C H I
-démontrer aifément en partageant la figure en att–
<tant de triangles qu'elle a de cotés.
es trianglcs
-auronr chacun pour bafe un coté de la ligur
'
&
leur fommet comrmm Cera dans un point placé au–
<ledans de la figure.
Voy<{
TRIANs;LE.
( O)
CHILIOMBES
f. f.
(Myth.)
facrifices de mil!e
beces.
U
n'y a pas'd'apparence 9u'on en
fi~
fouvent
·d'autJi difpencüeux. Quant
a
!'hecatombe,
¡J
efi cer–
t ain qu'i l fe (aifoit aífez fréquemment.
Voye{ cemot.
CHILLAN,
(Glog.)
ville de l'Amérique méri–
dionale au royaume de Chily,
(ur
la riviere de NLib–
be, pres de laquelle il y a Lm volean.
CHILLAS,
(.
m. (
Comm.)
toile de coton
a
car–
reaux, q_ui fe fabrique
a
Bengale
&
autres lieux des
lndes onentales.
Y
oye{ le diél. du Comm.
CHELMINAR
ort
TCHELMINAR,
(.m.
( H ijl.
-anc.
&
Archit.)
les plus belles
&
les plus magnifi–
<¡ues ruines qui nous refrene de l'antiquité : ce font
celles en partie de ce fameux palais de Perfepolis,
-auquel Alexandre étam ivre mit le feu par complai–
{ance pour la courtifane Thais.
Voy•{
RUINES. Les
voyageurs
&
les hifioriens ont donné des defcrip–
tions fort circo nfianciées des
cflelminars ,
entre au–
tres Gracias de Sylva, Figroa, Pietro della Valle,
Charcün,
&
Lebmn. On y voit, difent quelques–
uns , les reftes de pn!s de quatre - vingt colonnes ,
dont les fragmens onr au moins
úx
piés de haut ;
mais il n'y en a que dix-neuf qu'on puiífe dire en–
t ieres, avee une autre ifólée
&
éloignée d'environ
cinquante pas. ns ajotuent que quatre-vingts-quinze
marches montent au premier étage du palais ; qu'–
elles font caillées dans le roe ,
a
qui une roche de
marbre noir fort dur fert de fondations ; que l'en–
tr<!e du palais a environ vingt piés de large ,
&
que
d'un coté efi la figure d'un éléphant'
&
de l'autre
celle d'un rhinoceros haut de treme piés, fculptés
e n marbre : apres avoir paífé cette entrée , on ren–
contre quamité de fragmens de colonnes de mar–
b re blanc ' done les refies précieux donnent
a
con–
noirre la magnificence de l'ouvrage entier;
&
on
y voir quelques infcriptions gravées de carall:eres
d'une figure extraordinaire ' qui reírcmblent
a
des
triangles ou
a
des pyramides. Ce monumem fert
a
pr (ene de rerraite aux betes farouches
&e
aux oi–
{eamc de proie; ce c¡ui n'a pas empéché Lebrun ,
par une curiofité qw fui étoir naturelle, d'entre–
prendre le voyage de Perfc dans le deífein d'y voir
les refies de ce íomprueux écüfice . (
P)
CHILOÉ,
(Géog.)
grand !le de l'Amérique mé–
ricüonale fur la cote de Chily. La capitale efi Caf–
tro.
CHlLO GO, (
Géog. )
province d'Afrique au
royaume de Loango, dans la baíÍe Ethiopie.
CHILY, (LE)
Géog.
grand pays de l'Amérique
méricüonale, le long de la mer du fud, qui a envi–
ron
300
licues de long. ll aho nde en fnLirs, arbres ,
&
mines de tomes efpeces. Ce pays, done une par–
tic efi au.x Efpagnols, efi habité par des lndiens qui
fone gouvernes par des caciques ou chefs indépen–
dans les uns des autres. Saint-Jago efi la capitale de
la partie du
Chiry
qui appartiene aux Efpagnols.
Le centre du commerce de celte contrée efi a
Baldivia ,
a
la Conception,
&
a
Valparaifon. C'efi
de ces. pons qu'il
(e
fuit avec le Pero u. Baldivia a
des rrunes d'or fort riches , des cuirs de bceufs
&
de chevres, des fui
ti
des viandes falées , des blés
qu'ell
envoye
Li,;,a • d'ou elle tire des vins
des fuere ' du cacao
&,_
toutes les
marchancüfe~
d:Europe.
:efi
a
la Conceptio n que font les prin–
ctpa~
lav'?trs du r'?yaume ; c'efi de ces lavoirs
que
•ent
1
or appeUe
pcpu as:
le commerce efi du
refie
le meme qu'a Balcüvta. C'efi
a
Valparaifon
C H I
qu'on embarque tous les re enus de l'Efpagne a
Chily
,
&
que les particuliers defiinent pour la mcr
du Nord.
