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eH 1

leur décharge.

Voy. ce qui

eJl

dit

a

ce fujet dans üglof–

faire de

M.

de Lamiere, au mot

c!tiens.

(A)

eHIEN ,

f.

m. (

Arquehujier.)

c'efi dans le fi.tlilla

partie de la platine qui tient la pierre-a-fuíil, laquelle

tombant fur la batterie, met le feu

a

l'amorce du

baffinet.

Voy<{

FUSIL

&

PLATINE.

Dans le moufquét le

c!tlen

efi

appelléferJ'entin.

Voyez

SERPENTIN

&

MOUSQUETON.

(Q)

eH l EN ,

partie

du

métier de L'étoffi defoie.

Le

cltien

efi un fer plat d'un pouce de large, fur fept pouces

d'épaitTeur;

il

efi courbe

&

aigu; il mord de ce coté

dans la co<?he de la roue de fer , & il efi attaché de

l'autre au pié dü métier de devant.

eH lEN

>

inJ!.rumint de Tonnelier

>

e'efi le meme

que les Memuíiers appellent

unftrgent.

eet outilefi

compofé d'une barre de fer quarrée, qui a un cro–

chet par en-has ,

&

d'un autre crochet mobile qui

monte & defcend le lohg de la barre. On l'appelle

chien

,

paree qu'il ferre & mord fortement le bois.

Yoyet SERGENT.

eHIENDENT ,

gramen,

genre de plánte dont les

fleurs n'ont point de pétales , & nail[ent par bou–

quets compofés de pluíieurs étamines , qui fortent

ordinairement d'un calice écailleux. Le pifiíl devient

dans la fuite ún fruit arrondi on oblong , nn peu fa–

rineux, & renfermé dans le callee comme dans une

capfule. T ournefort,

injl. reí

herb. Voy<{

PLANTE.

(I)

éHIENDENT, (

1..

latiere mtdicale.)

Parmi une mnl–

titude d'efpeces de

chí~ndents,

il n'y en a que deux

dont on fe ferve, le

diiendent ordinaire,

& le

chien–

dent pié de poule.

La racine , qui efi la feule partie

<¡u'on employe, efi d'un tres·fréquent ufage en me–

decine; elle efi apéritive, & poutTe doucement par

les urihes.

La racine de

chitndent

efl: le principal ingrédient

d e la tifanne ordinaire des malades , de celle qu'ils

{e prefcrivent eux-mi!mes, fi généralement que c'efi

prefque une meme chofe pour le peuple qu'une ti–

fanne ou une Mgere décoilion de

chiendem,

rendue

plus douce par )'addition d'un petit marceau de ré–

glilre.

On la fait entrer auiii avec fue ces dans les décoc–

tions ou apofemes apéritifs & diurétic¡ues , qui font

indiqués principalement dans les obll:ruilions com–

men~antes

des vifceres du bas-ventre. Cette racine

donnée en fubfiance paffe auiii potir vefníifi.¡ge.

Les compofitions adoptées par la Pharmacopée de

Paris , dans lefquelles entre la radne de

chiendent,

fout les fuivantes.

La tifanne commune, le

decoélum aperiens,

le fy–

rop de chicorée compofé, le fyrop de gulmauve de

Fernel,

& le clairet des fix grains. (b)

CHIENDENT,

(Pergettier.)

Les Vergettiers le

dé–

p ouillent de fon écorce en le liant en paquets , & le

foulent fous le pié. C.e frottement le fépare en peu de

t ems de fes rameaux

lis en difiinguent de dcux efpeces; du gros, qu'üs

appellent

chiendent de France

;

& du fin, qu'ils ap–

pellent

barbe de clúendent.

Le gros, ce font les rameaux les plus longs & les

plus forts , ce qui fert de pié au

chiendent.

Le fin ou

doux , ce font les rameaux les plus fins, & les e¡,:tré–

m>tés des branches.

IÍs féparent ces parties , les mettent de longueur

&de forte, & fonr des vergettes."

Voy'{ L'arí.

VER·

GETTE.

CHIENNE ,

f.

f.

infirum~nt

de tonnelier en for–

me de crochet, qui tire & poutTe en

m~me

tems.

On le ñomme plus éómmúnémeilt

tÍ(toire. Voy.

TIR–

TOIRE.

eHIERl, (

Géog.)

petite Yille d'ltalie dans le Pié–

m

ont, dans u

n petit pays du meme nom.

CHIE.SO,

(

Glo!J. )

grande rlviere d'Italie , c¡ui

C H I

333

prend fa fource dans le Trentin , & fe jette dans

l'Oglio au dltché de Mantoue.

