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CHE

forte d'Italie en Savoie, capirale d'un pays de mil–

me nom, au confluent de la Sture

&

du Tanaro.

Long.

:d.

JO .

lat. 44·

J.S.

CHERAY

ou

CHAHY, (

Comm.)

on diilingue

en Perfe deux foncs de poids, le civil

&

le lt!gal ;

c'efi ainíi qu'on nommc le prcmier; il efi doublc de

l'aurre.

Yoy<{

Pows , MAN,

&

BATMA

; vqy<{

auffi

les diñion. du Comm.

&

de Trév.

HERAZOUL,

(Giog.)

ville d'Afte dans le Cur–

difian, entre Moful

&

Hifpahan.

HERBOURG, (

Gtog.)

ville maritime

&

port

de France en

ormandie, dans leCorentin.

Lon .

t6d

:z.

1

lat.

49d s8' :>.6

1 '.

HER- CENS,

(}urifP.)

dans la courume d'Or–

Jéans,

artic. cxxiij.

fe dit d'un cens plus fort que le

cens ordinaire, qui dans l'état préfent efi moins con–

fidéré commc le produit de l'héritage, que comme

une reconnoilfance de la feigneurie dircae ; au lieu

que le

c/ur-cens

efi égal a-pcu-prl:s au revenu

ann~tel

de l'hériragc ,

&

par cene rai!on il n'efi point fu¡et

a

droit de relevoifons ni ventes dans la coCttume

d'Orléans: les rentes feigneuriales qui tiennent lieu

de ccns , font dans les autres cotmtmes la

m~me

c

hofe

que ce que celle d'Orléans appelle

cfter-cens,

&l.es

coCttumes de Blois

&

de D unois

cher-prix, Yoy.

HER

·PRI X.

(A)

• · HER HE,(. f. on donne ce nom

auxdiffé–

r cntes combes felon lefquelles on pratique le renfle–

menr leger qui fai t tanta l 'élégance des colonnes.

Y oy'{

CoLONNES,

voy<{

SECTIONS CON JQUES,

COI\'CHOIDE DE NICOMEDE. C'cfi en effet cette

courbe qu'on fuit póur les Ioniques

&

les Corin–

thiennes renflées

a

la maniere de Vignolc.

:>.

0

Au trait

d'un are furbaiífé ou rampant, dérerminé par plu–

fieurs points ou interfeilions de cercles, ou d'autres

combes , ou de droires

&

de cottrbes. On dir auffi

dans ce cas,

cerce

de meme que

clurclu.

La

cherche

efi

furbaiffie ,

quand elle a moins d'élévarion que la moi–

t ié de fa bafe ;

&furlu.uffie,

quand le rapport de la

haut~ur

a la bafe efi plus grand que celui de

l.

a

l.

3°. Du développemenr de plulieurs circonférences

fait felon quclque ligne venicale; pour cet effet, il

faur concevoir un lit élailiquecourbé circulairemenr,

de maniere que roures les circonférences ou rours

tombent les uns (ur les autres ; fi l'on lixe

a

terre

la premiere circonférence,

&

qu'en prennanr le bout

du lil élafiique on le tire en haut, on aura le déve–

loppement appellé

cherche,

&

l'on donnera a ce dé–

veloppemenr l'épirhere de

ra/ongi ,

& autres felon

le rapporr qu'il y aura entre la circonférence la plus

bafi"e & celles qui s'éleveront en fpirale au- delfus

de cette circonférence. 4

°.

Au prolil d'un conrour

courbe , découpé fur une planche meme ' pour diri–

gcr le relicf ou le creux d'une pierre, en indiquant

au Tailleur les parties qu'il doir enlevor. Si la pier–

re doir erre concave, la

durche

efi convexe; íi au

conrraire la

clzerclte

efi concave , c'efi que la pierre

doir erre convexe.

HE:RCHÉE , adj.

quamiti c!terchée, (Algeb. ou

Glom. )

Les Géomerres ou les Algébrifies appellent

ainú la quantité qu'il s'agit de découvrir quand on

p ropofe un problcme. Si l'on.demandoit, par exem–

ple , que l'o n déterminar le nombre, lequel multi–

p lié par

1:1.

produife 48 , on trouveroir que le nom–

bre 4 efi la

quantiti cherchie,

&c.

Chambers,

(E)

On diítingue dans chaque probleme les quanrités

connues ,

&

la quahtité ou les

quamitis cherchies.

Ainli dans le probleme précédent,

1:1.

.&

48 font les

quantirés connues.

Yoye{

PROBLEME, ÉQUATION,

&e.

L'art des équations conlifie

a

comparer &

a

combiner enfemble le¡¡ quanrités connue

&

les

t¡lf_an–

titls chercMes,

comme íi les unes

&

les autres étoient

connues,

&

a

découvrir par le moyen de cette com–

binaifon les

t¡uamit<s cher Mes ,

'eft-a-dire , aparve-

T ome 1/l,

CHE

nir

a

une équation

0~1

la

quantitl clzerchie

fott expri–

mée fous une forme qui ne renferme que les quan–

tités conuues.

