C H . I
. CHICHESTER,
(Géog.)
ville d'Angleterre dans
la province de Suífex, dont elle eíl: capitale.
Long.
16'.
55 . lat. 5o . 5o .
CHICHlMEQUES,
(LEs)
G éog.
peuple fauva–
ge de 1'Amérique feptentrionale au Mexique, du
coté du Méchoacan. C es Indiens n'orit
ni
gouver–
nement
ni
culte,
&
demeurent dans les deferts &
l es forets.
Il
n'en refie plus guere aujourd'hui.
CHICON,
(Jan!.)
v~e{
LAITUE.
CHICORÉE,
clucorium, (.
f. (
Hifl. nat. bot.)
gen–
re de plante
a
fleurs compofées cle demi-fleurons
p ortés fur des embrions,
&
foute nus par le ca!ice
qui fe reíl'erre daos la fuite,
&
devient, pour ainfi
dire, une capfule dans laquelle
il
y a des femences
anguleufes qui reífemblent en quelque fa¡;:on
a
un
c oin, & qui portent la marque d'un ombilic. T our–
nefort,
injl.
reí. herb. Voye{
PLANTE.
(!)
CHICORÉE SAUVAGE ,
(Matiere médica/e)
cette
plante fournit
a
la Médedne beaucoup d'excellens
r emedes, tant magifuaux qu'officinaux.
Elle eíl: de l'ordre des plantes extraaives-ameres ,
&
laiteufes, ou
tres-le~erement
refineufes.
Ses venus peuvent le réduire
a
celles-ci : elle efi
t o nique, íl:omach.ique , fébrifuge ; elle eíl: auffi foi–
blement purgative
&
diurétique, rafra1chiífante
&
tempéraote. C'eíl:
a
ces difFérens titres qu'o n l'em–
plo ie daos les obíl:ruélions commen¡;:antes, fw·-tout
du foie, dans la jaunille, la cachexie, les affeaions
m élancholiques, les ardeurs d'entrailles, les fievres
intermíttentes , & dans tous les cas ou on a en vík
de Hlcher doucement le ventre , de faire cmúer la
hile
&
les humeurs inteíl:inales' de pouíl'er meme
legerement par les urines.
Les préparations magiíl:rales de la
chicorée,
fe ré–
duifent au fue qu'on tire de fes feuilles,
a
l'infufion'
a
la décoélion de fes feuilles & de fa racine.
Les préparations officinales, font l'eau diíl:illée de
la plante fralche; l'extrait, le firop fim ple fait avec
fon fue ; le frrop compofé dont nous allons donner
la compofition d'apres la pharmacopée de París ,
&
le fe! lixivie! qu'on retire de fes cendres.
D 'ailleurs fa racine entre dans le
decoflum mbrum
de la pharmacopée de París , dans le
catholicum
; les
feuilles entrent dans le firop
d'uyjimum
compofé ;
le fue dans les pilules angéliques,
&c.
S irop de chicorée compofl
:
~
racines de
ckicorée
fauvage,
quatre onces ; de piíl'enlit, de chiendent,
de chaque une once ; feuilles de
chicorée fauvage
,
íix
o nces ; d'aigremoine, d'hépatique d'eau, de pif–
fenlit, de fumeterre, de houblon , de fcolopendre ,
de chaque trois onces; de politrie , de capillaire de
M ontpellier
,
de cufcute, de chaque deux onces ;
b ayes ou fruíts d'alkekenge , deux o nccs : faites
éllll'e le tour daos vingt livres d'eau commune que
v ous réduirez
a
do uze livres ; diífolvez daos la co –
lature feize livres de beau fuere; clarifiez felon l'art,
&
faítes cuire en confillance de miel épais . D 'autre
p art,
¿t.
eau commune, huit livres , dans laquelle
faites mfufer pendant vingt-quatre heures au bain
m arie daos un vaiffeau fermé , rhubarbe choifie
c oupée menu,
C.x
onces ; Cantal citrin, canelle, de
chaque demi-once: paífez
&
exprimez,
&
ajot•tez
la colature au fyrop fufdit; m&lez exaaement '·
&.
achevez-en la cuite
a
feu lent felo n l'art.
·.
N ota bene
que la canelle
&
le fantál citrin qu'on
employoit autrefois po ur correélif o rdinaire de la
rhubarbe paroiífent affez inutiles ici; que
C.
des ob–
fervatíons particulieres venoient
a
nous apprepdre
qu'ilsfontde quelque utilitédáns cette compofition,il
faudrqit, felon la pratique des bons -..rtifies , ne les
ajouter que lorfque le fyro¡ feroit fur la fin de fa cuí–
t e,& les
y
laiífer infufer meme apres la cuite, jufqu'a
c e qu'il fut refroidi; dans ce cas e n feroit obligé de
}es mettre -dans un noiiet felon l'túage ordinaire. Le
eH 1
firoJ? de
chicoréi
compolé eíl: un P.urgatif leger fort
u
C.
te dans notre pranque : o n le falt entrer
a
la
do(
e
d'une ou de dettx onces daos les potions puraatives ·
il
purge aífez bien les enfuns
a
la dofe d'une o"nce'
o~
d'une o nce & dernie;
&
iln'eíl: pas diffi.cile de le leur
faire prendre, foit feul, foit délayé daos un peu
d'eau. On s'en fert auiii avec Cueces daos les
mal~
dies chro niques, quand o n veur purger les malades
doucement,
&
pendant pluC.eurs jours defuite.