CH!ETI,

(Géog.)

ville d'Italie a\t royaume de

Naples, capitale de l'Abrnzze citérieure•, pres de

la riviere de Pefcara.

Long. 3

48. La&.

42:

z:z.

·

CH!EVRES,

(Géog.)

perite ville des pays-bas

Aurrichiens dans le Hainaut, entre· Mons & Arh

CH!FALE,

(Céog. )

!le d'Aíie dans la men Rou–

ge, pres des cotes de

1'

Arabie-Petrée.

eH

1

F F E

S

,

f. f.

terme

de

Papeterie;

ce font de

vieux morceaux de talle de chanvre, de cota n , ou

de !in, qui fervent a la fabrique du papiel'.

Voy<{

eHIFFONS.

CHlFFONS, f. m.

terme de Papeterie;

ce

Tont

de

v!eux morceaux de toile de !in ou de .c;hanvre qu'on

pillonne dans les moulins a papier,

&

qu'on réduit

en une bouillie ou pate fort liquide ; dont·on fait le

pap1er. On les appelle auiii

clújfts, drapeaux, dril–

fu

,

pa&tes,

&

peilles. Voy<{

PAPI ER

&

CHIFFON•

NIER,

&

le D iélionn. du Comm.

*

CHIFFONNIER, f. m. nom que l'on donne a des'

gen~

qui commercent de vieux chiffb ns ou drapeaux

de toile de !in. & de chanvre , defiinés pour la fa–

brique du papier. On les appelle auffi

pauiers, dril..

liers,

ou

peilliers.

Les

clújfonniers

vont dans les vil!es & les villages

acherer

&

ramalrer ces vieux drapeaux, ils les cher–

chent meme jufque dans les ordures des rues ; &

apres les avoir bien lavés & nettoyés, ils les ven.

dent aux Papetiers-fabriquans quien ont befoin, ou

a d'autres perfonnes qui en font maga!in , pour les

rev~ndre eu~-memes

ame fabriquans,

~e

papier.

L exportat!On des ch1ffOns efi •defemlue. Nous

ávons· déja infinué quel!J,ue part qu'ily avoit

de~

matlefes qm fe perd01ent ou fe brUl01ent,

&

qm

pourroient etre facilement employées en papiers.

T elles font les recoupes des gafiers.

La police a auffi veillé

a

ce que les

clúffonniers,

en lavant leurs chiffons & en les emmagafinant ;

n'infeaalrent ni l'air ni les eaux, en releguant leurs

magafins hors du centre des vil!es ,

&

en éloignant

leurs lavages des endroits des riv1eres o

u

les habi–

tans vont puifet les eaux qu'ils boivent.

CHIFFRE , f. m. (

Arithm. )

caraaere dont on fe

fert pour défigner les nombres. Les différens peuples

fe font fervi de différen9

chijfre~

:

on )'eut eri v oir le

détail au

mot

CARACTERE. Les feul6 en ufage au–

jomd'hu.i , du moins dans !'Europe & dans une gran–

de partie de la terre, fdnt lés

chijfres

Arabes au nom–

bre de dix , dont le zéro (o) fait le dixieme. Le téro.

s'efi appellé pendant quelque tems du nom de chif–

fre,

cyphra;

enforte que ce nom luí étoit particu–

lier. Aujourd'hui on donne le nom de

chijfrt

3'

tous

les caraaeres fervant a exprimer des nombres ; &

quelc;ues auteurs refufent meme le noili de

chijfre

au zero , paree qu'il n'exprime pojnt de nombre.

mais fert feulement a en changer la valeur.

On doit regarder l'invention des

chij[res

comme

une des plus utiles

>

& qui font le plus d'honneur a

l'efprit humain. C ette invention efi digne d'ette mife

a

coté de celle des lettres de l'alphabet. Rien n'efl:

plus admirable que d'exptimer avec un peüt nom–

bre de caraaeres tomes forres de nom'bres-& toutes

fottes de mots. Au refie on auroit pf1prendre plus

on moins de dix

chijfres;

& ce n:e!J:_pas

~.récifément

dans cette idée-que

con~ll:e

le

ment~

1

mvent10n

1

quoique le nombre de dl'l<

chijfres

fo1t atTez commo–

de (Voy'{BINAIRE

&

EcHEL LES AfllTHMETI–

QUES); le mérite .de l'invention,

conú~e

dans l'idée

qn'on a eu de vaner la valeur d un

chijfre

eit le met–

t<lnt a différentes place!;; & d'invemer un cara.aere

:¡lro ,

c¡ur fe trouvant devant uil

chiffre,

en

augmen~

tilt

la varenr d'une dixaine.

Voy.

NO'MBRE , AR tTH–

MÉTIQUE, NVMÉRA:TION, On trouve dañs ceder-