V'Of<{

ARITHM ÉTIQUE UNIVERSEL·

LE

(0)

"CHERCHE-FICHÉ,

(Serrur.)

c'ell: une forte

de poinre acérée dont la rete forme un tour d'é–

querre,

&

efi ronde de meme que le refie du corps

de cet outil

:

il efi de cinq

a

ftx pouces, & fon ufa–

ge efi de chercher dans le bois le trou qui efi dans

l'aile de la fiche lorfque cene aile efi daos la mor-'–

toife, alin d'y pouvoir placer la pointe qui doir

<:~r­

reter la fiche .

L'ufage de la tete efi d'enfohcer les pointes en–

tierement en appliquant la partie ronde fttr la poin–

, te,

&

en s'en fervant comme de repouífoir ; c'efi

meme le nom qu'on donne

a

cetre tete: on dit qu'–

elle efi faite en repoulfoir en

L.

Le

clu:rche-

fiche

a quelquefois fa pointe un peu

c_ottrbée,

&

l'on s'en ferr alors quand

il

s'agir de pra•

tH¡uer une roure oblique aux poinres.

CHERCHER,

(M

a

delta/.) clzercher la cinquitmt

jambe,

en

termes de Manége ,

fe die d'un cheval qui a

la tete pefante & peu de force,

&

qui s'appuie fur

le mors pour s'aider

a

marcher.

(V)

*

CHERCHEURS,

f.

m. pi.

(Théolog.)

hérériques

dont M. Stoup a fait mention daos fon traité de la

re–

ligion des Hollandois. II

dit que les

clterclteurs

convien–

nent de la vérité de la religion deJefus-Chrifi, mais

qu'ils prétcndenr que cene religion n'efi profeífée

dans fa pttreté daos aucune églife du

Chrifiianif~

me; qu'en conféquence ils n'o nt pris aucun

partí,

mais qu'ils lifenr fans celfe les écriru.res ,

&

prient

Dieu de les aider

a

démeler ce que les hommes ont

ajotu é ou retranché de fa véritab)e doflrine. Ces

cher·

cfteurs

infortunés , felon certe défcription, feroient

précifément dans la religion chrétienne te que les

Sceptiques font en Philofophie. L'auteur que nous

venons de cirer, dir que les

chercheurs

ne fonr pas ra–

res en Angleterre,

&

qu'i ls font communs en Hol–

lande

:

deux points fur lcfquels il efi conrredit par le

M orui,

fans aucun fondem!:nt a ce qu'il me femble.

L'érat de

cherc!teurs

efi une malédi'ai'on de

Di~u

plus

ou moins commune

a

tous les pays, mais

tr~s-fré­

quente dans ceux o1t l'incrédulité n'a pas encore

fair les derniers progrés; plus l'incréduliré (era gran–

de, plus le nombre des

chercheurs (era

petit: ainfi

il

y

aura inliniment moins de ces hérétiques en

Angle~

terre, qu'en Hollande.

~

CHERCONNÉE, f. f. (

Commerce.)

étoffe foie

&

coton, quelquefois a carreaux, qui fe fabrique-am(

Indes.

D iél. de Trevoux

&

du Comm.

CHERIF

ott

SHERIF,

(.m.

(Hijl. mod.)

titre fort

en ufage chezles Mahométans. Il efi tiré de l'Arabe,

&

ftgnilie

foigneur :

raremenr les Turcs le tlonnenr

i\

leur empereur ; ils préferent celui

defultawqui

ex=

prime phlS dignement fa qualit . 11 fe donne·néan–

moins au fouverain de la Mecque, qui eft non pas

vaífal du grand- feigneur, mais fon a

!lié

&

fous fa

proteaion.

Yoy<{

CHEQ.

On appelle encore aujourd'hui

de

ce nom de

c!u–

rif,

pluíieurs princes d'Afrique ; fa voir,

~:Cmpereur

de Sus, qui eft auffi roi de T aliler, le rot_ de Fez

&

celui de Maroc, qui font devenus fouverams depuis

le commencemenr du feizieme úecle ,

&

fe difent

defcendus d'urt doEieur de la loi, nommé

Mahomu–

B en-

Hamet

autremenr le

clurif

Ha.fan,

dont les

rrois

lils

pa/vinrenr

i\

détroner fes légirimes fouve–

rains de Maroc , de Fez

&

de Talilet. Leur,s defcen–

dans fonr encore aujourd'hui en polfeffion de ces

royaumes.

(a

)

CHERIF,

(Comm.)

monnoie d'orqui fe fabdque

&

a cours dans toure I'Egypre

:

elle vaut 6

l.

17

1:

J

d.

CHERIJ

AR, (

Giog.)

ville d'Afte dans la Perfe

¡\

la province .de Teren.

Pp