CHI
<:HEUXAN, (
Géog.)
ile d'Afie dépendante
a
e la
Chine, entre les cotes de la province de Chekiang
&
les iles du Japon.
CHEZÉ,
(Jurijpr.)
dans·quelque coñtumes íigni–
iie
une cer.taine étendue de terreen
fiif,
comme de deux
-ou trois arpens, qui _eíl aut<?t'!
~u c~~heau
ou
m,ai–
{on noble
&
appar.uent
a
1
ame; e eíl: ce que
1
on
appelle ailleurs
.te
vol du chapon.
Il
en ell: fait men–
.tion dans la cottrume de T ours ,
art.
240 . 248. 26o.
-:1.73.
2
9.S.
I1
confúle dans cette cofttume en deux
ar–
pens de tcrre en fief proche le ch;lteau, qui entre
-nobles appartiennent
a
l'ainé male pour fon avanta–
gc ou
a
la filie alnée en défaut d'hoirs m;lles. En fuc–
ceffion de comté, vicomté,
&
baronnie, il eíl: de qua–
tre arpens. La coíhume de Lodunois,
chap. xxvij.
arricle
4·
l'appeUe
le vol du citapon,
o u
troisfipurées
de terre
en fucceffion de baronnie.
l bid. chap. xxviij.
article
3.
On doit dire
&
écrire
cht{é,
&
non pas
chaifl,
ce
mot venant du Latín
caja,
d'ort l'on
a
fait
eh<{al.
&ht{_tau
~
clze{¿·
Le Broufi fur
I'art.
3.
du
clzap.
xxviij.
de la coutu–
me de Lodunois, prétend qu'on doit dire
chifné ,
par–
ce qu'il faut mefurer
a
la chalne ce que prend l'ainé ;
ou bien qu'il faut lire
choifé,
paree que l'alné choiíit
&
prend cet avantage en te! Iieu qu'il veut: mais
ces deux étymologies font réfutées par M. de Lau–
l·iere en fon
gloffaire. Y
'D''{
auj]i
le meme auteur en
la préfoce du premier tome des ordonnances de la zroifie–
me racc.
(A)
eH 1
" CHIA,
(Myth.)
furn0m deDiane. Elle fut ainú
.appellée du culte qu'on luí rendoit
a
Chio'
Oll
elle
.avoit une íl:arue
&
un temple. Telle étoit la fuperf–
.cition des anciens payen$, adorateurs de D iane
~e
Chio, 9u'ils croyoient que fa íl:atue regardoit avec
Sévérite ceux qui entroient dans Con temple,
&
avec
fatisfaaion ceux qui en fortoient. Ce phénomene
paífoit pour uñ miraele; mais ou il n'étoit pas vrai,
o u ce n'étoit qu'un cffet de l'expo!ition de la íl:atue,
&
fur-tout de l'imagination de idolatres.
CHIAMETLAN, (
G
'og. )
province de
1'
Améri–
·que feptentrionale au Mexique. Saint-Sébafiien en
cíl: la capitale.
Il
y a pluúeurs mines d'argent.
CHIAMPORRIERO,
(Géog.)
ville d'Italie au
Piémont dans le duché d'Aoíl:, qui donne fon nom
a
la vallée ou elle eíl: íituée.
CHIANA,
(Géog. )
riviere d'Ttalie qui a fa fource
dans la Tofcane,
&
qui fe jette dans le Tibre.
CHIAOUS,
(.m.
(Hifl. mod.)
oflicier de la cour
du grand-feigneur, qui fait l'ollice d'hui1Iier.
Yoye{
HU!SS!ER.
Ce mot dans fon origine !ignilie
cnvoyé.
Le
clziaous
_porte des armes offeníives
&
défen!ives,
&
on luí
confie les prifonnicrs de diíl:infrion. La marque de
fa dignité eíl: un baton couvert d'argent.
11
eíf armé
d'~
cimeterre, d'un are,
&
de fleches. Le grand–
.fe,gneur a col!tume de choiíir parmi les olliciers de
ce rang, ceux qu'il envoye en ambaífade vers les
aurres princes.
On les regarde dans l'intérieur de l'empire com–
Z
d_es officiers de mauvais augure; car ils fonr or–
au:Uement chargés d'annoncer aux hachas
&
att-.:
man~s
glrands les ordres d).l fu!tan, quand
il
Ieur de-
e e_ur tete.
Les
ch1aous
e
,
.
officier q ·
ffi~nt comman~es
nar
le
chzaous-bafihi,
Ul
a
tne a
di
'-
J:!
.
d .
.
y
ont des affaires u . van ,
Oll 1
mtro un ceux qm
CHIAPA ,
e
cio
Flijl.
.ou or;-¡.
e
G)
tes de la !\!orée.
g.) ville de la
Grece
fur
1
S
co-
,CHJAPA,
(Géog.)
provin
d
,
.
tentriQnal
daos Je M
.·
ce
e 1Aménque fep-
'
extqua. Elle eíl: trcs-fertile;
C
H I
il s'y fait -un grand commerce de cochenille cacao
...
