CHE
CHERVEL
ou
HARWEL , (
Clog. )
riviere
d'Anglererre dans la province d'Oxford.
CHERVI,
f.
m. (
Hijl. nat. bot. ).fifarum,
genre
de plante
a
fleurs en rore ' difpofées en ombel!e'
&
compofées de plufieurs pérales fou
renues par le ca–
lice, qui devient dans la fuite un
fru.itcompofé de
deux femences érroires , renflées
& cannelees d'un
céhé ,
&
unies de l'aurre. Ajoíhez au carattere de
ce genre' que les racines font attachées
a
une forre
de
t~te
comme celle des navets. Tournefort,
injl.
reí
!terb. .Voy<{
PLANTE. ( /)
CHERVI , (
Maciere medica/e
&
diete.)
La racine
de
c!tervi
ell u·es-douce , & par conféquent tres-ali–
mcnreufc. On en fait un ufage fort commun
a
titre
d'aliment ; on la fert fur les meilleures rabies appre–
tée de diverfes
fa~ons.
ene racine pa!Te
a
jufie ti–
tre pourfort faine .
.Voye{
LÉGUMF.
&
Dt ETE.
Boerhaavela recommande dans lescrachemens
&
l es pi!Temens de fang , & dans les maladies de poi–
trine
<JlÚ
menacent de la phrhifie ; dans la fuangu–
r ie, le tenefme, la
~y!Tenterie
, & la diarrhée : il
c onfeille fes racines dans ces cas, cuites dans le lair,
dans le petir -lait , dans les bOtúllons de viande, &
illes fa ir enrrer dans tous les aümens de ces malades .
Les racines de
chervi
ont pa!Té encore pour apéri–
rives ' diurétiques' vulnéraires' excitanr la remen–
ce, donnant d
e l'appétir ,
&c.
mais en général on ne–
fe fert prefque
r.asde ces racines comme médica–
rnenr.
La racine de
chervi
efi une de celles dont
M .
Mar·
graff a retiré un beau fuere blanc ' peu inférieur a
celui des cannes afucre.
.Voy<{
Suc·RE, &
l'!tijloire
de l'académie roya
le
des
ciencts
&
Belles- ltttr<s de
Berlín.
CHERVINSKO, (
Géog. )
ville ele Pologne , dans
l e palatina! de Mazovie, fur la Vifiule.
HERU QUES, f. m. pi. (
Clog. allc. )
anciens
p enple5 de Germanie qui onr habité d'abord entre le
' Vefer
&
I'Elbe, mais qui ont cu dans la fuite des al–
liés au-dela du Wefer, qtú n'étoient guere connus
que par ce tirre.
HERZ , (
Glog. mod.
)
ville de Polognc aupa·
latinar de Mazovie.
Long.
39·
28.
lat.
_5,_
.5lf.
HERZO, (
Céog. mod.)
ile dn golfe de Venife,
avec une ville de meme nom' prcs des cotes de
Croatie, anx Véniriens.
Long.
32.
d .
lat.
4.S. 8.
Il
y a encore une ile de ce nom dans
1'
Archipel ;
e lle appartient aux T urcs , & efi habitée par des
Grecs.
CHESAL, CHESEAU,
ou
CHESEOLAGE,
f.
m. (
Jurifprud.
)
dérivé du latín
caja
,
qui fignifie
cafl
oupttit< maifon;
d'ott l'on a fait dans la baífe la–
tinité
caja/e , cajalagium
,
& dans les anciennes coC•–
rumes
&
anciens titres,
chifal,
ou
chctat
,
cheftaa
,
ou
cheftoLagc.
es termes fignifioient une
habitation
en genéra l ; c'eft de -la que quelques lieux ont en–
core confervé le furnom de
c!tezal ,
comme l'abbaye
de
hezai-Benolt. Mais on s'en fervoit plus commu–
nément pour défigner l'habitation & le tenement des
l1ommes de condition fervile , comJJ
étant ordi–
n airement de perites cafes ou habitations peu confi–
d érables ; c'efi la meme chofe que l'on appelle ail–
]eurs
masou max.,
m~xou
me.ix.
Lorfque les feigncurs
affranchirent leurs ferfs, i
ls fe réferverent les mí!mes
droits gu'ils avoient fur leurs tenemens, qui retin–
r cnt toujours le nom de
chifeaux.
Les priviléges ac–
cord s aux habitans de Saint-Palais,
&
qui fe rrou–
vcnt entr
e lesanciennes coutumes de Berri, pu–
bli
es
par
M.dela Thaumaffiere,p.
112.font
mention
de ces
ch
eftauxen ces termes
:
Quod pro quolibec ca–
fa li
jito in
unjihu.s nojlris
&
re.óus pertinenribus ad_ca–
fa/e
;
quod cafo/e. cum
plrtinentiis
ttneba.nthonuntS
quondnm tai!Liabilcs, rcdduu nobis
yiginti boffiL!i ayc-
Tome III.
