CHA.
lt!e;.a
la-lettre qui leur eíl: propre.
f/oy. laecueil dis
ordon./l.ancu
d~
la troijiemt rae(.
;
cuJ.x
de
J
oly , Fon–
t anon , Neron;
t.
traité de la polia
de Lamare; Bro·
deau ;
ji1r
Paris;
au commencement:)
&
ci-apr~s
aux
dijférens noms des ojficiers d1l chátelct. (A)
C
H"
ATE LE T,
m R ubannerie ,
petit a!l'emblage
<le bois, qui fur deux broches ou bou.lons de fer foCt–
rient 48 potúies, qui font mouvoir les llautes lilfes.
Voyez 'Planc!tes du Rúhannier.
CHATELET, (LE)
GJog.
perite vi!le de France,
dans1'ile de France, dans la généralité de Paris.
CHATE-LEVANT, CHATE-PRENANT,
(Ju–
'Tifprud. )
c'étoit une claufe qui fe mettoit ancienne–
ment d·ans les contrats au pays Meffin , par laquelle
on donnoit pouvoir
il
ceux qui prenoient des fonds
a
gagiere
Otl
a
mort-gage, d'en prendre
&
percevoir
-tous les fruits.
f/oyez
M. Ancillon,
dansfontraiddes
gagiew
,p.
ro .
(A)
·
. CI-I:ATELLENAGE, (
Jurifprud.)
Le fiefappellé
c!táulúnage
coníiíl:oit en la garde
&
gouvernement
d'un chatean, pour le comte Jale ou eccléíiailique
propriétaire de ce chiiteau , avec un domaine con–
fldérable qtú y éroit attaché ; la feigneurie & toute
juíl:ice dans ce domaine ,
&
encere la fuzeraineté
{ur pluíieurs vall'aux. Ce droit de
clzátcllenage
exif–
mi t des le milieu du xij. íiecle.
f/oyez
Brull'el,
d<S
fieft,
p.
712.
&
714- (A)
CHATELLENIE, (
Jurifprud.)
fignifie tout-a-Ia–
fois
lafiigruuri(,
d'un
feigneur
chiltelain, l'étendue
de fa feigneurie
&
de fa jufiice. Le terme de
cháttl–
l enie
vient de
chduau
ou
c~átelet,
&
de
cluitelain,
paree que les chatelains étoient prépofés
a
la garde
d es chateaux, comme les comtes
a
la garde des villes.
Anciennement les
cháullenies
n'étoient que des of–
fices, ou plfttot des commiffions révocables
a
vo–
lonté ; les comtes commettoient fous eux des chate–
lains dans les bourgades les plus éloignées
,
pour y
c ommander
&
yrendre la jufiice ,
&
le reílorc de
c es chatelains
fi.ttappellé
cluittllenie.
Dans la fui te,
les chiltelains prirent en fiefleur
chátellenie,
ou s'en
attribuerent la propriété
a
la faveur des troubles. 11
y
a néanmoins encere plufteurs provinces ou les
cluitellenies
ne font que de ftmples of!ices, comme en
Auvergne, Poitou , D auphiné.
On fe (ere indifféremment du titre de prevoré ou
de celtÚ de
chátellenie
pour exprimer une feigneurie
& juilice
qtÚ
ne releve pas dircfrement de la con–
ronne. Ces
cháeellenies
n'avoient anciennement que
la ball'e juilice; c'eíl: pourquoi quelques coCttumes,
t:omme Anjou , Maine,
&
Blois, portent que les
chatelains n'ont que baíle juíl:tce ; mais prefente–
ment la plCtpart des
chátellenies
font en poll'eilion de
la haute juilice, tellement que dans quelques an–
ciens praúciens,
chátetlenie
fe prend pour toute hau–
t e-juíl:ice , meme relevant direfrement du Roi ;
&
l'on voit d'anciens contratsqtú commencent par ces
mots ,
en
la cour de chátellenie
de Blois, de T ours ,
de Chartres,
&c.
11 y a done deuxfortes de
chátelle–
nies
;
les unes royales , les autres feigncuriales.
Y.
Loyfeau,
desfligneuries, cit. vij.
&
ci-devant
CHA–
TELAI NS.
(A)
CHAT ELLERAUT, (
Géog.)
ville de France en
P oitou, avee titre de duché- pairie , fur la Vienne.
L ong. 19d. 13
1 •
4"· lat. 46d. 33'· 36
11 •
CHATEPELEUSE,
voyez
C HAREN<;ON.
*
CHATIB, f. m. (
Hijl. mod.)
c'efi un miniíl:re qui
a dans la religion Mahométane a-peu-pres le meme
état
&
les memes fonfrions qu'un curé de ville, ou
qu'un aumonier de cour, dans la religion Chrétien–
ne. Les imans ne font que des curés de campagne,
ou des dell'ervans de mofquées peu conftdérables.
