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A

s p(!ch

ur~

qui v culcnr fairc certc peche on

inq

u li

cerclc:s de fcr rond, de la groffi ur du

doig & de douz.c: , 'l'unz.c pouccs de díamerre, fur

lcCc¡uc:l5 font am:trr

de pcrits fac de reu dont

les

malllcs onr envtron quatre ligncs en quarr ; ainfi

llcs font fcmblablcs au bouteux o u bom de quic–

vrc.

Lc:s

pecheurs placent quclques crabcs

:m

fond

du fue pour fervir d'appas aux falicots :

(ur

le cerclc

de

la

cl,auáitr<

(ont

trois bouts de ligues

quj

fe réu–

ni(l'ent

~

un demi-pié de dillanee du ccrc!e de fer ;

es trois bouts de lignes font rappés fur une autre

li2nc plu'l longuc gamie par le haut d'une flore de

JiJge , pour que le pcchcur puiJfe reconnoitre oo

{ont les

clwuáicru :

le has de cene grande ligne

ell

auffi garni d'unc flore de liége, dont l'ufage ell de

foCucnir dnns l'cau les rrois premicres lignes dont

nous

a

vons parlé. Le pcchcur jcue ces forres d'inf–

rumens garni d'appas cnrrc les ro hes, & les re–

leve de tcm en rems au moyen d'une petite four-

ehc qu'il paffc fous la flote qui ell , la furfuce de

l'cau :

il

retire de cu re maniere le

fa)j ors qui fe

rrouvcnt dans la

cl•audurt.

11

continue cene p@che

rant que la balfe eJu le lui permct.

ene peche fe

fuit dcpuis le prinrcm

jufqu'en amomnc.

Voy<{ la

fiC·

.

PI. I V. ác Plcn<:

l'homme qui ell

c8t de

clm qui releve

les

chaudicrts,

fa

ir avec un crochet

In

rechcr he du poiffon piar enrre les ro hes.

HA DI!:RE,

m umu

de Fondcur á

e

puit plomb,

cll un grand vaiffc, u de fonre mont

litr un four·

ncau de

mJ~Onncrie,

daos lcquel on fait fondre le

plomb.

HA OlER

tn ttfmt de Ra./fintur

dtfucrc.,

c'eíl

u n ¡;rand vafe de uivre rougc, creux ,

largi vcrs

es

b

rd

comp

(.

de

icees rapport<:es, ont la

grandeur n'efl détermin e que par l'ufage.

U

y en a

de tr is ou quatr forres, • qui outre le nom géné–

rnl de

chautliut ,

n ajoí\re pour les diftingu r cclui

de mnricre ,

In

pcr cllion dcfquclles elles ferven¡,

Y oy.

H A DIERE

Á

IR E,

H ODIERE

Á

CLARr.

l'lER ,

ItA DlfRE

LAtRf.E,

H A DIERE

MER.

HA DI REA

LAIR

E,ellparmiluRaifineurs,

ltn gmnd v nfe tri: -profond moin

largi par en–

hnur :\ pr porti

n

de

n fond , que le

chauáitru

¡\

Jnrificr

& ,

Cllire.

J'OJ l(

CIJ

n/0/$

J

/tiiTS tJrt11:/t.1.

llc cll dcfccnduc dans rcrre ¡ufqu'a plus de la moi–

t io.: de fa hnmeur : elle n

a

potnt de hord polliche,

• ne fcrt qu' conrenir la

el

a

ir e en attcndant qu'on

la cuifc.

P'oyt{

LA

rn

E

&

1

n

E.

H A DIERE

L

tUFifR

wtcmuát R ajfintur

ninli n mm e paree qu'clle n'ell d'ufage que dan

In clarification d s matiere .

J/.

LARlFIER.

uant

;'t

fa orme

&

¡\

fa polition,

lle font les memes que

elles de la

hnudicr<

a

uirc. V o

<{

HAODJ ERE

IR

,

JI

DIERE

JRE,

tn ttrmc de Ra.flinwr,

ell

m nté.: fur un ourneau de briquc

11

qui lj>n fond

fcrt de vo

tiC.

Le bord nnrérieur de ceue

aaudurt

n

polli he; mai

on le rcjoint

ti

folidemenr au

rp de In

clwuáicre

J?ar les tenons de ler dont il eft

•ami,

for e de ltnge qu'il ne laiffe aucunc if–

lue.

n nppctlc ceue hnudicrc

a

cuirc

paree qu'elle

ne ferr qu',, celo , pltll '

par la e mmodité qu'elle

d nnc

a

u~

Oll\•rier qui n 'ont pa

li

loin

a

tranfpor–

t ·

r In

uito: daos J'cmpli qui efi !OUt pr

<

d elle que

pnr

a

u une propri re d r.:m1in e; pouvant fervir •

larili r, pcndnnt que ccll.: qui fert . clarificr fer–

' 'iroit ;\

uirc, fnn nutre in on cnicnt que la dlffi–

ulré du tranfpo rt , comme n u venons de le

dír

.

/ tlH {

H

DI ERE

LARIFJER.

• H \ ' Z

ou

Hl

\ 'EZ,

(Giog. )

place orredu

Ponugnl , capimle de la pro\•mcc de T ra-lo • Ion-

te

ng. to .

lu.t. .¡t• .¡

H

F,

OF ou

ELl

(om. )

CHA

foics de

Pcrl'e

qui noU'I viennent particulieremcnt

par Alcp &

eyde.