CHE
na~
&
vigimi thnarii turontnfls cenfoale.t accordahile.s ,
vd tanuim
::~
feu pro ratti
qu.amunehunt
de.
cafoli.
L'articLe.2.
de la coutume de la prevoté de Troi
en Berri dit : "
f ttm
,
par ladite coutumc
&
droit
"preferir de tems immémorial , ledi t feigneur a droit
" de prendre fur chacun
cheftaa
étant audit ceníif,
" fix boi!Teaux de marfeche, & trois deniers parifis
"de cens accordablcs , payables comme de!Tus ; &
" pou.r
demi·cheftaa,
trois boiífeaux de marfeche , &
, un denier obole parifis ; & pour un tiers ou quarr ,
, a la raifon de!Tus dite,
&c.
Comme les feigneurs levoient des droits égaux
fur tous les
c/¡eftaux
,
ainíi qu'il paroit par ces deux
anides , il y a quelque apparence 'Jue
les
c!teftaux
étoient originairement d'une valeur egale, auflihien
que les mas ou mei.x ;· c'étoit une diilribution égale
de terrcs ou tenemens que le feigneur avoit fai t
a
fe
ferfs, en les affranchi!Tanr. Chaque particulier y
confuuifit des batimens pour fe loger, que l'on ap–
pella un
clufal;
& ces
cheftaux,
avec les rerres en
dépendantes, fe parrag
erent enfuite.
Voye{
M
AS ,
MEX, MEIX, M tx,
&
ACA2.ER.(A)
C HESERI , (
Giog.
mod.) perite ville & pays d'[–
tal ie en Savoie , fur les frontieres de la France, fur
la riviere de Va lferium , pres du pays de Gex.
CHESHIRE , (
G<og. mod.)
province maritime
d'Angleterre, dont Chefier efi la capitale, féparée
par des montagnes de eelles de Stafford & de Derbi.
Elle abonde en pilturages, & efi arrofée par les ri–
vieres de D"ée, de \Veever & de Merfey.
" CHES!ADE, adj . f. (
Myt!tologie. )
furnom don–
né a D iane, foit du mont
Cltif"uzs
dans l'ile de Samos,
foit de la ville de
Clajio
en [onie.
CHES EAU, f. m. fe dit,
en terme de Plombiers,
d'un canal de plomb de
17
pouces de large, plus ou
moins, qui porte fur l'entablemcnt d'une maifon ,
pou.r recevoir les eaux du comble, & les conduire
par
'!n
rnyau de defccnte dans !es cours & puifarts.
I1
y a des
cltqruaux
a
baveues;
ti y en a
a
bords.
Les
premiers fqnr recouverts par nne bande de plomb ;
les autres n'ont qu'tm rebord.
~!f.
termt de Fontainiu
~
clzefneaa
eílune rigole de
plomb qui difiribue
a
un rang demafques ou de chan–
deliers , l'eau qu'il
re~oit
d'une nappe ou d 'u.n bouil–
lon fupéricur. ( /{ )
CHESNÉE ,
f.
f. (
J urifprud.
)
ou
cltatrze ,
efi une
mefure uíitée en cerraines provinces , pour les ter–
res , & qui fert aufli
a
déíigner une certaine quantité
de terre égale
a
cette mefure. La
clzifrzée
a
Richelie11
en Poitou, contient
25
piés de long.
U
faut dix
c!uf–
nées
pour faire une bo11Telée de terre, & treize boif–
felées pour faire un arpent.
(A)
CHES EGHLR- BACHI , (
Hijl.
mod. )
un des
douze principaux officiers de la cour du grand-fei–
gneur.
ll
efi chef des officiers de la bouche & de l'é–
chanfonnerie , ou de ceux qui font l'e!Tai des vian–
des &desliqueurs qu'on préfente au fultan. Ce nom
efi compofé du Perfa n
chifni,
qui íignifie
l'1fa~
qu'on
foit
des viande.s
o u
dt la
hoijfoR,
&
de
gir,
qtu
vH~nt du
verbe
grijlen
,
&
fignifie
prendr<;
awcquels on a¡oC1te
bachi,
nom commun
a
beaucoup de charges en chef
ehez les Turcs. Quelques.
un~
le nommenr
c!zefthig–
hir ,
de
chifchide,
qui veut dire
goúur.
R1caut, de
l'unpir. Ouom. (G)
CHESTER
(
C éog. nzod. )
ville confidérable
d'Angleterrc , da'ns la provinee de Cheshire, fur la
D ée.
!1
s'y fait uR grand commerce.
Long.
'4· 29 .
lat•
.S3 .
..S.
CHESTERFIELD , (
C 'og. mod.
)
vil le d'Angle–
terre en D erbyslúre avec titre de comté.
Long.
16".
6"./at.
.5J.
12.
CHETEL,
voy<(_
CHAPTEL
&
CHEPTEL.
HETLF, FRELE, adj.
(Jardin.
&
aums Arts.)
fe dit d'un arbre foible , d'une
fl~ur
avorrée.
(K)
,P
p
ij