CH!LY,
(Glog.)
riviere de l'Amérique méridio–
nale dans le pays de meme nom , qui fe jette dans
la mer du fud.
CHIMAY , (
Géog. )
perite ville des pays-bas Au–
trichiens dans le Hainaut, fur la Blanchc.
L
011 •
'-'·
.S7.
lat.
.So.
30.
*CHIMBO-RACO, f. m.(
Géog.
)!'une des plus grof–
fes montagnes du monde,
&
vraiíremblablemem
fa
plus haute. Elle fuit partie ele la
ordeliere des An–
des. Elle efl: íituée par un degré
&
demi de latitude
atú1rale pres de R iobamba, dans la provincc de
QtLito au Pérou,
a
cinquanre licues
a
l'ell du cap
fa~-
Lorenzo. On
1~
voit en ?ler du golfe de Guaya–
gwl'
a
plus de 6o beues de dJfiance: elle a trois mil–
le deux cents vingt toifes au-deífus du niveau de la
mer. La parcie fupérieure efi toíijours couven e de
neige,
&
inaccefiible
a
huit cenrs 10ifes de hauteur
perpencüculaire. En 173 8 MM. Bouguer
&
de laCon–
damine, de l'Académie desSciences de París,
y
lirent
au pié de la neige permanente des expériences pour
reconnoltre fi un
fi1
!t-plomb étoit détourné de l• li–
gne verticale par l'all:ion de la maífe de la moma–
gne fur ce meme
fil.
La c¡uanrité moyenne tiréc d'un
grand nombre d'obíervations donna fept
a
hwt fe–
condes pour la déviation du fil vers l'axe de la mon·
tagne; quantité qui devroit erre beaucoup plus con–
íidérable dans les príncipes de Newron, fi la monta·
gne étoit de la ml!me denfité imérieuremem qu'au–
dehors : mais il
y
a beaucoup d'apparcnce qu'elle el!
remplie de grandes cavités, fi, comme la tradilion
du pays le porte , elle a été auttefois volean,
&
c¡u'on y voye eneore aujourd'hui des bouches
&
des
traces de fon émption.
C!zimbo-raco
ell ainíi nommi
d'tm bourg voifm appellé
Clzimbo,
qui veut direpaf
.fage (
&
en effet on y paífe une riviere) ,
&
de
ra o,
qui fignifie
núge,
dans l'ancienne langue
Qutteho•
ou c\es Jacas .
Voy<{
ATTRACTIO
des moma!J"es.
Carguai-raco
Volean écroulé en 169!! ,
&
don! les
neiges fondues caufe rene une grande inondation,eíl
un .prolongement de
Chimbo - raco
vers le nord. 11
n'y a plus que les poimes de fon (ommet qui toient
co uvertes de neige, & fa hauteur n'cfi plus que de
deux milie quatrc cenes cinquante roi(es.
CHlMERA, ville forre de la Turq · en Europe,
dans
1'
Albanie, capitale du territoire de m@me nom.
Long.J7·
43·
lat.
40.10 .
.
CH(MERE , f. f. (
Myth.)
monfire fabuleuxqtu,
felon les Poetes' avoit la rete
&
le
COLI
d'un !ion'
le corps d'une chevre,
&
la queue d'un dragon,
&
qui vomiíroir des tourbillons de flamme
&
de
fe~
Bellérophon monté
(ur
le cheval Pégafe combatut
ce IÍIOnfire
&
le vainquit.
Le fondement de cette fablc efl: qu'il y avoit
"'!'
trefois en Lycie une moneagne dont le fommet
~~~)1{
defert,
&
habiré feuJemene par des lions; le mtheu
rempli de chevres fauvages ;
&
le pi.! marécageux,
plein de ferpens; ce qui a fair dire
a
O vide:
Jl,[ediis in partibu.s hircwn ,
P eaus
&
ora
lu~,
caudamflrpenlis !rllDebat.
Bellérophon donna la chaífe ;\ ces animaux , en
nettoya le pays,
&
rencüt uriles les pamrage_s qu'i!s
infefioient auparavant ; ce qui a fait dírc qu'tl avott
vaincu la
chimere.
D 'aurrcs prétendent que certe
monta~ne
éroit un volean ;
&
Pline mame alrure
que le teu qui en forcoir s'allumoit avec de !'eau,
&
ne s'éteignoit qu'avec de la terre ou du hnnier ;
~e
Belléropbon trouva le moyen de la rendre hab1ta·
ble ;
d'o~t
les Poetes one pris occafion de le chanter
comme vainqueur de la
chimere.
1.
Fr ret doone
\l.llC
autre explication
a
e
elle
{a-