Table of Contents Table of Contents
Previous Page  356 / 940 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 356 / 940 Next Page
Page Background

33°

eH 1

donnenJ de la voi

,

&

qu~tcnt

bien. lis font long-;

de corfage , trCs-bas ,

&

alrct. bie_n coeJ!! s.

Les braques font de toute tatlle , bu:n coupés,

vigoureux, lcgcr . , hardis , in!atigablcs,

&

~s

de

poi! : ils ont le n<tz. excellcnt : tls

chaJfen~

le lievre

fans donner de la voix,

&

arr~tent

forr bu:n la pcr–

dri:·c, la caillc, &c.

Les

chiens co1uluv<s

chalfent de haut nez.,

&

arré–

tent tour

a

moins qu'tls n'ayent été autremcnt él -

vés. lis

fo~t.grands ,

forts, legers: les meilleurs

ien–

nent d'Efpagne. lis fonr rous fujcts

a

courir aprcs

l'oifeau, ce qu'on appclle

piquu la fonntttt.

·

Les épagneuls font plus lournis de poi! que les

braqucs,

&

co nviennent mieux dans les pays cou–

verts. lis donnenr de la voix; ils chaífent le lic re

&

le !apio ,

&

arr~tent

auffi qu lqucfois la plume.

Ils fonr aaez. ordinaircment toibles . lis onr le nez.

excellenr,

&

bcaucoup d'ardeur

&

de courage. On

range dans cctte

el

aire une efpece de

chicns

qui vicnr

d'ltalie

&

de Piémonr,

a

poi! hériJfé drott, alrez.

haut,

&

chaJfant rout ,

&

qu'on appeUe

chien gri–

fon .

Les barbets fonr forr vigouceux, intelligens , har–

dis ' ont le poi! fri fé'

&

vont

a

l'eau.

Les lioúers font haurs, vigoureux,

&

muets; ils

fervent

a

queter

&

a

détourner le cerf.

Les dogues fervent quelquefois

a

alf¡¡jllir les be–

tes dangereufes. On met les matins dans le vautrait

¡>our le fanglier.

Les levriers font hauts de jambes , chalrent de vl–

telfe

&

a

l'ceil ' le li!!vre' le loup' le fanglier' le re–

nard,

t/c.

mais fur-rout le licvre. On donne le nom

de

charnaigrts

a

ceux qui vont en bondilranr , foit

qu ils foíeor francs foit qu'ils foi ent métifs ; de

har–

pés

,

a

ceux 9ui

Ont

(es COtes Ovales

&

pcn de ven-

tre ;•de

gigot<s,

a

ceux qui onr les gigots courts

&

-gros ,

&

les

os

éloignés ; de

nobüs,

a

ceux qui onr

la tete perite

&

longue, l'encolure longuc

&

déliée,

le rabie larse

&

bien fait;

d'auvr

's .

a

e

w

qui ont

le palais no1r,

&c.

Les

clu.ns

courans

chalfcnt le cerf, le chcvreuil,

le liev

re, &

c.

On clir que ceux qui chaffenr la gran–

de b<!re font de

race roya/e;

ceux qui chaffenr le hc–

reuil, le loup, le fangüer, font de

racc conunune;

&

que cem< qui chaifent le üevr , le renard, le la–

pío , le fanglier, font

chims baubis

ou

bigles.

On a quelque égard au poi! pour le

chims :

on

cfiime les blancs pour le cerf; apres eme les noirs ;

on neglige les gns

&

les fauves: au r fie de qucl–

que¡oil qu 'on les prenne, il faut qu'il foit doux,

déli ,

&

touJfu .

Quanr

a

la forme,

i1

faut que les

diÍens conrans

ayent les nafeaux ouverts; le corps long de la

t~tc

la qneue ; la t te legere

&

nerveufe; le mufeau poin–

tu; l'aúl

gran~,

•levé , ner, lui.fant, pi in de feu;

l'oreille grande, fouplc , pendante,

&

commc digi–

tée; le cou long , rond ,

&

fl exible ; la poitrine lar–

ge ; les épaules éloignées; la jambe ronde, droite ,

&

bien f'brmée ; (

S

cotés torts ; le rein lar gc , ner-

veux, peu charnu ;

1

entre avalé ; la CltiÚc d.:ta-

chéc; le flanc fec

é

harn ; la queue forre

a

fon

ori~?ine

' mobile ' fans poil

a

l'exrr mir ' '

el~c

; le.

de!lous du venrce mdc; la patrc feche,

&

1

ongle

gros.

Pour av oir de bons

chiuzs,

il faut choiftr des !ices

de bo nne race ,

& (

s faire cou rir par des

ch.iurs

b

atL~

• bo ns ,

&

1-

cunes. Quand les !ices font plei–

nes •

ne faur p us les mener ;\ la chaífe ,

· leur

d~f"er

de la foufre au moins une fois le jour. On ne

r;era que

les qui n' nt point en ore pone,

~

1

on

1

a ttencJ;a qu'eU s ne foi nt plus

n am ur ,

que. es P .

