CHA
les
ouvriers en foie ont auai une
chaujfrttt<
,
ou
coffret de bois garni de role en-<ledans, dans le–
que! ils allument du fcu , au-deffus duque! il
fonr
paffer leur vclOLtrs , pour en rcdrcffer le poi! lorf–
qu'íl a ét
froiffé.
Voy<{
l'
art.
ELO uns,
&
dans les
P lant!..
lajig.
át
eme
cltauffrcne.
HA FOUR,
f.
m. four
~
chaux
voy<¡:
H
x.
n donnc cncorc le
nl~c
nom au
ma~afm
ol• l'on
(erre la pierrC!
a
calc:iner' le boí dcffinc
~
ceue op -
ration,
&
la chaux
qu<~nd
elle e!l: faite.
(P)
HA
FOUR
l~R,
(. m .
(
arl.
M
le!..)
on don–
nc ce nom aux ouvrícrs c¡ui font la chaiL"<.
e mé–
tícr e!l: trcs-péníblc, paree c.¡ue la conduíte du fcu
dans les fours demande de l'atrention, qu'on travail–
le bcaucoup,
&
~u'on
ell peu payé.
HA L , (
eeog.)
vil!e forre des lndes , fur la
cote de Malabar ,
~ans
le royaume de
ifapour,
avcc un pon.
Long.
90.
20.
lat.
t8.
jO·
HA LER,
v.
afl. (
Agri u/t.)
c'cll arrofcr de
hau:..
Voy<{
EMA ILL
,
&
HAR BON
É.
HA
LN
, (
elog.)
perite vil!e de France en
Píe, rdíe ,
nu
pays de anterre, avcc útrc de duché–
pairíc.
Long.
20. jO.
la1. 49· 4J.
HA ME,
(.m. ( Agricult.)
efi la tige des plan–
tes quí
e
fcmcnt en pbín champ, telles que les bl
s
&
le avoínes. On les nomme encor
rojéaux. Voy.
ROSEAUX.
H
M
E (
J urifprud.
)
que quelques cottrumes
commc Artois appdlent auffi
tjltulles,
e!l: ordinaí–
r emenr laíl!i dans les champs pour les pauvres ha–
bítans de la campagnc,;., qui
1
employent au fourrage
&
a
la litíerl! des beíl'l'aux'
a
couvrir les maifon ou
¡\
leur chnuffage.
hacun peut cependant conferver
Con
propre
chau-
111<
pour fon ufage : íl y a meme des endroits olt on
le
cnd
~
!'"dnt l'arpent ; dans d'autres on le brttle
fur le lícu pour re hauffer la terre
&
la re ndre plus
(.
conde. Dan quelqucs endroít on ne peut confer–
v cr c¡ue le tiers de on propre
chaume,
le furplus doít
l!tre niffé pour les pauvre ; cela dépcnd de l'ufagc
de
chac¡ue licu.
Le Juges ne pcrmeucnt commun ment de hau–
mer 1u'au 1
5
eptembre' ou mcme plus tard' ce
c1ui dcpend de l'ufage des liem:
&
de la prudcnce du
juge. Ce qui n
te aínfi établi , t:mt pour lmffer le
tem aux glaneur de glaner, que pour la conferva–
LÍon du gihier 9ui ell encorc foible.
11
n'c!l pernus de mener les beffiaux clans les nou–
vealL
chuunu
qu'apr
s
un cenaín tems, alin de
lni!l"cr la liberté de glaner & d'cnlever les
chaumes.
e terns cll regle di erfcment par les cotlmmes ;
uclques-une
ommc Amicns, Ponthieu
Anoi
le fil{Cnt :\ trois jonr ; d'autre étendcnt la défenfc
jufé¡u'a ce que le maitre du
c!.aume
ait cu le tems
d'enlcvcr fon
haumc
fan
fraude.
Les dcfcnfcs faites pour les
cltaumes
de blé ont
égolcment líeu pour les
haumes
d'avoinc,
atttres
menus grains, p
ar e que le pauvres glanent toutes
foncs de graín .
Voy.ltL<J•iw¡ue ,
h..
.;xix.
n.
9· L«
c11itumc J'Orl an
s art. 19.S. L'arrit de rigltmcnt du
.¡.
Juilltt
1
Jo.
Et lt code ruro1l ,
!..
21.
A)
HA
IER
(
Jurifprud.)
vo
<{
H
l E.(
A)
HA
1
,
(e
og.)
peúte ,,iJic de Fran e dans
la Bríc Parí
ti
nne.
HA
liERE ,
f.
f.
(
atcon. rupir¡. )
c¡¡bane
3
l'u·
r.,gc de pa lhns , des charbonniers , des chaufour–
ni
•rs ,
& .
c'ell-1:\ qu'ils fe retirent , qu'il vivent.
l! nom lcttr vícnt du haume dont elles font cou-
Yen '
; maÍS On le tran pone en !\en ral
a
toute
0!"lc
d • abanes.
n ne fauroi t apphquer au.
cltau–
murcs
•
abanes de no malheuretL" payfan
e
que d}t
! ·•
itc de
aban • oñ les anctens
~innoís
~··
rcttro•cnt fan
rrav:üll
r:
1
atiu.s arfurontur
To·~•
11/,
C H A
25 7
r¡uam ingcmtre agris, ilúzborare domihu.s, fuas 4/ieiUif–
'lue fortuna$ fpe
muw¡ue.
verfarc.
