CHE
Marná, in qurí
mmus olim
fitifJe
dignofcitar, ad hofli·
.Ji
as dedimus
&
ad
cenfum, tali modo quod quaJibtt fzo¡:.
tijia haluhit oélo arpuznos terrtz
cuüihilis ,
t/
u.nUJn ar–
yenllum ad herhergagium faciendum; de itlo aruem ar–
penno in.quo trit
hube_rgagium,
r~dlÚtur
anrzuatim no–
Y,ís , vel tpiftopo P arijunji qui. pro tunport
fut rit,
in
nativiuue beaue Maria, unus fe.xtarius avena ; infqio
:fanéli R emigii , flx denarii Pariflenfls cenfual<s ;
&
tÚ
fingutis vero arpennis , in prtzdiao fiflo fanai R <migii,
Jex
ilenarii cenjüales.
D ans un aurre rirrc du meme
O do de l'a n
I
'l.OJ, fol. 6o.
il efi dir :
P ro hofliflá qua
fuit Guiltdmi de M oudon,
&c.
Y.
Brodeau fur Paris,
ti
t.
des cenjives
,
n. 8.
CHEF-Ll EU , efi le principal lieu d'une feigneu–
r ie , ou les vaífaux fonr obligés d'aller rendre la foi
&
hommage,
&
de porter leur aveu
&
dénornbre–
menr, & ot1 les cenfiraires fo nr obligés d'aUer por–
ter les cens
&
paífer décl aration. Le
chef-tieu
efi o r–
dinairement le chiheau
&
principal manoi.- de la fe i–
gneurie: mais dans des endroirs oi1il n'y a point de
charcau , c'efi quelquefois une ferme qui efi le
chef-
1iw ;
quelquefois c'efi feule ment une vieille tour
r uinée : dans quelques feigneuries Otl il n'y a aucun
chatea
u
ni manoir, le
chef-tieu
efi feulement une
piece de terre choifie
a
cet effet , fur laquelle les vaf–
raux font obligés de fe tranfporter pour fai re la foi
.&
hommage. Le
chef-tieu
apparrienr
a
l'ainé par pré–
ciput , comme renanr lieu du chateau
&
principal
manoir.
.Voy<{
AiNESSE , PRÉCJPUT, PRINCIPAL,
M ANO! R•
.Voyez. l'auteur des notes
fur Artois
, pp.,86.
.3S3. 3
62 .
D ans la cot1tume du co rneé de Hainaut ,
l a ville de Mons qui en efi la capitale efi appellée le
chif· tieu.
A Valcocienncs ,
&
dans quelques autres
coí\rumes des Pays-bas, ce terme de
chef-tieu
fe prend
pour la, banlieue.
Voyez.
D ontreman,
en fon hijl. de
'.Valencíen. part. ll.
ch.jv.p. Z79 ·
&
280 .
Enfin il fi.
gniñe encorela pri
ncipa lemaifon d'un ordre régulier
<JÜ
hofpi talier; ou autre ordre compofé de pluGeurs
maifons: par exernple, la connnanderie magifirale de
13oign..y pres O rléans, efi le
chef-lieu
de l 'ordre royal,
~l
ita1re&
hofp~talier
de
S.
Lazare.
.
CH.EF-METS
ou
CHEF-1'1015 ,
( l uriJPr. )
en quel–
gu
es cot•rumes , e!lle principal rnanoir de la fuccef.
fion, comn¡e en Normandie.
.Voy<{ ar!fli la coútrtme
ae S urene, art. iij. .Voyez.
te
mot
M
Ex.
(A)
· CHEF
du nom
&
4rmes,
dans les fa milles nobles,
e fi l'ainé ou defcendant de l'a'iné, qui a droit de por–
¡ er les armes pleines,
&
de conferver les titres d'hon–
neur qui concernent fa maifon.
CHEF·D' ORDRE , efi la principale maifon d'un Or·
are régulier ou hofpiralier, cclle donr routes les au–
t res maifons du meme ordre dépendent,
&
Otl fe
tienr le chapitre général de l'ordre. Les abbayes
chifs-d'ordre
font toutes régulieres
>
relles
~ue
Clu–
ny Prémpntré Cireaux,
&c. L'art.3.
de
1
ordon–
iía~ce
de Blois ;eut qu'a l'égard des abbayes
&
me,?·
nafi'eres
~tü
font
.ehe.fs-d'ordre,
comme Cluny '·
t–
teaux Premontré
Grammont , le Val-des-Ecohers,
S.
An~oine
de Vie"'nnois, la Triniré dire
des Mathu–
rins
le
al-des-Choux, & ceux au quels le droir
&
p;ivi lége d'élellion a
té confervé, & fcmblable–
mcnt es abbayés de Pontigny, la Ferré ,
lairvaux,
& {orimont ,
qu~on appe~e
les
qua~re premier~s
.(illes
de Ctuaux;
il
y
foa pourvu
p~r
leélion des
religt~ux
profCs defdits monafieres, fwvant la forme des fam ts
decrers
&
conllirutions canoniques.
Voy<{ ci-dev.
a.u
mot
H EF-LJEU ,
vtrs la fin .
