell:re. La con–

tre-baífe eft du grand

clzreur,

ainíi que les violons ,

les halltbois , les flutes,

&

les bafi'ons. C'eft l'orche–

fue entier qui le forme.

Voyer_

ÜRCHESTRE. (B)

, O;t appelle encere

petit c!treur,

dap.s l'orcheftre de

1 opera , un petit nombre des meilleurs inltnrmens

de c.hac¡ue genre , qui forme comme un orchell:re

p arttcuher auto ur du clavecin & de cehü qui bat la

mefure. Ce petit

chreur

eft deftiné pour les accompa–

g n;r:tens qui demandent le plus de délicatefi'e

&

de

prec1fion.

!lle a, eles nrufiqnes

a

denx' ou p!ufiet'tr'S

cfiwurs

qm e repondenr

&

ch~ntent

c¡uelc¡uefois

tot~s

en-

CliO

femble : ?n

·e~

peut

~oit

u,n ,exemple dans l'opér:t

~e

Jephte.

Mats cette plurahre de

ch<Zurs

c¡ui fe pra•

ttc¡ue afi'ez fouvent en, lralie, n:eft guere d'ufage en

France ; on trouve

q~I

elle ;te fa1t pas un bien grand

.,;lf;:t, que la compoútton n en eíl: pas fort facile ,

&

~u

ll,

faut un trop grand nombre de muúciens pollJ'

l

executer.

(S)

'

ll

,Y

a de beat'f'<

ch<f.urs

dans

Ta,ncrede;

celui de

.f!Laeton'

.Allt{

repandre la lutniert,

&c.

a

une tr' -

grande réputation, quoiqu'il foit inférieur au

eh::,

o

l'_/zeurwx tems'

&c. du prologue du meme opéra:

M~1s

le plus beau qu'on

~onnoiife

ní.aintenant

~ce

theatre, eft, le chcetrr

B rtllam foleil,

&c. de la fe•

~?nde

entre': des

I n.des_gizlantes.

M. Rameau a

pouf~

\e, cette par¡.te auffi lolfl qu'il (emble qu'elle puiífe

t

etre: prefque tous (es

cl,reurs

font beaux,

&

¡¡en

'!

beaucoup c¡ui font fttblimes.

(B)

CHaEURS _,

(les )

qui fe dit tou¡ours. aú plitrÍer:

<;>n appelle

at~fi

en nom colleélifles chanteurs

&

les

chanteuf~s

CJ\lÍ

exécutent les

chaurs

de l'opéra.

ll~

font places en haie fur les demc ailes du theatre · les

!:J

,aut.es-

contre

&

les tailles forment une

efpec~

de

de!Til-cercle dans le fond.

~es

(h<Zurs

rempliífent le

~é~tre

>

&:-

forme1,1t

_ai~

un

f~tt

agréable

COUP.

d

ceil;

mats on les latfi'e tmmobJles

a

leur place:

on les entend dire c¡uel9uefois que

la

terr~

s'écroulf

,

.[ous

l~urs

pas, qu'ils p eriffint,

&c. & pendant ce

~en¡s

il,s demeurent tranquilles au meme lieu' fa[!$

faire le m,oindre mouvement.

L'elfet th<iatral

qui

e!l: réfulté des aélions qu'on

leur a fait faire dans

l'entr.!e d'Ojiris,

des

fltes d¡

l'.l;lymen

&

de

!'

Amour,

doit {aire fentir que!les

grandes beautés na1troient de lc:;urs mouvemens,

ij

on les exetc;oit

a

agir conformément al'x chofes

qu'·

on Lew fait chanter.

Yoyer_

ÜPÉRA (B)

CH<J!:URS,

les chreurs de danfi.

On les appellé plúS

communément

corps d'emrées

,

ou

figurans. Yoye¡

CORPS D'ENTR ÉE

&

FIOURANT

(B)

CHOGA , (

G éog. )

vil!e conlidérable de fa Chine;

dans la province de

Xan.fi

, fur la riviere de Fi. ·

C:HOGIA,

ozt

coDGIA,

ou

HOGIA,

ou

co~

ZA'

e

H'ifl.

mod. )

car on trouve ce nom écrit de tOU:

tes ces manieres daos différens auteurs, úgniiie, el)

langue Turque ,

un. maftre

>

un doaeur, P.rtcepteur,

01!

gouyemeur.

Golius dit que c'ell: un mot l?erfan ,

quj

fignifie

vieillard,

mais qui s'employe ordinairement

pour un titre d'honneur.

.Il

y a dans le ferrail plu•

fieurs

chogias

chargés de

l.'édu~ation

des

icho~lans

1

& autres jeune'S gens

qui

y font de!l:ínés pour

le

fer–

vice du grand-feigneur. Le précepteur des enfans

de fa haute!fe porte aplj'i le nom de

codgiaou

de

'"\{a,

C:HOISEUIL, (

GéotJ.)

pe~ite

ville de France el)

Champagne.

CHOISlE,

f.

f. (

JuriJFrud. )

en Bretagne,

6gnÍ6~

le

droit de choijir. Voy<{

Hevin fur Fnin ,

pa[J.

Ó!)!)•

7 03 .

&

7oó.

(A)

*

CHOISIR, FAIRE CHOIX,

Et!Rf.,OPTER;

PRÉFÉRER

~

v. fyn. (

Gramm. )

termes

rela?f~,

Ol!

fetúement a u jugement que !'ame porte de

dtfferen~

objets dont elle a comparé les <J,Ualités_

en~e

elles.,

ou

a

ce jugement

>

&

a

une aélion

<Jlll

fwt OU dO!f

fuivre ce jugement

~i

Ja déterrnine

~

etre

~elle

Oll

telle.

Clzoijir

e!l: relattf aux ehofes;

JiUt'<

ch~zx ,

aUll

perfonnes. La fa htbrité des lieux ell:

1,111

O~Jet

que_ lo

fouverain n e doit pas négliger, c¡uand

il

fe

choijil

une réfidence ; ja prohité rigoureufe efl une _qualité

efi'entielle dans les perfonnes dont il

fira cho•x

pour

etre fes minill:res.

Choijir

eil: relatif

a

la

compru:rufo~

des qualités;

pr/flrer'

a

l'afrion quila fuir.

r:u

c~oz,.

ji

entre beaucoup d'étoffes; mais apres avou bten

examiné, j'ai

donni la préflrence

a

·eelle

_qu~

vous

me voyez. Le moment oü l'on apperc;ott 1

~xcel­

lence d'un objet fur un autre eft celui de la

préf!n~ce,

au moins dans l'efprit. L<:>.rfque M, l'abbe

G;~