HAUMO T, (Giog.)villedcFranceenCham–
pagne, dans le ,Baffigní, pr s de la larne.
Long.
:a.
.¡6 . lat.
.¡.8.
6".
HA UMOI'OT, (
e!og.)
petite
ille de France au
exin.
11
y
a encore plufieurs pctites villes de e
nom
,
une en Tourainc , une atttre en
aV'o;e~,
&.'
une troífieme au pays de Luxembourg.
UAUMO 'T, (
Glog.)
villc de Francc
eh
D uu
phiné ,
(ur
les fronrieres du mar<J.uifat de ufu.
,
HAUMONT, (
e log.)
pctite ville de avoie, fui
leRhone.
1
HAU
E,
en
ttrme d'Epirtglier,
efi un motcea
de bois taill · en-dcffous,pour embra!fer fur la cui.IJe;
haque e rrémité en eJl rm"erf.!e d'une courroie
de
e
uir , donr on líe la
chaum
lur la cuilre. a panie
fupéríeu re a ver$ fes bords deu.,..: anneaux dans
ter–
qucls paffe la qoffe. On fait entrer les rron,oru dans
la
chaunc
,
pour les couper plus fa ilement en han–
fes.
Voy<{
HA 'S ES, TRON<;O
,
&
ROSSE ,
&
lajig. t9.
&20.
Pl.ácl'Epinglier, & lajig.
4·
~ -me
Planche ¡
vignctre qui repr.!fente
t om•rier qui
a la
haune
fur
la
cuiffe,
&
q11i coupe des tronqons.
Lajig. '9
repréfente
la
chaumpp;
qla roffe c¡ui paife
dans les deux anneaux de la platine, pour a!l"ujetLir
les tron,ons·
r; s
repréfente la boite , dont l'ufage e!l:
d'égahfer de longu ur les uon,ons.
C...HAU
l, (
e tog. )
peúre villc de France eo
Pi–
cardie , fur 1Otfc.
Long.
:zo. j:zl.
4-f".
lat.
49 · 36'.
j:z".
HAUO
1
,(Comrmr. )»oyt{ T ARRATANE·
CHAUONI .
CHAU
,
(e
'og. )
pays d'Afriquc en Barbarie ;
au royaume de Fez.
HA U EY, (
e éog. )
ile de !'Oc an, fur les co–
tes de
ormandíe , dans la Manche , prcs du
o–
tcntin.
HAU
E ,
(.
f.
parrie de notre habillemenr qur
couvre les jJmbes.
Yoyq
BA
HA
U
SE , (
Comm.
)
voyq
C HAPEAU.
HAU E, (
Pic!.e.)
cfpece de tilet qu'on difpofc
au-dcdans del> autres, commc on l'a pratíque au
chal
m,
donr l'ufage efi d'empi!cher le potOon de
rétrograder
&
de s'échappcr Ju liler , quand une
fois il y etl cntr .
Voyt{ laconjlrufliontÚ/a
chau.ffe
du cltalus ¡ di<
tfl
inglttiwft.
HAU SE , (
Pharmacic.
)
Cltarif[<
d'Hippocrate •
monica Hippocmtis,
fae contque, ou efpe e de long
capuchon tait d'un bon drap fcrr
, dont les Apou–
catrcs !e fervenr pour filrrer ou paffcr certaines li–
que~trs,
comme rataliars , fyrops, décoa íons ,
&c.
V.
FJ LTR E. Les Apoticaires le fervenr moíns commu–
nément de la
clrauffi
que du blanchet, qu'íls luí ont
fub!l:im
,
&
qui efi réellemenr plus commode dans
la pll\part des
cas.
Voy<{
BLANCHET. Que!que au–
teurs All mands onr in.finué ou dit que le nom de
cha1if{<
d'Híppocrate, ou plütot d'hyppocras , lui
toit venu de ce qu'on l'a oit employé d'abord
A
la
lJrifi atíon de
l'hyppocras.
1ais
Blancard
luí faír
l'honneur de luí donner une rymologic
re que;
il
tire ce nom de
J.,.¡
,jub,
&
"'f<U'"I'-' ,
miji:to.
~b)
HAUSSE
d 'aifancc
tn
btiumuu,
(
A rclura1.)
el!:
un tuyau de plomb ou de pierre pcrcé, en rond ou
quarrement & le plus (ouvenr de boilleaux d.., po·
teri",
loigné de
rrois
pouc
es d'unmur rnitoyen.
HA
~E,
JrJt
'
au.clu.
,urme.Je. Pidu
2
ctl
unin–
firumcnt .)
q•Ú
la
on!l:ru
o
na
donné nom; c'dl un
liler qut a !.1 rorme d'une
c.lt.wffi
large en s'ou' rant ,
mais quj va 10iljours
en
dirninuant jutqu'au bout. Les
mailles qui font
aife~
lairt'S
a
l'entree' rerre lll•nt
auffi
mefurequ'elles a
van
enr vers le bout du fih:t,
qui fiC.uyntfrm d'un
orde, qucl"ond~noue ,
K ·