V oy<\ le áiaion.

du

comm.

• HA FFAGE,f. m. (

Comm. tkhou.)

On appclle

/u>is dt clzauffage

rout celui qui fe vend ici fur no

chantiers,

&

qui eíl compris foU'I le nom de

hoir de

coráe, corurtt

fogot,

&c.

~-'<!Y•{

l'art.

Bor .

'ell

ordinairement du hctre, du charme, du cbéne, des

branchages de taillis.

Yoyt{ l'art.

Bo

JS.

Le h rre

&

le charme font les meilleltrs. Le chl!ne vieux noir–

cir ; le jcunc vaut mielLY · il nc faut pas que

1'

coree

en foit 81 e: le chíltaigner ellpetillant: le bois blanc,

tels que le pcuplier , le bouleau, le tremble ,

&e.

ne

chauffe point.

C HA

f'FACE,

( f urifpr.)

ell Je droit que quel–

qu'un a de prendrc dans le

b~s

d'aurnn dn bois

pour fon

ltauffagc.

On donne quelquefois ;\ la fcn\.o

me par contrat de mariage , en cas de viduité,

(on

habuacion dans un cb rcau du mari,

&

fon

chauff"'

8<

dans les bois

~ui

en dépenden

t.

On peutauffi don–

ner ou

1

guer d aurrcs perfonnes leur

ch=Jfag<.

e

droit ne confille qu'in

ufo

de maniere que celui au–

qucl il apparrienr ne peut prendre

du

bois que pour

Con

ufage; il nc pcut en cédcr ni en vendrc ;\ un

nu–

tre, ni exiger la

alcur de

Con

droit en argent.

Plulieurs fei!l"eurs, communautés , officiers,

&

aurres particulters, ont un droit de

clwuffa!J<

dans

les

bois & forl!t du Roi.

L'ordonnanee des eaux&

for~ts

contienr plulieurs

difpolitions ;\ce fujer: elle attribue aux officiers des

eaux

&

forers la connoiffance des conreflations c¡ui

furviennent fur le droit de

chauffag• :

elle

révo~te

tous lcs droirs de cctre efpece accordés dans les to–

rers du Roi , & veur que ceux quien potfedcnt

a

li–

tre d' chnnge ou indemniré,

&

qui ¡ullilieront de

1

ur po(l'cffion nvant J'nn

1

~60

Olt autrement

a

titre

onérClLY foient dédommagés , &jufqu'au rembour·

fement pay s annuellemelll fur le prix de ventes

de la valeur de leur

dtauffa¡¡<:

elle ordonne que

ceuY atrribués aux officiers en conféquence de

ti–

nance, fero nr évnlués ,

¡\

l'etfet d'erre rembourfés ou

pay

S

de la meme maniere

~u'iJ

vient d'ct

re dir ; 'l',IC

les communaut &pnrticulters joiliffan

dechau.Qa–

gc

a

cauCe de redevance

rrellations

en demcrs

ou cfpe es, fervice perfonne de garde, corvées ,

ou

a

u

tres

charges, en demcurerbnt libres & déchar–

g

s en cont1 quencc de cette. r vocation.

A 1'

!gard

de

chau.lfacu

accordés par le palie , pour cauíe de

fonda rion

&

donation faite aux églifes , ehapirres

1

& nutres communaut s, l'ordonnance vcut <¡u'ils

(oicnt confervés en efpece, & que les états en

(oient

arrt!rés eu !gard

a

la poffibilité des for ts du Roi ;

que li elles fe rrouvoient dégradées & minécs, la

valeur de ces droit de

chaujfogc

(era

Jjquidée fur les

avis de grands-maitres, pour l!tre pa és en argern

comme il vicnt d'l!tre dít

f.~ns

díminutton ni retran–

chement. Les religicux , h8pitaux,

&

communau–

rés ayant

chaujfa¡¡<

par aum8ne de no roi

,

ne.l

'au·

ront plus en efpcce , mais en deniers.

11

(era

f.ut

un

érat de tous les

chauffagu

en cfpece ou en.

arge

nt ,

pour erre d Jj

r

S

fans augmcnration,

¡\

pctnc ,

&e,

11

ell: d fcndu aux officiers d'exigcr ou de reccvoir

des marchand aucun bois (ou

prére~te

de

ch=f–

J«ce

ou autremenr. L<.'s officiers ne fcront poinr

pa és de

fommes qui lcur (eront regl es au lieu de

chaufJag<

s'il nc fervenr

~ont

rélidcnce aéhtcll':_>

dont il apporteront dcs cerr•ficats des grands-mat–

tres au receveur : enlin il eíl dit qu'il nc Cera

fa

ir

a

)'avenir aucun don

ni

atrribution de

cluw.ffacc;

que

s'il en étoir fui t, on n y aura aucun égard ;

qne

lors de venrcs ordinaires le potfeffeur des boi s

fujers

¡)

ciers

danger grurie,

&c.

prendronr leur

~ho

~u.ff

<>!J'

fur la pan de la vente;

'P.:.'

e s'il n'y a

vo!t

pa

s de

ente ou en e aucun

tlwu,Uag•

ne fcra

pns

qu'

n bois morr ou morr-bois des neuf efpeces

p.or