HEF· EJGNEU.R, (
luriJP.)
ce tcrme a diiféren–
renres figniñcations, felo n les coíirurnes;
dans
quel–
ques-unes il úgniñe le
ftigneur fuz.erain;
dans d'au–
tres il Ggnilie
tout ftig=ur
fiodat ,
foit fuzerain ou
fimple (eigneur cenúer o_u foncier. Pa_r
l'art. r66.
d7
la colitume de
ormandie , le
chif:fttgneur
efi celw
feulcm ot qui poffi d
pa¡;
foi
&
par hommage , &
CHE
quia
caufeduclir ñefrombeengarde;
&
comme tour
fief noble
efi
tenu' par foi
&
hommage & tombe en
garde, il s'cnfuit que quiconque potTede un lief no–
ble efi
ckif-fiigneur'
a
l'exceprion des gens d'cglife
paree qu'ils ne rombenr poinr en garde
a
caufe
d~
leurs fiefs nobles. 11 fuit auffi de cet article que
!Out
chif-fiigneur
oe releve pas immédiaremenr du Roi
paree que cet article ne demande pas que le po!li
f_
feur de fief tomi;Je en garde royale, mais feulemenr
e~
garde; ce qm peut convemr
a
la garde fcigneu–
r•ale com!l'e
a
la garde
r~yale.
Yoye{
les cotm1mes
de Po nth1eu ,
art.
110.
An¡ou ,
201.
&
fuiv.
laine
216.
&
foiv.
om1an. anc.
ch.
:r:jv. xxxjv. xx:n/
E t
tiv. l . de t'üabl{{fem. pour les previitls de Paris
&
d'Orléans. Le grand coútum. tiv. ll. ch.
xxvj.
&
liv.
I V.
ch. v.
Galland,
dufranc-at.u,p .78. Gloff.
dc Lau.
riere , au mot
chif-fiigntur.
C HEF
~E
SENS, fe clit d'une ville principale qui
efi en droa de donner avis aux aurres villes
&
lieux
d'un o rdre inférieur qui
hu
font foCmúfes : par cxem–
ple , la vil!e de
V
alenciennes efi
cltefde flns
de fon
territoire.
.Voy<{ tes articles 14-Í.
&
146. de cwe
coú–
tume..
C HEF
d'une ftnunct , voy<{ ci-devant
C HEF
tfun
arrit ,finunce,
&c.
(A)
CHEF D'ESCAORE,
( Marim. )
c'cfi un officier gé·
néral de la Marine, qui commande une eli adre ou
u ne divifion dans une armée navale: fon rang r .
pond
a
celui de maréchal de camp fur rcrre, avcc
lequcl il roulc lorfqu'ils fe trouvent enfemble.
Ll
marque dillinfrive du
chef d'efcadre
a
la mcr , el! la
comerte qui Jui ferr de pavillon.
Voy.
CoR ETTE.
Le
chefd'efcadre,
en l'abfcnce du liemenam
gé·
néral de la Marine , fait les memes fonfrions, foir
A
la mer foi t dans les ports.
Yoye{
a
l'articú
LI EUTt·
I'(ANT GÉNÉRAL.
Les
cltifs d'e.fcadre
onr féance
&
voÍ.J< délibérati1•e
dans le confeil de guerre, chacun f1úvanr lcur an·
cienneré.
Amrefois en France o n divifoit la marine du roi
en fix efcadres , fous les titres de Poitou, de Nor–
mandie, de Picardie, de Provence, de Guicnnc,
&
de Langt•edoc; mais cette divifion n'a plus lieu,
&
le nombre des
chifs d'efcadre
n'efi pas !.imité: aélucl–
Jemenr il y en a quarorze en France. (
Z)
C HEF o'ACADÉMt E, (
M anege.)
efi un écuycr
qui tienr une académie , oü
il
enfe1gne
a
momer 1
cheval.
.Voy<{
ACADÉMJE.
(Y)
* CHEF,
f.
m.
( Blafon. )
fe dir de la partie fupé·
rieure de l'écu, mais plus ordinairemenr d'unc de
fes parties honorables, ce!le qui fe place au haut,
&
qui doit avoir le tiers de fa hauteur: elle peut
~rre
ou échiquerée, ou emmanchée, ou dent e, ou h r–
núnée, ou lofangée ,
&c. .Voy<{ ces mots.
Le
chif
efi
abaiffé ,
'luand la couleur du champ le
détache du bord li1péneur ile l'écu, le furmonre
&
le retrécit ;
furmonti ,
quand il efi d raché par
une
autre couleur que celle du champ;
bandé,
quand
il
a une bande;
chevronnl,
quand il a un chevron ·
r•·
té ,
quand il a un pal,
&c.
(
Yoyt{
BA, DE, CHE·
VRO
, PAL, &c.) ;
coufu ,
quand il efi de couleur;
retrait ,
quand il a perdu une parrie de fa haureur;
foúttnu,
quand il n'y a que les
dei.IXtiers de fa hau·
teur au-detTus de l'écu,
&
qu
e le tiers inféricur el!
d'un aurre émail.
Voy.
Lt
D iaionn. de Trlv.
•
HE. F,
couper en chif,
exprcllion ufirée daos les
carrieres d'ardoife.
.Voy<{ t'article
ARDOISE.
.
• CHEF
(
Boutang.)
fe dit du morceau de
lev~lll
plus ou moins gros, felon le befoin qu'on prévo1t,
pris fur cclui de la derniere fournée , pour ferYU"
la fouroée fuivame.
Yoy<{
PAI. •
.
~
CHEF, (
Coffret.)
ce terme efi, c_hez ceS ou_–
vners, fynonyme
a
brin
Oll
a
bout
:
amfi crand 11
Leur
fi ordooo ' d
oudr les our
~~
&
tre
inres
.
d:;