Le fue, l'eau difiillée, l'extrait, le fuop fimple;
& le fel lixivi e! de
chicorée,
fe préparent chacun
comme la pareille fubfia nce tirée d'une plante quel•.
conque.
Voye{
Su
e,
EA
u
DISTILLÉE, ExTRAIT
>
SmoP SIMPLE,
&
SEL LIJHVIEL.
Le piífenlit eíl: le fuccédanée ordinairede la
chic~
rie. (b)
·
~IHCORÉE
SAUVAGE,
(Mid~cine,
diete.)
quef>.
qt¡es perfonn es mangent en falade la
c!ticoh!e
a mere
;verte; le plus grand no mbre ne fauroit pourrants'en
accommoder
il.
ca
u
fe de fa grande amertume; mais
elle
s'adoucit beaucoup par la culture, qni la blanch.iranf–
C.,
&
la rend tres- tendre ; dans cer état, il eft peu de
per(onnes-qui ne la mangent volontiers en falade avec
l'huile, le vinaigre,
&
le fe! , o u avec le fuere
&
le j).!s de citron o u d'orange. La
chicorée
ve;te -;
avec route fon amertume, efi tres. célébrée foit
a
titre de médicament' foit
a
titre d'aliment daos dí–
v erfes maladies
,
principalement lorfqu'il eíl: queí–
tio n de réfo udre, de déterger, de t empérer. Geof-:
froy,
Mat. med. Voye{
LEGUM E
&
SALADE.
CHICOTS, f. m . pl.
(Jardín.)
quand le bois taillis
n'efi pas coupé alrez bas, il fe trouve des
clticots
pour
fa ire des fouches que l'on ne peuí: ó ter :
fi
on les
éclare
a
co ups de coignée, cela gilte
&
ruine les ro-:
chees des tail!is. (
[()
CHICOT,
(Maric!t~)il
peut arriver qu'un. che:val
fe mette dans le pié en courant, un
chicot, qui
p er–
¡;:ant la fole
&
pénétt'aot jufgu'au vif, devient plus
ou moins dangereux , felon qn'il eíl: plus ou moins
enfoncé daos le pié.
Y~e{
ENCLOUER
>
voye{ aujfi.
CHEVAL.
(V)
CHICUIEN, (
Géog. )
ville
&
royaume d'Afie;
dépendant de l'empire du Japon dans l'iile de Say.<:.
cok.
CHIELEFA,
(Géog.) ville
forte de la Turquie en
Europe daos la Morée, pres du golphe de Coron.
Long.
40. 6'.
lttt.
:>6. 5o .
CHIEMSÉE, (
G éog. )
ville d'Ailemagne en Ea–
viere fur les co nfins du pays de Saltzbourg, daos
une ille au rnilieu du Iac:de Ch.icmfée.
CHIEN,
canis, (.
m. (
H ijt. nat, Z oolog.)
anima}:
quadrupede, le plus familier de to us les anímaux do.·
meíl:iques ; aulli a-r-on do nné fon nom a un genre d'a–
nirnaux ,
genus caninum.
On a compcis daos ce gen–
re, le loup, leTenard, la civette, le blaireau, la Jou–
tre ,
&c.
a1in de do nner une idée des principaux ca–
·raéleres diíl:inaifs de ces anim aux par ttn objet de
comparaifon bien connu. L es animaux du genre des
.chiens
different de ceux du genre des diats ,, en ce
qu'ils ont
le
mufeau plus allongé ; leurs dents font
en plus grand nombre,
&
C.ruées dífféreinment ;
i1
y en a quaranre, feize molaires ,
ú.x
incifives,
em–
rre lefquelles
de~tx
canines qui font allongées.;. ces
dents onr,-..ulli
été
appellées
canin~s
dansles a utré's
animaux oll elles fe trouvenc comme dans le
chien,.
.paree qu'elles - font o rdinairement poinmes
&
plus
longues .que les autres. . Les
clzlens
n'ont point de
clavicules
ils
ont
un,
os dans
la
verge,
&c...M.·
Linneus
do~ne
pour ca>;aqteres génériqlll!s Les
~aro,.
melles, qui font au nombre de
diX;
q,uatre fur-:la
poi
trine,& .~
fur le ventre;
&
les doigts..
Cles
piés~
il y en
a eme¡
a ceux de-devanr:- .
&
quart.ea.cetw de
derr-iere. Cet.aurepo rrémet
9ue
le
Loup.;..le
renard
l3'i
l 'hyene
a
vea
le'clli'':'
)J
~
•..'•
11
1
'/rJ
_J'i.u) -
' -)