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CHA

);¡nte fu.r le mate ou le réúdu de la premiere;

l'eaJt

de

cluz.=

Jllct?ruú

eíl: plus foible que celle-ci.

.

Le

code:r

de la fa culté de París demande

dix

üvrcs

d'eau fur une li-vre de

chaux,

pour la préparation de

J.!eau prenúere; Bateus en employe huir. Cette eau

p orte dans la phannacopée de ce dernier aureur, & ·

dans-quelques pharmacopées Allemandes, le titre

d'eau benite ;

contre leqnell_e fage Juncker, qui croit

r::es-peu a fes venus merveilleufes, fe fíl.che tres-fé–

neufemenr.

On .rrouve dans les difpenfaires pltdieurs de ces

-eaux de

chaux ,

o u berútes compofées, dont nous ne

fallons abfolument a11cun ufage.

.on

a.

donné l'eau de

chaux.~

principalement me–

l ée avec le lair , & on a obfervé que ccrtains ef–

romacs, qui ne pouvoient pas le fupporter fans m<!–

la nge , s'en accommodoient fon bien l orfqu'on

avoit ajottré a une écuellée de lait une ou deux on–

c es d'eau de

chaux.

D e quelque fas:on qu'on donne ce remede, il doit

~tre

continué long-tems, comme tous les altérans.

Dateus qtÚ l'a recommandé dans prefque tous les eas

que nons avons mencionnés déja , veut que les ma–

la

des en prennent trois ou quatre onces , trois fois

p ar jour' ou meme pour boi1ron ordinaire p endant

urt

mois.

M. Burlet obferva dans les expériences qu'il re–

pera fur l'ufage interne de l'eau de

c!uzux,

qu'elle

d onnoit fouventdu dégout, qu'elle altéroit , qu'elle

maigriífoit,

&

qu'elle relferroit quelquefois le ven–

tre ;

&

qu'elle ne convenoit point par conféquen

d ans les eas de maigreur

&

de conilipation.

La

clzaux vive

e!l: employée dans la pharmacie chi–

miquea la préparationde l'efprit (de fe! marin) fu–

~ant

de

Víganus' voye{

SEL MARI ;

&

a

celles de

pluíieurs autres remedes chimiqnes tres-célebrés par

leurs inventeu rs , mais trop jufiement oubliés pour

qu'il puiífe e rre

utile.de

les faire connoltre.

( b)

CHAUX MÉTALLIQUE,(

Chimie.)

c'e!l:ainúqu'on

appelle communément en Chimie toute m uriere mé–

tallique qtti a perdu fon éclat

&

la Iiaifon de fes

p arties , foit par la calcination proprement dite ,

YOY<{

CALCINATION , foit par l'aélion de différens

m eníl:rues,

voy<{

MENSTRUE. Mais le n o m de

chaux

múallique

ne conviene véritablement qu'aux fub–

~a~ces méralüques_P~vées abfolum~:nt

de leucphl?–

gilltque, ou dépoutllees d'une p"arue de ce pnnct–

pe.

Yoye{

CALCIJ)IAIION.

Ces

chaux,

foir qu'elles foient imparfaites, foi r

q u'elles foient abfolues , co nfervent en core leur ca–

rallerefpécifique , de fac;on qu'une

chau:r

de plomb

fournira tottjours du plomb par la rédullion,

15;-

une

t;haux

de cuivre fournira conílamment du cutvre,

&c.

Y oyez

R ÉDUCTION.

Ce

qui

e!l: done exallement fpécial dans le mé–

t al, e!lun príncipe fixe,.oudumoins quin'en efr pas

encierement féparable par la calcinacion, or<!IDaire.

IL

e!l:

VTai

c¡u'une pottion des

cJu:= métalllques

efi

abfolument irréduaible, c'efi-a-dtre que dans

tou~e

chaux

nütallir¡ue

,

il

fe

ttou~e to~jour~

un-; ponion

de m;¡úere qu'on ne

r~ul:lira

¡amats a.retab_ür

dan~

fa

premtere forme de mc:;taJ, de

qu7l~ue

mamere qu oñ

la traite avee les mattetes phlogdl:iques : ce font les

chaux

de plomb (ur-tout qui font les plns fuj enes

a

c ette efpece de dé.chet,

voy<{

LITARGE

&

PtOMB.

C et érar d'irréduaibilité dépend fa ns doure d'un dé–

pou.illement ulrérieur, ou de ce que les parties mé–

nlliques ont perdu un aurre princtpe que leur phlo–

~iilique;

car une

chau:r

abfolue n'efi pas irréduaible.

Mais cette matiere irréduél:ible meme efi-elle exa–

aement dépouillée de tour carallere fpécial? efi-elle

un pri.ncipe exallement úmplc de la .mixtion m ' tal–

J:ique? c'e!l: ce qui n'efl: pas décidé dans la chimie or–

Pinaire. L a deíl:rullion abfolu d s m 'taux m me

parfait~,

_ou

la

féparati~n

pa:faite d-;s

~rincipes

de

leur IlllXnon , ell une prerentton alchimtque ou du

moins un probleme de la himie tranfcendan;e dont

lafolucion, ú elle exifie, n'a pas encore té publiée.