'
.
ve.
CHIAPA DE LOS INDIOS, (
Géog. )
grande ville
de l'Amérique feptentrionale au Mexique, dans la
province de
C!ú.apa. Long.
2 84.
lat.
d.
6.
C HIAPA-EL-REAL,
ec<og.)
ville de l'Amenque
feptenrrionale au Mexique , dans la province de
Chiapa. Long•
.284. 30.
lat.
16. 20.
CHIARI,
e
Géog. )
perite viile d'Italie dans la
Breffe , proche d'Oglio.
CHIAROMONTE ,
e
Glog.)
ville d
'ltal.ieen
i–
cile, dans la vallée de Noto.
Long. 3
"-· :>.S.
latit.
37·.5.
"CHIARVATAR, f. m.
(Comm.)
c'efi enPerfe
&
particulierement
a
Bender,
a
Congo ce qu'on
app~lle
en Fra nce
~
doiiannitr
ou un
b;rager.
Cet
officte~
leve un dr01r_fur les denrées qui entren! ,
&
ce drott eíl: proporttonnel au poids. Les perfonnes
meme n'en font pas exemptes; elles font efiimées
les
une~
dans Ie,s
autre~
a trente-rrois maresdu poids
de .fix_hvres' e efi-a-d!re
a
cent quatre-vingts-dix–
htut hvres. Or le marc de fue livres efi de huir
ga–
zes,
&
les huir gazes de quatre fous ; d'ou il efi fa–
cite d'avoir en fous ce que chaque perfonne paye
d'entrée.
Yoye{
les
diR. du Comm.
&
de
Trlv.
CHIASCIO,
e
Giog.)
riviere d'ltalie qui prend
fa fource dans l'Apennin,
&
qui va fe jener dam
le Tibre.
CHIAVAR! ,
e
Géog.)
perite ville d'Italie dans
les états de la république de Genes.
CHIAVASSO,
e
G.!og.)
ville forre d'Italie en Pi .
mont, a peu de difiance clu Po.
CHIAVENNE,
ec<og.)
grande ville de Suiífe au
pays des Grifons, pres du lac de Come.
Long.
2.7•
4· Lat. 46.
d.
" CH!BRATH, (
Hifl.
anc.)
mefure de difiance
e
hez les Hébreux. Elle étoit de mille coudées judai–
ques ; ce qui revenoit a quatorze cents foixante-huit
piés Romains ftx pouces, ou
a
deux fiades
&
demie.
La loi ne permettoit pas aux Juifs de faire plus de
deux
chibraths,
un jour ele fabbat.
CH!CABAUT
ou
BOUTELOF,
f.
m.
(Marim.)
c'eft une piece de bois longue
&
forre, qu'on met
~
l'avant d'un petit batiment pour lui fervir d'épe–
ron.
Voy<{
BOUTE DE LOF.
(Z)
CHICACHAS,
f.
m. pi.
(Géog. )
peuple fauvage
de J'Amériqne feptentrionale, dans la Louifiane.
Ces Indiens regardent comme une grande beauté
d'avoir le vifage plat.
CHICAS,
(LOs)
Géog.
peuple de l'Amérique
mé–
ridionale au Perou, dans l'audience de los Charcas.
Il
ell: fol1mis a
m<
Efpagnols.
CHICANE,
(.
f.
(J
urijpr.)
en termes de
Pal~s
fe
prend pour l'abus que l'on fait des procédures ¡udi–
ciaires ; comme Iorfqu'une partie qui efi en état de
défendre au fond, fe retranche dans des exceptions
&
autres incidens i!Iufoires
&
de mauvaifefoi, pour
tirer !'affaire en longueur, ou pour fatiguer
{o~
ad–
verfaire ,
&
quelquefois pour furprendre le ¡uge
meme.
(A)
CHTCA:NER,
e
Gramm)
v. aa. qui fe prend dansle
meme fens que le fubfiantif
chicane,
&
don! ?n ufe
quelquefois métaphoriquement hors du pala•s-
CHI CANER
le
vmt,
(Mar.)
c'efi, Iorfque le
vent
n'eíl: pas favorable a la route, faire des bordées tan–
tot d'un coté' tanto! de l'autre' ou pour s'appro–
cher du vent, ou pour le difputer,
&
mettre fous
le venr un vaiífeau qu'on veut combarrre. (
Z)
CHICA EUR, f. m.
(Jurijpr.)
en _rern;tt!S de Pa–
lais efi celui qui forme des incidens !nuules
&
de
mauvaife foi. Cette qualificarion de
chicaneurell:
une
injure grave Iorfqu 'eUe efi appliquée
mal-~-propos,
furtout íi c'efi conrre des perfonnes de quelque
~on·
íidération.
(A)