0

omm.ncenr .; fe former.

n lera

couvr•: les. lt e; en

D .icernbre

&

Janvicr, alin que

pc:ots

Jcnn nr n

noe faiJon.

uand

1

~

(j

s

eH 1

n

ont pas alors en bal•ur, n

1

s )" m •tm p¡ r

1

compagnie d'unc bicnn.: chaude ,

• on

(C)

(¡j¡

f~ra

rrois jour.s avant que de le; fatrc

OU\

nr.

llent fur la pa•llc dans un cndroit haud

u

iennent en hy cr; on nourrit bi n la ml!rc : on

u.

pe le bout de la queu au pctit au b ut de

quiru~

jours ,

&

le tendon

qui

cfl

cn-dcffo~

de l'or

¡¡¡.,

pour qu'ellc tombe bien, • a u bout d'un mo

15 (

¡¡:

Let. On le lailre ave

la mere julqu\ troj, mou . n

les

C.

vre alors ; on nc les m t au henil qu'

J, .

alors on les rendra docil s; on les accouplcra

1.~

uns avec les autres 0 on les promencra; on kur Ion.

nera du cors; on ll!ur appr ndra la languc de

1

ch~lrc

: ?n ne \es mcncra au ccrf qu' feiz ou

di _

hutr m01s,

&

1

on obfcrvera de leur faire dillingu r

le cerf de la biche, de ne les point inllruire dan

les toiles,

&

de ne les poinr fairc ourir le m.atin.

Le jour choiíi pour la le9>n des jcunes

wuu

,

on

place les rclais; on met

a

la ti!te de la jeunc mcut.:

quelques vicux

ch.icns

bi n infimits

cene h1rde

fe place au dernier rdais ; quand le ccrf en cfl

1 ,

on découple les vieux pour drcllcr ath" jcunc

(~

voies; on Jache les jeuncs ,

&

le

piquen~

armé de

foii~ts

les dirigent, foüctta nt les parclrcu , le

1

n–

doc.les , les vagabonds : lorfquc le crf cll tné, on

leur en donne la curéc comme au · mure . Les d–

fais fe réiterent a111ant qu'ille faut.

erre étlu auon

a auffi fa diffic u!té.

11 faut qu'nn ehenil foit proportionné ,\ la mente,

que les

clliens

y

(oicnt

bien tenus

&

bien pan(c : ,¡ ell

bon qu'il

y

air un

ruill~au

d'eau vive. Les v.dcrs de

chiuzs

dotvent erre logés dans le voilina¡;e.

JI

y

au–

ra une cheminée daos chaque chambr e de

liicns

;

car ces animaux ont befoin de feu ponr les fécher

quand ils ont chalré dans

eles

terru lroids

&

humi–

des ,

&

pour les délaffcr. 11 ne faur pas que l'e'<po–

fition du chcnil foit chaudc; la chaleur cfl dnnge–

rcufe pour ll!s

c//Íens;

il f.1ut qu'il foit bien air .

L'éducation du

chien

couchant

confifie .\ bien

qu~ter •

a

obé ir,

a

arreter fermc. On commence

luí

faire

conn

oitre fon gibicr : quand ille onnoit, on

le luí

fa.it

chercher; quaml il le fait trou,•cr, on

l'cmp~chc

de le pourfuivre; quand il a cctO! do–

cilite, on luí forme tcl arr t qu'on v

ut;

quJnd il

(ait cela ,

iJ

efi élevé, car il a appris la langue de

la cha1fe en faifan t ces cxcrciccs. La docil"é, la fa–

gacité, !'atta h meot,

&

les autrcs qualités de ces

animaux , lont furprenamcs.

On leur monrre encorc:. rapportcr, ce quils cxé–

cutent tri!5-facilement; on les accoútumc ;\ alkr en

rrouífc,

&

on le enhardit ;\ l'eau.

Leurs aUures

&

leurs défauts lcur ont fait doMrr

diffclrens noms. On nommc

chi ns allans,

de grct

chitns

employ

;\ d tourner le gibicr;

chuns

rroll·

vans,

ceux d'un odorar ftngulicr, fur-tout

pour

le

reoard, dont ils rcconnoilrem la pifle au

bout J!"un

long

teros ;

chims btUuurs

,

ccu · qui parcourcnt

beaucoup de terrein en pcu de tems ; ils font bonJ

pour le hcvreuil ;

clúcns babílúmls

cux qw ncnt

hors la voie ;

chiens mtnuurs, ceu

qui cdentla

\ O

pour gagncr le de ant ;

clums v1

ÍtU.JC

,

ccu

qw

~···

• cartent en chaífant rout;

huns fo

g

tJ,

c

cu qui

jufie;

chiens

1itc

&

á'

ntrtptíjé,

e u

qu•

foot \

gour ux

&

harclis;

chitns cornc.zux,

les méor.

d'WI

chun "'uranr

&

d'une m.1tine, o u d'un m.lun

&

d'u–

ne !ice courame;

cl"bauds,

ccu " qw les

oretll~

·

paJf m le

cz. de beauco up ;

chims

Je

1',

el

1

qui mainúcnt

&

gard

le chaoge ,

d'ai¡.ul

qu•

ch:úf. ot bien le m

in feulemcnr ;

e1

•~o~ffi ~

bo11e

d'un cwífc , qui ne fe no umt plus ;

tpornlt ,

qw

2

les os des cwfics rompu

;

al/.onge ,

q111 2

1

do;'

du pié

dil'lro

us par quelque bl

1

ure ;

~

,

qu• •

1

cou err pour anaqu r

1

f

n.;l" r;

a Id/e

JP'&' 1

-