Un aurre ob}et de curioúté phyúquc, pottr le moins

auili intérelfant par la profonde obfctu; ré dans

1•–

quelle

il

e!l: encore enveloppé aujourd'hui , 'ell de

déterminer ú le troiúeme principe , ou la tcrre mer–

c~ielle

de

Bech<r ,

dont l'exifience quoique conreC–

ree avec aífez de fondement , efi pourtant indiquée

par pluúems phénomenes tres - bien d.!duits

de

la

tbéorie qui la fuppofe ; ú ceue terre mercurielle

dis-je , refic urúe aux

chaux mltalliques

rédn&iblcs'

&

ú c'efi par fon dégagement que la terre

métalli<¡u~

irrédufrible e!l: portée dans cer tat de plus grande

íimplicité. (

b)

CHAZELLES, (

C log. )

petitevillede France

dans le Fores., pres de Monrbrifon.

C HAZINZARIE

S, (

H"'.fi.

eccl.)

hérétiques q1ü

s'éleverent en Arménie dans le vij. úecle. e mot

efi dérivé de

1'

Arménien

cha{lts

,

qui fianific

croix.

J?ans le texte Grec de icéphore, es

d:emes

h

ré–

ttques font lappellés

Chat{int{_arims,

;:.:.«_1&Ri';"F"'·

On

les a auffi nommés

Staurolatru

,-·c'efi-

a-

dire

a®ra–

teurs de la croix

;

paree que de toutes les images

ils

n'honoroient que celles de la croix. Quant

¡\

leurs

dogmes, ils étoient Nefioriens ,

&

admettoientdeux

perfonnes en Jefus-Chriíl:. icéphore ,

liv.

XYII/.

cit.

54·

leur impute quelques fuperilicions fw&ulie–

res,

&

entre au tres, de cérebrer une rete en memoi–

re d'un chien nommé

art{ibart{<S ,

dont leur faux pro–

phete Sergius

(e

fervoit pour leur annoncer fon arri–

vée . Du refie , ces hérétiques font peu connus, &

lettr feae ne fut pas nombreufe.

1

G)

CH AZ A , f. f.

(

Hijl.

mod.

)

'L•on nomme ainíi

en T urquie le th.rélor ou l'endroir oh fe gardent

a

Con!l:antinople les pierreries du grand-feigneur.

Ce–

luí quien a la garde efi un eunuque noir qu'on ap–

pelle

cita{na agaji,

qu'il faut dillinguer <lu thréfo–

rier des menus plaifus.

C HAZ ADAR-BACHI, (

Hijl.

mod.)

c'efr le

n om que l'on donne en T

urqu.ie

au thré(orier des

menus plaiiirs, qui a la difpofition des fommes d'ar-

' gent qui appartiennent en propre au Sultan ; car

pour les revenus de l'état, ils fonr

a

la difJ?oíirion

du grand- v.iftr

&

du reftefdar.

Yoy<{

Vl SIR

&

TEF~

TES DAR.

CHE

CHEBRECHIN, (

C .!og. mod.

)

villc coníidéra–

ble de Po logne , dans le Palatinae de Ru.fiie.

L ong.

4'- :J.6.

lat.

5o. J5 .

CHEBULE ,

roye{

MIROBOLANS .

• CHÉCAlA, f. m.

(

Hijl.

mod.)

Ce mor fignilie

proprement en langue Turque

,ftcond, oulimtenant,

&

l'on en a fa ir

a

la Porte un nom commun ;\ plu.- •

Úettrs ofliciers , lorfque l'importancc de leur charge

demandoit qu'ils euífem un fecond; c'efl: le fccond

qu'on appelle un

chúaia.

JI

y

a rrois principaux

eh

caia

:

celui des janilfaires, c'ell - peu - pres un des

lieutenans de l'aga ,

voy<{

AGA : celui de cuifine,

c'efr

le

fecond maltre-d'botcl du

~rand-feigncur:

celui de l'écurie, c'efi fon fecond ecuycr.

HÉCHILLO S,

f.

m. pi. (

Jurifprud.) dtJJIJ 14

coÚtume de S. Jean d'Angeti, art.

t5.

font des prés

champaux,

c'efi-~-dire

des prés haurs, qui font dans

}es champs,

a

la différence des has pr

S ,

qui fon1le

Ion des rivieres.

(A)

.

HEDA, (

Commerce.)

monnoie d'étai.n falm–

qttée, qui a cours dans le royaume de ce nom, dans

les lndes Or;iemales, proche les t!tars du grand M<>–

gol. Le

ehcda oilogonal

vaut deux fols un fepucme

de denier arsenr de France,

&

le

chula rondne

vaut

qu fept deru rs, On d no un

eluda rond

pour

_n.r