"CHATIÉ,adj.
fediNn Litterature,d'un
íl:yle oll
l'on ne s'efr permis aucune Jicence, aucune répéti–
tion de mots trop voifine, ni fur-tout au,une faute
T ome 111,
·
CHA
legete de langtte• Il efi fynonyme
e~
Peinttlrc
aj'ag6
&
correE!..
CHATIER
un cheval, en ttrme de Manege
,
c'ell:
luí donner des coups de gaule oud'éperon, lorfqu'il
réftfie
a
ce qu'on demande de lui. On peuc le
chátitt
a propos , ou mal-a-propos ; ce qui depend du díf–
cerneÍnent
&
de la fci ence du cava licr. Les aides de"
viennentun
ch~timent
lorfqu'elles font données avec
rudeife.
f/oye{
AIDES. (Y)
· CHATIERE, f. f. (
(füonom. domejlil¡.)
é'eíl: une
ouverture quarrée pratiquée aux portes des caves •
des greniers,
&
de tous les endroits d'tme máifon
Otl
J'on renferme des chafes qui peuvent etre
atta~
quées par les fouris
&
par les rats ,
&
olt il faut
don~
ner acces aux chats pour c¡u'ils détruifent ces a
ni~
maux.
Chatiere
fe prend encere dans un autre fe'ns ;
voy•t
l'
art. j'uivam,
1
CHATIERE, f. f, (
Hydra1tliq.)
differe de la pier>
rée, en ce qn'elle et1 moins _grande,
&
batie feule–
ment de pierres feches pofees de champ des deux
cotés' & recouverte de pierres plates appellées
cou–
vertures,
enforte qu'elles forment un efpace vuide
d'environ 9
a
l O
pouces en quarré, pour faire écou"
ler l'eau fuperflue d'un baffin, ou d'une tres-perite
fource. Ces
clzatieres
b~ties
ainft légerement íbnt
fort fujettes
a
s'engorger ..
(K)
CHATHAM , (
Géog. )
villc d'Angleterre dans la
province de Kent, fur la T amife, pres de Londres;
fameufe par le grand nombre de vaill'caux qu'on
y
conllntit.
•'
CHATIGAN , (
CJog.
)
ville riche
&
conftdéra~
ble d'Afte, dans les lndes, au royaume de
Bcnga~
le,
fur le Gange.
· CHATI LLON ,
poif!ón,
(
H ijl. nat. ) voyt{
LAM~
PR ILLON. (/)
CHATIU..ON-SUR-CHALARONNE, (
Géog. )
vi!le de Ftancc dans la Brell'e, fur la riviere deCha–
laronne.
'
CHATILLON-SUJt-LOJNG, (
Qéog.)
petite ville
de France dans le Giitinois.
CHATILLON-SUR-LO!RE, (
GJog.)
petite viJle
de France en·Berri, fur les confins de la P-uifaye,
fur la Loire.
CHATJLLON- SUR- MARNE, (
Giog. )
ville de
France en Champagne.
CHATI LLON-SUR-SAONE,
<
Géog.. )
peúte villede
France en Lorraine, au duche de Bar, fttr les fron–
tieres de Champagne.
C HATILLON-SUR-SEINE,
(Giog. )
ville-de Fran•
ce en Bourgogne
,
fur la Seine.
CHAT!LLON-SUR-lNDRE, (
Glog. )
ville de Fran–
ce en T ouraine, fur.Jes conlins du Berri.
CHATILLON DE MT<;HAILLE , (
Géog.)
perite
ville de France dans le Bugei, pres du Rhone.
CHATfLLON DE PESCAIRE, (
Géog.)
ville d'fta•.
lie en T ofcane, dans le territoiJ'e de Sienne.
*
CHATIMENT,f. m. terme qui comprend géné–
ralement tous les moyens de févériré, permis_ aliJe;
chefs des perites fociétés , qui n'ont pas !e dro1t de
vie
&
de mort ; & employés, foit pour
~xp!er l~s
fautes commifes par les membres de ces foCiétes, fo1t
pour les ramener
a
Ieur devoir
&
les
y contenir.
La fin du
clzátiment
efi toCtjours ou I'amendement dtt
ch~tié,
ou la fatisfafrion de l'olfcnfé. Il n'en eíl: pas–
de meme de la
peine,
'YOY<{
PEINE. Sa
fin
n'eíl: pas
toí'tjours la réformation du coupable, puifqu'il y a
un grand nombre de cas
o~
l'cípérance d:ame?de–
ment vient
il
manquer ,
&
ou la pe1ne peut etre eten·
due jufqu'a u dernierfupplice. Quant
a
l'autorité des
chefs des petites fociétés ,
voy<{
PERE
, MAITRES ,
SuPÉRI EURS,
&c.
c'efi le fouverain qui inflige la
peine; c'efi un fupérieur qui ordonne le
chátimem.
Les lois du gouvernement ont déftgné les peines ;
les ,oníl:itutions des (o,iétés ont marqué les
cháti-;
.
1
i